pontioi monument
Le président de la République, Carolos Papoulias, le premier ministre, Costas Caramanlis, la présidente du Parlement, Anna Psarouda-Benaki, les dirigeants des partis, la ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, le président de la République de Chypre, Tassos Papadopoulos et l'archevêque d'Athènes et primat de Grèce, Mgr Christodoulos, ont adressé dimanche des messages de soutien à la Fédération grecque des associations de Pontii réunie en session à l'Université de Macédoine sur la question du génocide de l'hellénisme de la mer Noire en vue de la journée nationale de commémoration du 19 mai.
M. Papoulias a souligné dans son message la volonté des Grecs du Pont-Euxin de garder ses racines et de préserver la mémoire des « patries perdues », alors que pour sa part, M. Caramanlis a déclaré qu’ « avec la conviction que la sincérité et le respect mutuel entre les peuples de la région sont les conditions indispensables pour que notre voisinage tant de fois agité ne revit pas une fois de plus l'horreur des guerres, des persécutions, des expatriations, nous démontrons dans les actes notre respect aux sacrifices de l'hellénisme de la mer Noire. » Mme Bakoyannis a relevé de son côté que « la société grecque reconnaît la nécessité de maintenir vivante la mémoire historique de l'hellénisme, mais aussi l'acceptation de l'événement de la tragédie du génocide, essayant par tous les moyens de la faire reconnaître par l'opinion publique internationale. »
La résolution adoptée au cours de cette réunion appelle le gouvernement grec à porter justement la question de la reconnaissance du génocide dans les débats de l'UE et qu'elle soit une condition préalable à l'adhésion de la Turquie, la communauté internationale étant appelée aussi à adopter le 19 mai comme Journée du génocide et à demander le pardon de la Turquie.
i-GR/ANA-MPA