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Unanimité des Chypriotes grecs et des Grecs contre le Plan Annan dans les sondages

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Από iNFO-GRECE,

Une forte majorité des Grecochypriotes et des Grecs se disent opposés au Plan Annan pour le règlement de la question chypriote, selon un sondage effectue par VPRC pour le compte de l'édition dominicale du quotidien athénien Eleftherotypia, bien que pour 38% des personnes interrogées le choix dépende de la position qu'adoptera le Président de Chypre lequel pourrait s'exprimer sur le sujet avant le Lundi de Pâques. D'intenses concertations continuent entre Athènes et Nicosie afin d'évaluer les conséquences d'un refus du plan Annan.


Réalisé sur un échantillon de 605 personnes, interrogées par téléphone entre le 1er et le 2 avril, soit 24h après le dépôt par l'ONU du plan final du Secrétaire général de l'ONU M. Annan, 84,7% des Chypriotes grecs et 61,7% des Grecs jugent le Plan négatif.

Toutefois, et a trois semaine environ du referendum du 24 avril, 46,1% des personnes interrogées à Chypre précisent qu'elles n'ont pas fait de choix définitif, 50% se déclarent plutôt certaines, voire assez certaines. Par ailleurs, 38,1% estiment qu'elles seront influencées - beaucoup ou relativement - par la position qu'adoptera le président de la République ; les électeurs de AKEL (Parti communiste) et DHKO (Parti démocratique) s'avérant être ceux qui seront le plus influencés, respectivement 34,4% et 34,7%, les électeurs du DHSY (Rassemblement démocratique) l'étant le moins (23,9%).

Enfin, si 31,9% n'ont pas connaissance des points fondamentaux du Plan Annan, 91,5% le qualifient d'injuste pour les Chypriotes grecs, et 84,1% se disent satisfaits de la politique suivie à Lucerne par le chef du gouvernement, Tassos Papadopoulos.

En Grèce, 69,3% des personnes jugent aussi le plan Annan d'injuste (68,9% des électeurs du PASOK (socialiste) et 73,5% de Nea Dimokratia (droite). Le KKE (communistes) s'y oppose à 75,9% et Synaspismos (communistes reformateurs) à 62,5%.

Athènes et Nicosie se concertent

Pendant ce temps les concertations entre Nicosie et Athènes, où on essaie d'évaluer les conséquences d'un refus du plan Anann qui risquerait de conduire à une division définitive de l'île, se mènent tous azimuts.

Le président chypriote, Tassos Papadopoulos, a réitéré samedi, peu avant une réunion dédiée à la question chypriote des instances du Parti démocratique (DHKO), qu'il ne comptait pas demander une conférence panhellénique en vue du referendum, estimant que "cela n'aiderait pas", et que de plus "créerait des grandes difficultés à la Grèce". Il a ajouté toutefois qu'il continuerait à avoir des contacts avec Athènes et les partis politiques. Selon des informations, M. Papadopoulos, devrait annoncer sa position le Mercredi Saint ou le lundi de Pâques.

A l'occasion des cérémonies de la commémoration de l'exode de Missolonghi, le Président de la Démocratie Hellénique, M. Stephanopoulos, a appelé la communauté grecochypriote à garder son sang froid. "De tous les critères, j'aimerais vous demander de ne pas inclure un seul et unique, le sentiment, qui influence beaucoup dans cette affaire, et qui souvent fait dévier de l'objectif des décisions sages", a-t-il dit. A la demande du Premier ministre grec, M. Stephanopoulos pourrait convoquer le Conseil National des chefs des partis politiques pour le 14 avril.

Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères du gouvernement grec, Giannis Valinakis, et le Secrétaire du Comité central de Nea Dimokratia, M. Meïmarakis, sont attendus mardi à Nicosie pour une série de contacts avec les autorités et la classe politique chypriote.

De même, une délégation du PASOK, conduite par le coordinateur du parti pour les affaires étrangères et ex-commissaire européen, Anna Diamandopoulou, se rendra aujourd'hui à Nicosie pour des entretiens avec les dirigeants politiques sur le Plan Annan et le referendum des Chypriotes grecs et turcs.

i-GR/ANA

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