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Molyviatis expose la politique étrangère grecque à New York

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Από iNFO-GRECE,

Il n'est pas question d'envoyer des forces armées grecques en Irak, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, dans une conférence de presse accordée dans la nuit de jeudi à vendredi à New York, après sa rencontre avec le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, ajoutant encore que la phase de "réflexion" se poursuit dans la question chypriote où il a laissé entendre qu'il ne s'attend à aucune initiative d'ici décembre en vue d'un règlement.


Evoquant en outre la candidature de la Grèce pour le poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, M. Molyviatis a souligné que "si la Grèce devient membre de ce Corps, elle se comportera comme membre de l'UE; toutefois, si sur certaines questions la Grèce peut avoir une opinion différente, alors elle la maintiendra".

M. Molyviatis a encore souligné que "comme chaque année, la délégation de la Grèce à New York a un objectif principal qui est de promouvoir le pays dans le cadre de l'AG de l'ONU. Cette année, toutefois, nous avions deux questions bien précises, l'une concernant le soutien de la candidature de Thessalonique pour l'organisation de l'EXPO 2008 et l'autre de la Grèce au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU".

Interrogé sur la question soulevée ces derniers temps au sujet de la légalité ou non du transfert d'armes américaines à Chypre, ainsi que sur la position de la Grèce à ce sujet, M. Molyviatis a affirmé que "cette question n'a pas du tout été abordée au cours de sa rencontre avec M. Powell", alors que passant au chapitre des Balkans, il a souligné que "tous sont d'accord qu'il existe des raisons d'inquiétude en ce qui concerne les développements en cours et la stabilité dans la région et, plus particulièrement, dans l'Ouest des Balkans et au Kosovo". "L'opinion de la partie grecque est qu'il serait très utile que la Serbie puisse avoir une perspective d'accéder aux institutions euro-atlantiques. La Serbie est le seul pays des Balkans occidentaux qui ne s'est encore vu ouvrir aucune porte dans cette voie. Je pense - si je peux me permettre d'exprimer mon opinion - que si la Serbie commence, elle aussi, à s'engager dans la voie des institutions euro-atlantiques, nous aurons de plus grandes perspectives de stabilité dans les Balkans et, peut-être, une façon plus facile d'envisager la question du Kosovo".

S'agissant par ailleurs de l'initiative de quatre pays, dont la France et l'Allemagne, concernant la reforme du Conseil de sécurité avec notamment la participation de l'Allemagne comme membre permanent, M. Molyviatis a relevé la nécessite de reformes au sein de l'ONU, et notamment du Conseil de sécurité, et souligne "qu'une dizaine de jours auparavant, les ambassadeurs de France et d'Allemagne lui avaient demande en commun que l'Allemagne entre au Conseil de sécurité en tant que membre permanent. La situation a désormais change, a-t-il ajouté faisant allusion à l'époque de la création de l'ONU en 1946, il y a maintenant près de 60 ans, et la reforme de l'ONU est nécessaire, ainsi que son adaptation aux conditions et besoins actuels".

Invite à commenter les relations greco-américaines après la fin des JO et le fait qu'elles ont été influencées, ces trois dernières années, par les JO et la préparation olympique, M. Molyviatis a estimé que "les relations greco-américaines ont certes pu être influencées par les JO, mais nous avons constaté, M. Powell et moi-même, que le niveau de nos relations bilatérales est très bon et que nos deux pays et nos deux gouvernements ont l'intention et la volonté de renforcer plus encore notre coopération".

En ce qui concerne la politique étrangère grecque, qui repose sur des principes stables et fondamentaux, la Grèce est attachée au respect de la légalité internationale, à la paix, à une étroite coopération entre tous les peuples du monde, a souligné M. Molyviatis, ajoutant que sur la base de ces principes, "la Grèce tracera sa marche au sein du Conseil de sécurité, des lors qu'elle sera élue".

Concernant la question du terrorisme, et invite à dire si la Grece pourrait, au sein du Conseil de sécurité, se différencier des positions communes de l'UE, M. Molyviatis a réitéré que "la Grèce est membre à part entière de l'UE [...] Nous sommes un pays européen. Nous croyons à l'Europe et nous croyons aux principes de l'Europe, à la politique de l'Europe et aux valeurs de l'Europe. D'un autre côté, une politique étrangère commune de l'Europe n'a pas encore été entièrement mise au point. Là où la Grèce pourrait avoir un avis différent sur certaines questions, elle l'aura".

Au chapitre de la question chypriote et de la reprise du processus de règlement, M. Molyviatis a indiqué que "tous sont convenus de respecter une période de réflexion après les résultats du referendum (sur le plan Annan à Chypre), et je ne pense pas que cette période soit terminée. Nous devons, je crois, attendre de voir les développements […] Certains facteurs devront coïncider... Je pense qu'au début de la nouvelle année, nous pourrons espérer que cette concordance de facteurs commencera a poindre pour permettre ainsi un nouveau départ".

Le ministre a encore rappelé que le Président de la République chypriote, Tassos Papadopoulos, a analysé en détail les positions du gouvernement chypriote et présente une série de points, de questions, sur lesquels il souhaiterait des changements dans le plan Annan.

Interrogé enfin sur la contribution de la Grèce en Irak, M. Molyviatis a rappelé que la Grèce contribue à la reconstruction économique de l'Irak, mais exclu une nouvelle fois l'envoi de forces armées grecques dans ce pays.

i-GR/ANA

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