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Christofias : les Britanniques doivent cesser de provoquer le peuple chypriote

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Από iNFO-GRECE,

Le président du Parlement chypriote et Secrétaire Général de l'AKEL (parti de la gauche chypriote), Dimitris Christofias, en visite à Athènes a eu une série d'entretiens avec le gouvernement grec et les partis de l'opposition, est revenu sur les critiques de son parti à l'encontre de la politique de Londres concernant Chypre. "Que veulent-ils de plus de Chypre pour suivre cette ligne", s'est interrogé M. Christofias, rappelant qu'à aucun moment Chypre n'a envisagé remettre en cause le statut des bases britanniques sur l'île.


M. Christofias a rencontré jeudi matin le Premier ministre, Costas Caramanlis, ainsi que le Ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, pour un échange de points de vue sur l'évolution de la question chypriote.

M. Christofias a informé M. Molyviatis, des positions défendues par son parti au dernier Conseil national et plus généralement des propositions du parti sur la question chypriote.

Aucune déclaration n'a été faite à l'issue de ces entretiens mais interrogé par la presse sur son initiative d'organiser des rencontres avec les partis politiques turco-chypriotes, M. Christofias a souligné que cette initiative existe depuis longtemps et que des rencontres ont lieu entre les représentants des partis, mais a insisté particulièrement sur la nécessite de rencontrer "le Premier ministre" du soi-disant Etat turco-chypriote, Mehmet Ali Talat, de sorte à lui exprimer les inquiétudes des Chypriotes-grecs.

Interrogé s'il existait un canal de communication avec Londres (troisième garant du statu de Chypre avec la Grèce et la Turquie), M. Christofias a dit qu'il y avait un dialogue permanent aussi bien au niveau gouvernemental qu'entre les différentes familles des partis politiques et, en ce qui concerne l'AKEL, avec le Parti travailliste.

M. Christofias a précisé que ses dernières critiques envers la politique de Londres n'avaient rien de nouveau. "Je n'ai rien dit que je n'ai pas déjà dit à maintes reprises". "Je les appelle à ne pas provoquer les sentiments du peuple chypriote, pour notre bien et le leur", a dit M. Christofias, rappelant qu'"il existe des intérêts britanniques sur l'île, [ mais ] que ces intérêts sont servis à travers leurs bases militaires qu'ils ont imposé dans les accords de Zurich-Londres". "Personne n'a voulu demander le départ de ces bases. Aujourd'hui, comme depuis 1960 (indépendance de l'île), nous avons bien d'autres des problèmes intérieurs qui depuis l'invasion et occupation turque [ du Nord de l'île ] ont évolué en d'importants problèmes relationnels avec la Turquie", a expliqué M. Christofias soulignant que "le principal est de nous débarrasser de l'occupation. Alors que veulent-ils de plus les Britanniques ? Voilà la grande question que nous leur posons […]". "Tandis qu'entre Chypre et la Turquie, ils choisissent constamment la Turquie, ils doivent comprendre que les Chypriotes ont aussi des sentiments et une dignité qu'ils ne peuvent que défendre", a-t-il conclu.

De sa rencontre avec son homologue du Parlement grec, Anna Psarouda-Benaki, M. Christofias a dit que "l'intérêt de Mme Benaki pour la question chypriote est grand, mais aussi chacune de nos rencontres est un ajout dans les très amicales et fraternelles relations entre les deux Parlements".

M. Christofias, avant de se rendre au congrès du Parti communiste grec (KKE) qui se déroule ces jours-ci à Athènes, a également rencontré le député et ex-président de Synaspismos, Nicos Constantopoulos ainsi que le président du PASOK, Georges Papandreou. Ce dernier a déclaré que son parti se tient aux côtés du gouvernement chypriote dans ses tentatives de trouver une solution juste au problème de Chypre et a souligné "que ce sont les peuples des deux communautés qui devront avoir le dernier mot sur cette solution".

i-GR/ANA/CNA

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