manif
La grève générale de 24h mardi a été largement suivie, selon des estimations syndicales qui s'étonnent de l'ampleur de la mobilisation étant donné la période estivale et les difficultés de participation dues à l'immobilisation des transports urbains.
Le message est clair à l'intention du patronat et du gouvernement, annoncent-ils, et les travailleurs continueront à refuser le projet de loi prévoyant l'extension des horaires et la diminution des rémunérations des heures supplémentaires.
Indépendamment de ce qui sera vote au Parlement, les travailleurs se sont donnes rendez-vous cet automne pour appuyer leurs revendications, le président de la Confédération générale des Travailleurs (GSEE), Christos Polyzogopoulos, avertissant qu'il n'est pas question d'accepter ce projet de loi. La motion déposée au ministère du Travail par les syndicats indique entre autre qu'il s'agit "d'une intervention cruelle au plan des conventions collectives avec diminution des salaires et retraites, baisse de l'emploi, plus d'accidents de travail, et la dissolution de la vie personnelle et familiale des travailleurs".
i-GR/ANA