caramanlis blair
"Nous avons eu une rencontre très utile avec le Premier ministre britannique, Tony Blair, et avons discute d'un large éventail de dossiers internationaux, européens et bilatéraux. Nos entretiens ont porté, comme cela était naturel, sur les récents développements au sein de l'UE, et j'ai eu l'occasion d'exposer à Tony Blair nos propres thèses, vues et propositions sur ces développements", a affirmé M. Caramanlis, informant également avoir écouté pour sa part les priorités de la présidence britannique de l'UE - qui commence ce vendredi - avec en priorité la procédure de ratification du Traité constitutionnel et les politiques budgétaires pour la période 2007-2013.
"Nous avons encore évoqué", a-t-il ajouté, "les relations de l'UE avec les Balkans occidentaux, les relations avec la Turquie et, naturellement, la question chypriote."
M. Caramanlis a également informé qu'il a été question des dossiers bilatéraux, l'occasion de confirmer avec le Premier ministre britannique l'excellent climat de ces relations. A cette occasion, M. Caramanlis a souhaité a M. Blair le plein succès de la présidence britannique de l'UE.
La présidence britannique a posé le réaménagement du budget communautaire, la candidature européenne de la Turquie, la question chypriote, ainsi que la situation dans les Balkans, plus précisément le Kosovo et Skopje, parmi les priorités de son semestre.
Selon une source diplomatique officielle grecque, les entretiens ont permis de constater une convergence de vues sur les questions liées aux efforts de règlement de la question chypriote et la date d'ouverture de négociations d'adhésion avec la Turquie.
Il a été également question de la restructuration du budget communautaire et de la politique budgétaire, M. Blair laissant entrevoir que la présidence britannique n'a pas l'intention de s'attaquer à ces dossiers difficiles avec dogmatisme, mais avec flexibilité et compréhension.
Enfin, au sujet de l'appellation de la FYROM, M. Caramanlis a expliqué à M. Blair que cette question ne fait pas partie des relations bilatérales entre la Grèce et la FYROM, mais une question qui devra être réglée dans le cadre des organisations internationales, et c'est dans cette voie, a-t-il poursuivi, que doivent tendre les actions des autres pays auprès de Skopje.
M. Caramanlis a signalé la réponse positive de la Grèce et la réaction négative correspondante de la FYROM aux propositions du représentant du SG de l'ONU, Matthew Nimetz, comme base pour le règlement du problème d'appellation du pays voisin. "Le Premier ministre britannique a écouté les observations et thèses du Premier ministre grec avec une très grande compréhension", a précisé cette source diplomatique.
M. Caramanlis a donné en soirée à la City University de Londres une conférence sur le thème "La Grèce: En regardant en avant après les JO de 2004". En présence de nombreux armateurs, académiciens, étudiants, et surtout des représentants d'organisations économiques internationales et d'établissements financiers spécialisés dans les investissements, le Premier ministre a insisté sur les reformes économiques et sociales engagées par le gouvernement grec.
i-GR/ANA