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Le Conseil européen rappelle le principe de l'acquis communautaire aux négociateurs de la question chypriote

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Από iNFO-GRECE,

Dans sa conférence de presse vendredi après-midi à Bruxelles, M. Karamanlis a apprécié comme un "développement positif" la référence faite par le Conseil européen à la nécessité de subordonner la solution recherchée dans la question chypriote "au cadre de l'acquis communautaire". Le Premier ministre grec s'est félicité par ailleurs de la participation du commissaire européen à l'Elargissement, Guenter Verheugen, aux négociations menées à Lucerne sous l'égide de l'ONU. Il est à mentionner que le plan de réunification du Secrétaire des Nations Unies Kofi Annan qui sert de base aux négociations fait fi de plusieurs points de l'acquis communautaire afin de donner satisfaction aux revendications de la partie chyproturque.


Selon le texte des conclusions, "le Conseil européen souligne qu'il continue à apporter un soutien résolu aux efforts déployés par le SG des Nations Unies, Kofi Annan, pour aider les parties à saisir cette occasion historique de parvenir à un règlement global de la question chypriote conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies. Il se félicite que la Commission reste disposée à offrir son aide pour qu'une solution soit trouvée rapidement dans le cadre de l'acquis (...) Le Conseil européen demeure convaincu qu'un règlement juste, viable et fonctionnel est possible pour le 1er mai. Il invite instamment toutes les parties à rester fermement déterminées à faire aboutir le processus de négociation avec la collaboration des gouvernements de la Grèce et de la Turquie".

Enfin, ''le Conseil européen réaffirme sa préférence marquée pour l'adhésion d'une Chypre réunifiée à l'UE et rappelle qu'il est prêt à prendre en considération les conditions d'un tel règlement, conformément aux principes qui sous-tendent l'UE''.

M. Karamanlis a d'ailleurs souligné ce dernier point du texte des conclusions précisant le rôle exact de la Grèce et de la Turquie dans le cadre des négociations à Lucerne, rappelant que la Grèce est là pour aider et soutenir toujours en concertation avec le président chypriote, Tassos Papadopoulos, et les dirigeants politiques chypriotes.

La décision sur le règlement de la question chypriote devra être prise par ceux qui sont assis à la table des négociations a dit M. Karamanlis. "Nous ne sommes pas ceux qui négocient. Cela veut dire que les parties directement intéressées sont celles qui ont à prendre les décisions, au cas où une solution pourrait être trouvée", a affirmé M. Karamanlis

Toutefois M. Karamanlis a rappelé que la solution de la question chypriote reste une priorité majeure pour la Grèce, Athènes souhaitant fermement qu'il y ait une solution viable et fonctionnelle sur la base des résolutions de l'ONU et de l'acquis communautaire. Revenant à la présence de M. Verheugen à Lucerne, M. Karamanlis s'est félicité de cette décision, du fait que le commissaire aura un rôle de ''garant de la compatibilité de l'accord avec l'acquis communautaire''.

Plus tôt dans la journée du Vendredi Costas Karamanlis s'était entretenu avec le commissaire européen à l'Elargissement, Guenter Verheugen, pendant 45 minutes sur la seule question du règlement chypriote et plus particulièrement sur les dérogations au droit communautaire que demande la partie turcochypriote. Le ministre et le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, respectivement MM. Molyviatis et Valinakis, ainsi que le porte-parole du gouvernement et ministre d'Etat, Theodore Roussopoulos étaient présents à la réunion. Aucune déclaration n'a été faite mais des sources de la diplomatie grecque avaient indiqué que M. Verheugen dans des déclarations récentes avec M. Molyviatis avait souligné que des écarts permanents en ce qui concerne l'acquis communautaire sont inadmissibles pour l'Union Européenne.

Le chef du gouvernement grec a eu, par ailleurs, un entretien avec le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Javier Solana au sujet de la situation dans les Balkans en général et au Kosovo en particulier ; les deux interlocuteurs concluant sur le constat que les actes de violence ne contribuent en rien à la paix et à la stabilité dans la région, et - en référence aux incendies d'églises orthodoxes et de mosquées au Kosovo - qu'il faut un respect du patrimoine culturel.

i-GR/ANA

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