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La question chypriote figure dans les conclusions sur l'adhésion de la Turquie à l'UE.

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Από iNFO-GRECE,

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sont convenus d'une position commune sur l'optique européenne de la Turquie, très tard dans la nuit de jeudi à Bruxelles, les formulations retenues "satisfaisant pleinement la Grèce et Chypre", selon des sources gouvernementales grecques. La signature d'extension de l'Union douanière par la Turquie devrait avoir lieu avant le 3 octobre 2005, date d'engagement des négociations d'adhésion de la Turquie.


Ces mêmes sources ont évité de se référer à des dispositions précises de cet accord, mais - selon des informations - il serait fait mention à la signature du protocole d'extension de l'Union douanière par la Turquie avant le 3 octobre 2005, lorsque devraient être engagées les négociations d'adhésion de la Turquie. Cela constituerait une reconnaissance implicite, la reconnaissance formelle étant une condition pour l'adhésion elle-même, c'est-à-dire pas avant dix ans. Ankara a fait valoir les négociations menées dans le cadre de l'Onu, pointant le rejet du plan Annan par les chypriotes grecs au printemps dernier, mais ne mentionnant pas que ces mêmes négociations n'ont connu la moindre avancée depuis l'invasion de l'île par l'armée turque en 1974, du fait de l'intransigeance chyproturque et qu'aucune résolution de l'ONU à l'encontre de la Turquie n'a été respectée.

Concernant le caractère des négociations, la procédure de négociation sera "ouverte", selon ces mêmes informations, à savoir sans garantie de succès, comme cela avait été proposé par la Commission européenne, mais une mention serait ajoutée sur l'"objectif" des négociations qui serait l'adhésion à part entière.

Le président en exercice de l'UE et Premier ministre néerlandais, Jan Peter Balkenende, doit informer plus tard dans la nuit le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avant de finaliser la position commune de l'UE le lendemain avec ses homologues européens. "La Turquie devrait accepter cette trhs bonne offre de l'UE."

Le Premier ministre grec, Costas Caramanlis, était arrivé à Bruxelles jeudi à 13h, et il a participé dans l'après-midi à la session des dirigeants du PPE, où il a eu en marge des travaux des rencontres avec le président en exercice de l'UE, le Néerlandais, Jan Peter Balkenende, et le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi. De son côté, le ministre grec des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, s'était entretenu par téléphone avec ses homologues des Pays-Bas, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de France.

La coordination était continue tout au long de la soirée entre la diplomatie grecque et le Président chypriote Tassos Papadopoulos, arrivé, lui, dans la matinée à Bruxelles accompagné du ministre des Affaires étrangères Giorgos Iakovou.

Le Premier ministre turc a dit espérer que la question de la reconnaissance de Chypre allait être réglé avant la fin du Sommet, à l'issue de sa rencontre en matinée avec Costas Karamanlis.

Silvio Berlusconi, avait également affirmé dans la soirée que son homologue turc lui avait assuré que son gouvernement était prêt à reconnaître Chypre, mais qu'il demandait du temps saisir le Parlement d'Ankara.

L'inscription de la question chypriote dans les conclusions du Sommet est une grande victoire de la diplomatie grecque et chypriote. Il reste que, parlant de Chypre, tout le monde n'entend pas la même chose, la Turquie persistant à désigner Chypre "la partie grecque", formulation qui si elle venait à être acceptée par l'UE, entérinerait la division de l'île et conduirait à la reconnaissance du gouvernement illégal de la "partie nord" sous occupation turque. D'autre part, aucune mention n'est faite sur les relations de la Turquie avec ses voisins, c'est-à-dire que la Turquie pourra continuer à violer l'espace aérien grec et à disputer la souveraineté grecque en mer Egée.

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