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Provocations turques en Egée: ''Le gouvernement grec ne ferme pas les yeux''

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Από iNFO-GRECE,

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos, a évoqué à nouveau mardi l'intensification des violations aériennes de l'espace national aérien grec par la Turquie, soulignant à ce sujet que si "cette attitude n'a rien de nouveau […] cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas s'en préoccuper". L'opposition, pour sa part a demandé la convocation du Conseil national de Politique étrangère, alors que l'aviation turque a poursuivi mardi ses incursions illégales au-dessus de l'Egée.


M. Koumoutsakos a réaffirmé que le ministère des Affaires étrangères a procédé à des démarches de protestation auprès d'Ankara, de l'OTAN, ainsi que de la présidence de l'UE, rappelant une fois de plus les paramètres de base de la position grecque et tranchant que "la Grèce désire une Turquie européenne", un "choix stratégique" de la Grèce qui bénéficie du soutien des principaux partis politiques grecs. Il a par ailleurs souligné que la Grèce désire un Etat voisin européen, aligné sur les règles européennes tant en ce qui concerne son fonctionnement intérieur, qu'en ce qui concerne sa politique étrangère. "C'est pour cette raison que nous soutenons l'orientation européenne de la Turquie. Notre politique, toutefois, ne ferme les yeux sur rien, et toutes les démarches nécessaires sont effectuées en temps voulu et selon la conjoncture du moment", a-t-il précisé.

Enfin, répondant aux questions de la presse quant a la position qu'observera la Grèce au Sommet européen de décembre, M. Koumoutsakos a rappelé tout d'abord que le gouvernement et le ministère des Affaires étrangères avaient commenté les critères et conditions que doit remplir la partie turque, et ceci dès la publication du rapport de la Commission sur la Turquie. Il a encore ajouté à ce sujet que le rapport de la Commission constitue une base très claire qui ne saurait ne pas être prise en compte par les Etats-membres, tout en ajoutant que le gouvernement en est au stade de l'étude des positions qui seront présentées en décembre. "Le cadre d'une stratégie suivie avec sang-froid est le choix pour une Turquie européenne", a rappelé M. Koumoutsakos.

S'agissant de l'information des partis politiques, M. Koumoutsakos a indiqué que le ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, informe régulièrement les partis et le Parlement dans le cadre de la commission des Affaires étrangères et de Défense, tout en rappelant aussi les réunions du Conseil de politique étrangère.

Enfin, en ce qui concerne les contacts exploratoires entre la Grèce et la Turquie, M. Koumoutsakos a indiqué que les entretiens se poursuivent, précisant toutefois qu'"il est techniquement impossible que des progrès soient obtenus d'ici décembre et qu'il est nécessaire que la procédure se poursuive".

Entre temps, l'aviation turque a poursuivi mardi ses activités illégales au-dessus de l'Egée et, selon des sources autorisées, quatre formations d'avions turcs ont enfreint les règles de la navigation aérienne du FIR d'Athènes, ces actions se développant en 7 violations de l'espace national aérien dans les régions entre Limnos et Lesvos (Egée orientale), ainsi qu'au Sud-Est de Castelorizo (Sud-Est de l'Egée). A chaque fois, les avions turcs, qui étaient armés, ont été interceptés par la chasse grecque, la procédure d'interception évoluant dans deux cas en engagements.

Côté opposition, le porte-parole du pari socialiste (PASOK), Nikos Athanassakis, a fait part de ses inquiétudes accusant le gouvernement d'abandonner la politique tracée par le précédent gouvernement socialiste en matière d'Affaires étrangères qui reposait sur ce qu'il appelle "le cadre d'Helsinki". La coordinatrice "Affaires étrangères et Défense" au PASOK, Anna Diamantopoulou, a quant à elle, estimé que la position du gouvernement n'est pas claire et elle a demandé la convocation du Conseil national de politique étrangère et celle de la Commission des Affaires étrangères et de Défense du Parlement.

Par courrier adressé au ministre des Affaires étrangères, les représentants de Synaspismos (gauche radicale) Alekos Alavanos et Nikos Hountis demandent aussi la convocation du Conseil national de Politique étrangère pour qu'il étudie les propositions de la Commission européenne sur les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne.

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