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L'Assemblée générale de la banque nationale de Grèce (BNG) a entériné l'augmentation de capital de la banque de 3 milliards d'euros pour le rachat de la banque turque Finansbank. Le gouverneur de la BNG, Takis Arapoglou, a déclaré que la banque demeure indépendante, suit une stratégie autonome et qu'il n'est aucunement question de «déshellénisation».
Répondant ensuite aux préoccupations de certains actionnaires, M. Arapoglou, a souligné que l'augmentation de capital couvre parfaitement les besoins de la banque nationale pour ce rachat mais aussi pour d'autres prises de contrôle ciblées dans la région des Balkans.
Toujours a propos de Finansbank, M. Arapoglou, a justifié cette décision en soulignant qu'il s'agissait d'une bonne opportunité et d'une taille adéquate qui représente un investissement à long terme nullement influencé par les évolutions géopolitiques.
Et pour illustrer son propos, le gouverneur de la BNG, a cité l'exemple du rachat de la banque turque, Denizbank, par la banque franco-belge Dexia, garantissant que le rachat de la BNG s'est fait sur la base d'un meilleur prix pour une banque plus importante.
La récente tension diplomatique après la collision de deux avions militaires au-dessus de l’Egée, un turc en mission d’espionnage et un grec parti à sa rencontre, a ravivé les critiques de l’opposition sur l’opération. La responsable pour les affaires économiques du PASOK, Vasso Papandréou, a estimé jeudi que le prix du rachat de la banque turque dépassait les possibilités de la banque grecque et de même elle a critiqué la procédure suivie devant l'Assemblée générale des actionnaires pour l'acceptation de l'augmentation de capital et a demandé aux autorités compétentes d'intervenir.
i-GR/ANA-MPA