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Papoulias piégé dans ses déclarations de Strasbourg a propos de la minorité slavophone

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Από iNFO-GRECE,

Le Président de la République grecque, Carolos Papoulias, a-t-il été piégé par un journaliste de la FYROM (Ancienne République Yougoslave de Macédoine) posant une question sur un hypothétique « apartheid » des slavophones en Grèce, directement soufflée par les autorités de Skopje ? En tout cas, le Président de la petite république qui cherche encore sa place au Nord de la Grèce, Branco Crvenkovski, a immédiatement réagit pour soutenir que « l’existence d’une minorité ne dépend pas des déclarations d’un président, […] mais par le fait qu’un nombre important de citoyens se considère représentant du peuple macédonien », érigeant ainsi la question journalistique en affaire d’Etat.


« L’ensemble des parties concernées, et entre elles les autorités grecques, doivent faire face à ce fait », a poursuivi, M. Crvenkovski.

La veille, mercredi, dans une conférence de presse donnée à Strasbourg par le président grec et le président du Parlement Européen, Josep Borrell, après le discours en assemblée plénière de l'instance européenne de M. Papoulias, un journaliste de Skopje interpellait le président grec sur la question « de la politique d'apartheid vis-à-vis de la minorité slavophone en Grèce ». M. Papoulias avait répondu catégoriquement, qu'il « n'existe pas de minorité slavophone en Grèce » et avait exhorté Skopje à « faire un pas en avant pour trouver une solution au seul problème en suspens », celui du nom constitutionnel définitif de cet Etat.

La Grèce considère qu’il y a usurpation de l’héritage historique de la Macédoine par la nouvelle république issue de l’éclatement de la Yougoslavie qui confirme par ces réactions les visées expansionnistes derrière l’identité slavomacédone. L’Ancienne République Yougoslave de Macédoine, reconnue internationalement sous son acronyme en anglais FYROM (Former Yugoslav Republic of Macedonia) est composée de 40% d’albanais, 20% de Serbes, 10% de Bulgares, mais les intérêts de gestion du pouvoir après l’éclatement de la Yougoslavie a permis à une minorité de slaves nationalistes de fédérer les leaders politiques de cette mosaïque autour d’une fiction de descendance d’Alexandre le Grand, inventée au début du règne de Tito !

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