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A l'occasion de sa fête nationale, la Grèce durcit le ton envers la Turquie et ses provocations en Egée

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Από iNFO-GRECE,

L'impressionnant défilé militaire qui a eu lieu à Thessalonqiue à l'occasion de la fête nationale du NON des Grecs à l'invasion par l'Italie fasciste de Mussolini était aussi un avertissement à la Turquie qui depuis une semaine s'était livrée à une série de provocations et de mise en épreuve des droits grecs en Egée. Le Président Stephanopoulos avait pris soin la veille du défilé d'adresser une mise en garde à la Turquie.


C'est par un impressionnant défile militaire en présence du président de la République, Costis Stephanopoulos, des dirigeants civils, militaires et ecclésiastiques, et d'une foule nombreuse que se sont clôturées jeudi à Thessalonique les manifestations sur trois jours célébrant Saint Dimitri, saint patron de la ville, la libération de la ville du joug ottoman et la fête nationale du "Non" opposé par la Grèce à son invasion par l'Italie fasciste en 1940.

En matinée, M. Stephanopoulos avait déposé une gerbe au Monument aux morts du 3e Corps d'armée, accompagné par le ministre de la Défense, Spilios Spiliotopoulos, l'état-major des forces armées, le ministre de Macedoine-Thrace, Nicos Tsartsionis, ainsi que le préfet et le maire de Thessalonique, MM. Psomiadis et Papageorgopoulos.

Etaient également présents au défilé, l'ancien président de la République, Christos Sartzetakis, le ministre chypriote de la Défense, Kyriakos Mavronicolas, le représentant parlementaire du PASOK, Haris Kastanidis, des députés de tous les partis, le métropolite de Thessalonique, Anthimos, le chef de région de Macédoine centrale, Georges Tsiotras, ainsi que des nombreux élus locaux.

Dans des déclarations aussitôt après la fin du défilé, M. Stephanopoulos a appelé la Nation à ne pas se souvenir des sentiments patriotiques uniquement lors des célébrations nationales, mais à y être attachée et à se laisser guider par eux aussi en période de paix. Le chef de l'Etat a notamment évoqué le sens du respect de la loi, de la solidarité sociale envers nos concitoyens, l'affirmation des vertus nationales et l'effort à déployer pour minimiser nos défauts. "Si nous parvenons à le faire, nous serons dignes de notre patrie, comme le furent les combattants de 1040", a-t-il dit.

De son côté, le ministre de la Défense, Spilios Spiliotopoulos, a salué l'épopée de 1940 "qui a prouvé une fois encore dans la marche historique de notre Nation, la force de l'âme grecque et des armes grecques. "La démonstration de puissance aujourd'hui montre la capacité et la détermination des cadres de nos forces armées modernes à faire face sur-le-champ et avec efficacité à n'importe quelle provocation et à contribuer activement à la stabilité et à la sécurité dans notre région", a-t-il ajouté.

Des propos qui donnaient tout son sens à l'intervention du Président Stephanopoulos la veille devant les officiers de la Garde de Thessalonique.

Le Président de la Grèce exhorte la Turquie de cesser ses provocations vis-a-vis de la Grece.

Dans un discours au mess des officiers de la Garde de Thessalonique à la veille de la fête nationale du 28 octobre, M. Stephanopoulos a estimé que la Turquie tenait un double langage a propos de son optique européenne et qu'elle agissait tout différemment vis-à-vis de la Grèce.

"Nous ne gardons pas d'arrière-pensées négatives face à la Turquie, mais il faudra aussi que la Turquie prouve que son rapprochement de l'Europe s'accompagne d'une disposition sincère de réaliser des changements tant à l'intérieur du pays que dans la façon de traiter les questions de politique étrangère liées à notre pays et à Chypre", a souligné M. Stephanopoulos.

Le jour même, le porte-parole par intérim du gouvernement, Evanghelos Antonaros, était revenu sur la série de récentes provocations turques en Egée, pour dire de la façon la plus catégorique que la Grèce n'a pas la moindre intention de concéder un seul de ses droits souverains.

"Nous ne céderons pas d'un pouce dans nos droits souverains", a tranché M. Antonaros, répondant à une question sur l'attitude de la Turquie en Egée tout au long de cette dernière période.

Selon des informations de presse, six formations d'avions turcs de combat ont pénétré mercredi l'espace aérien au-dessus de l'Egée sans soumettre de plans de vol et ont viole à cinq reprises l'espace aérien national grec dans des régions entre les îles orientales de Chios, Mytilene et Psara-Antipsara. Dans tous les cas, les appareils turcs ont été reconnus et interceptés par la chasse grecque.

Les messages de la classe politique

La classe politique unanime a adressé mercredi ses messages pour la Fête nationale du 28 octobre en mettant en relief les grands idéaux et valeurs pour lesquels se sont battus en 1940 les citoyens grecs.

"Le 64e anniversaire du 'Non' coïncide avec un rêve historique pour notre continent, au moment où l'Europe, unie sur la base de valeurs et convictions communes, laisse définitivement derrière elle les divisions et les passions, et décide d'aller de l'avant, de construire de manière audacieuse et visionnaire un avenir commun de sécurité, de paix et de prospérité pour tous ses citoyens", souligne le Premier ministre.

"La Grèce se déclare dynamiquement présente et aux avant-postes de cette nouvelle réalité. Les Grecs et les Grecques unissent leurs forces avec tous les partenaires pour une Europe unie, pacifique et prospère, faisant acte de la vision pour laquelle ont combattu et se sont sacrifiés les combattants du 'Non'", a-t-il conclu.

De son côté, le président du PASOK (parti socialiste), Georgios Papandreou, a salué l'épopée de '40 et la résistance nationale grandiose qui a suivi comme une des plus glorieuses pages de l'histoire contemporaine de la Grèce, insistant que la "mémoire du passé est une condition indispensable pour comprendre l'importance d'événements cruciaux qui marquent l'avenir de l'histoire mondiale, mais aussi pour prendre conscience de nos responsabilités à des moments où il convient de prendre des décisions pour l'avenir".

Des messages ont également été adresses par le KKE (parti communiste) et Synaspismos (coalition de la gauche radicale).

i-GR/ANA

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