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L'enquête sur les causes de l'accident du Boeing chypriote s'annonce longue. Le Président de Chypre à Athènes.

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Από iNFO-GRECE,

Les victimes de la tragédie aérienne survenue dimanche dernier au Nord-Est d'Athènes avaient-elles été intoxiquées par un oxygène pollué où par une défaillance du système de climatisation ? C'est la question que se posent les médecins légistes chargés de l'examen des corps, alors que les ministres concernés, recevant le Président de la République de Chypre, Tassos Papadopoulos, arrivé mercredi à Athènes, annoncent une enquête longue.


Le médecin légiste en chef, Philippos Koutsaftis, interrogé sur l'éventualité que l'accident ait été causé par un problème de pressurisation, a estimé que cette éventualité n'est pas envisageable, car "les organes des passagers - au vu de l'autopsie - auraient dû être beaucoup plus endommagés qu'ils ne l'étaient".

"Cela pourrait signifier que les passagers ont été intoxiques par de l'oxygène pollué où du dioxyde de carbone acheminé par le système de climatisation de l'appareil. Cela a pu être la cause qu'ils perdent conscience ou tombent dans le coma", a encore précisé M. Koutsaftis, en ajoutant qu'il aura l'assurance de cette hypothèse dans quelque 10 jours après la finalisation des examens toxicologiques.

avion crash legiste


Le chef de l'équipe des médecins légistes, Philippos Koutsaftis, annonce les premières conclusions aux médias grecs

Sur le terrain médiatique, les diverses hypothèses des experts se concurrencent par les enquêtes parallèles des journaux et des télévisions dans une course à la primauté des révélations. On a ainsi pêle-mêle des informations sur une panne électrique que le pilote de l'avion aurait signalé dans sa dernière communication avec sa compagnie, un retard d'une demi-heure dans la réaction de la tour de contrôle d'Athènes à réagir à l'information de la tour de contrôle chypriote qu'elle avait perdu le contact avec l'avion et même des doutes sur la capacité du pilote allemand dont le corps n'avait pas encore été identifié mercredi et dont la licence lui aurait été retiré par le passé en Allemagne, ou encore l'absence de licence de vol de l'appareil au dessus des 28.000 pied (information démentie par les autorités) ainsi que l'hypothèse de plus en plus éloignée et formellement démentie par le gouvernement grec que le Boeing aurait été abattu sur ordre par les F-16 grecs qui étaient allés à sa rencontre afin d'éviter qu'il tombe sur une zone habitée.

Ainsi vont et changent les rumeurs en fonction des "témoins" proches, éloignés ou imaginaires comme cet habitant de Thessalonique qui avait annoncé avoir reçu sur son portable un SMS d'un des passagers quelques instants avant le crash racontant que le pilote était mort et que les passagers étaient congelés. Le farceur a été identifié et arrêté mardi, il a avoué qu'il voulait seulement apparaître dans les médias. Opération réussie, l'info avait été reprise par toutes les agences de presse internationales sans que personne ne se pose la question qu'à l'hauteur où évoluent les avions aucun opérateur de téléphonie mobile ne dispose de rélais... suspendus dans les nuages !


Le Président Papadopoulos (centre) accompagné des ministres de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos (à g.), et des Transports, Mihalis Liapis (à dr.)

Le Président chypriote, Tassos Papadopoulos, dont la visite officielle aujourd'hui en Grèce était prévue de longue date, à l'issue de sa rencontre hier soir à Athènes avec les ministres de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos, et des Transports, Michalis Liapis, et le Secrétaire général de la Protection civile, Panagiotis Fourlas, a loué le fonctionnement satisfaisant, rapide et efficace des services grecs après la tragédie aérienne de dimanche.

"Nous suivrons de près l'évolution des recherches et contribuerons à l'enquête sur la tragédie aérienne. Nous espérons que toute la lumière sera faite sur les événements", a affirmé M. Papadopoulos ajoutant encore que "si cela s'avère nécessaire nous n'hésiterons pas à appeler des experts de l'étranger afin de constater le niveau des procédures suivies et les mesures de sécurité". "Nous ne devons tirer aucune conclusion avant que les autorités compétentes procèdent à des communications", a-t-il dit.

De son côté, le ministre de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos, a souligné que la coopération des deux gouvernements et des ministres compétents était, est et restera harmonieuse et permanente jusqu'à ce que soient entièrement éclaircies les causes de l'accident. "Il est évident que la détermination des causes de cette tragédie présuppose des recherches approfondies sur de nombreux éléments et le gouvernement ne procédera à aucune déclaration afin de ne pas préjuger des conclusions des experts", a-t-il ajouté.

Enfin, le ministre des Transports, Michalis Liapis, a affirmé que tout sera mis en oeuvre pour l'exécution de l'enquête sur l'accident aérien tout en ajoutant que le gouvernement coopère efficacement et harmonieusement avec des experts chypriotes et américains. "La volonté politique du gouvernement est d'accélérer tous les processus pour rechercher les causes de l'accident", a-t-il souligné ajoutant toutefois qu'il ne faut pas s'attendre à des réponses dans l'immédiat car ces procédures prennent du temps.

i-GR/ANA

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