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Le Premier ministre, Costas Caramanlis, demande la tenue d'un débat au Parlement sur la politique étrangère

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Από iNFO-GRECE,

Le Premier ministre, Costas Caramanlis, a demandé la tenue d'un débat au Parlement sur la politique étrangère, dans une lettre adressée à la présidente du Parlement, Anna Psarouda-Bénaki, soulignant notamment que la décision de l'UE d'entamer des concertations d'adhésion avec la Turquie "constitue une évolution importante pour l'Europe elle-même, les relations gréco-turques, la question chypriote et en général pour l'ensemble de la région".


Plus particulièrement, M. Caramanlis souligne qu'"en juin dernier, immédiatement après le Sommet européen, j'ai annoncé l'intention du gouvernement de débattre au Parlement de la situation qui se met en place dans l'UE et des perspectives qui se dessinent. Aux développements précédents qui concernent l'Europe et notre pays, vient à présent s'ajouter la décision de l'UE d'entamer les concertations d'adhésion avec la Turquie, ce qui constitue une évolution très importante pour l'Europe, les relations gréco-turques, la question chypriote et la région en général. Par conséquent, le gouvernement demande la tenue d'un débat sur les questions de politique étrangère selon l'article 143 du règlement du Parlement".

De son côté, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos, a répondu mercredi aux nombreuses questions des journalistes sur les concertations d'adhésion de la Turquie a l'UE, notamment en ce qui concerne le retrait des forces d'occupation turques. M Koumoutsakos a rappelé que les conclusions du Sommet de Copenhague de 2002 avaient fixe très clairement les critères politiques pour l'ouverture des négociations d'adhésion, mais dans lesquels n'incluaient pas le retrait des forces d'occupation turques de l'île et la reconnaissance de Chypre.

S'agissant des relations de bon voisinage, M. Koumoutsakos a rappelé que selon la décision de Luxembourg l'évaluation des progrès de la Turquie dépend de sa réponse à son engagement d'avoir des relations de bon voisinage et du règlement des différends.

Evoquant, par ailleurs, la teneur du paragraphe 7 de la déclaration de Luxembourg, M. Koumoutsakos a observé que ce paragraphe souligne qu'en tant que pays candidat, la Turquie est obligée d'harmoniser sa politique sur celle de l'UE, y compris sa position concernant l'éventuelle possibilité de participation de pays-membres à des organismes internationaux. "Ceci n'impose pas à la Turquie la politique qu'elle doit suivre, car elle reste un Etat indépendant, cependant le paragraphe 7 précise que tout comportement d'un pays candidat à l'adhésion est pris en compte et peut avoir des conséquences négatives. Par conséquent, nul organisme ne peut imposer à un autre organisme ce qu'il doit faire, mais il a toutefois le droit -et cela est une déclaration contraignante du texte- de déclarer que cette attitude sera examinée, et pèsera sur le climat et le jugement des 25 Etats-membres qui évaluent l'attitude d'un pays candidat".

Reprénant les explications de texte jeudi devant la presse M. Koumoutsakos a dit que "le critère de la position grecque et son point de repère sont les textes convenus par les 25, lesquels seront présents tout au long de la durée de la marche d'adhésion de la Turquie a l'UE. Les interprétations et les déclarations d'Ankara 48h après l'ouverture des concertations d'adhésion sont les siennes". Des officiels turcs se sont empressés de dire en effet que le cadre des concertations pour l'application de l'union douanière n'engagent pas la Turquie à reconnaître Chypre.

M. Koumoutsakos a encore expliqué que la déclaration de la présidence britannique de l'UE au sujet du droit de veto de la Turquie à l'adhésion de Chypre à des organismes internationaux "n'a aucune valeur juridique", ni n'influence la teneur du paragraphe 7 du cadre des pourparlers, tout en soulignant que la partie grecque l'avait acceptée "du fait qu'il s'agit d'un fait allant de soi dans les relations internationales".

Il n'empêche que la Turquie a bien un droit de véto au sein de l'OTAN et que c'est sur les assurances des Etats-Unis et de la Grande Bretagne que Chypre ne sera pas acceptée au sein de l'organisation transatlantique que la Turquie a accepté ce paragraphe lundi lors des ultimes transactions avant l'ouverture des négociations pour son adhésion à l'UE.

Cependant, a précisé M. Koumoutsakos, "c'est la façon dont Ankara exercera son droit de veto qui sera examine dans le cadre de la procédure d'adhésion". Il y aurait donc plusieurs façons pour exercer un droit de veto, des acceptables et des non acceptables. A voir…

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