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Papandreou alarmiste radicalise son opposition

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Από iNFO-GRECE,

Le président du PASOK, Georges Papandreou, lors de son passage le week-end dernier à la Foire Internationale de Thessalonique, a vigoureusement critiqué Karamanlis et manifesté des doutes quant à "la possibilité du gouvernement d'aller jusqu'a la fin de son mandat", entrevoyant même des élections anticipées qu'il se déclarant certain de remporter lorsque celles-ci se dérouleront. Une allocution volontairement pessimiste et pleine d'inquiétudes sur l'avenir de la Grèce qui a amené le porte-parole du gouvernement à accuser M. Papandreou d'"adopter le choix facile et irresponsable du catastrophisme et de l'alarmisme".


Le président du PASOK (parti socialiste) a souligné que le devoir de l'opposition est d'exercer une critique sévère à l'égard du gouvernement lequel, a-t-il dit, "remet tout à plus tard sans prendre aucune décision". Se référant à l'affaire du Chinook - du nom de l'hélicoptère tombé en mer et où a péri l'ex-Patriarche d'Alexandrie- M. Papandreou a accusé le ministre de la Défense de porter atteinte au prestige des forces armées en rejetant la responsabilité de l'accident à l'armée. Il a ainsi dénoncé l'attribution des responsabilités aux cadres et officiers alors que les ministres et le Premier ministre ont la responsabilité - a-t-il dit - de coordonner les services.

Enfin, M. Papandreou a dénoncé la position adoptée par le gouvernement dans la question chypriote et les relations greco-turques, soulignant que les responsabilités gouvernementales sont immenses, car il manque complètement de coordination et ne prend pas ses responsabilités quand il se trouve face à une crise.

S'adressant la veille aux classes productives de Thessalonique, M. Papandreou avait déjà accusé le Premier ministre a propos des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l'UE soulignant notamment que celui-ci a "livre sans aucune condition le plus puissant avantage négociatoire dont disposait la Grèce".

M. Papandreou est apparu particulièrement inquiet -"tirant la sonnette d'alarme"- quant à l'évolution des choses en Grèce, soulignant que cette inquiétude provient du fait que le gouvernement n'a pas été à la hauteur des circonstances et a prouvé ainsi qu'"il n'est pas prêt et ne peut gouverner". "Le gouvernement, a-t-il affirmé, ne dispose ni d'audace, ni de volonté, il ne fait preuve ni de prudence ni de réalisme, n'ayant aucune connaissance ni aucune vision, alors qu'il a prouvé que les petits intérêts de parti précèdent les intérêts de l'ensemble du pays".

Interrogé par ailleurs sur l'élection du président de la République, M. Papandreou a réaffirmé ses positions en faveur de la stabilité et de la recherche d'une solution d'entente sur une personne qui pourra garantir la stabilité et le fonctionnement normal de la Démocratie. Il a encore précisé que le PASOK déterminera sa position au moment venu en tenant compte de la proposition du gouvernement, tout en examinant la marche du pays et du gouvernement.

Roussopoulos : "Le PASOK doit prendre conscience de la réalité hellénique"

Le ministre d'Etat et porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos, a pour sa part accuse le président du PASOK, Georges Papandreou, d'"adopter le choix facile et irresponsable du catastrophisme et de l'alarmisme", observant qu'il est intéressant d'écouter le récit des impressions et observations de M. Papandreou tout en ajoutant toutefois qu'"il est nécessaire, tout d'abord, que le président du PASOK prenne conscience de la réalité grecque".

Il a encore rappelé qu'une semaine auparavant, le Premier ministre dans son discours à Thessalonique avait "déterminé la stratégie qui conduit à surmonter les impasses et au règlement des problèmes qu'ont accumulé les gouvernements précédents, la stratégie qui conduit à la Grèce de la qualité, de l'efficacité, du développement égal, de la convergence et de la cohésion sociale".

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