Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

Au lendemain de l'arrestation du dictateur irakien, le président syrien Bashar al-Assad se rend en Grèce

Profile picture for user iNFO-GRECE
Από iNFO-GRECE,

Quelle mouche a piqué le gouvernement grec à recevoir le président syrien Bashar al-Assad en visite officielle au lendemain de l'arrestation de Saddam Hussein ? Plus proche soutien de l'ex-dictateur irakien, le non moins dictatorial homme fort de la Syrie était en visite officielle mardi à Athènes, reçu par le Premier ministre grec, Costas Simitis, le ministre des Affaires étrangères, Georgios Papandreou et par les chefs des partis de la gauche grecque.


La visite de Bashar al-Assad a commencé par un blanchiment de son image, la Grèce lui faisant l'honneur de lui demander à signer la Déclaration de la Trêve olympique. Lors d'une cérémonie en présence du ministre des Affaires étrangères, Georges Papandreou, Bashar al-Assad devenait ainsi le 28e chef d'Etat à signer la Déclaration.
M. Papandreou a qualifié cette signature de "message important en faveur de la paix", tandis que de son côté, M. Assad a salué cette initiative de la Grèce et a parlé de la "nécessité d'une initiative de paix internationale, qui débutera depuis la Palestine et l'Irak pour s'étendre dans le monde entier".

Plus tôt dans la matinée, M. Assad a rencontré successivement le Secrétaire Général du Parti communiste grec (KKE), Aleka Papariga, et le président de Synaspismos, Nicos Constandopoulos.

Lors d'une conférence de presse commune mardi soir, le Premier ministre grec, Costas Simitis, et M. Assad ont souligné la nécessité que la situation en Irak se normalise le plus vite possible. Le président syrien n'a pas souhaité commenter l'arrestation de Saddam Hussein, déclarent qu'il s'agit d'"une question irakienne" ; il a, en revanche, demandé le retrait des forces étrangères de l'Irak.

"Il faut donner, le plus tôt possible, la liberté au peuple irakien de décider sur sa constitution et élire son gouvernement", a encore estime M. Assad, tandis que le premier ministre grec complétait ce point en disant "qu'aussi longtemps que les incertitudes dureront, autant les attentats se prolongeront".

Se référant aux sanctions économiques et politiques annoncées par le président Bush contre la Syrie, M. Assad a indiqué que cette question est examinée par le congres syrien et ajouté qu'"il y a un dialogue continu avec les Etats-Unis qui ne s'est jamais interrompu. Nous sommes optimistes a propos de ce dialogue".

M. Assad a par ailleurs rappelé que la Syrie avait remis aux autorités turques 22 personnes suspectes d'avoir participé aux attentats d'Istanbul. Il a aussi souligné "l'amélioration des relations entre les deux pays [Syrie-Turquie]. Nous ne pouvons en voisins avoir des relations toujours tendues", a estimé le président syrien, précisant que les services des deux Etats collaborent au plan légal et technique pour lutter contre le terrorisme.

A propos de la place de la Grèce au Proche-Orient, M. Assad a dit que "la Grèce a la confiance du monde arabe" et il a invité le gouvernement grec à jouer un rôle positif pour la paix dans la région, notant toutefois qu'il ne voit pas des "initiatives sérieuses dans un proche avenir".

MM. Simitis et Assad ont par ailleurs expliqué avoir passé en revue la proposition de la Syrie auprès des Nations unies sur l'interdiction des armes de destruction massive au Moyen Orient. M. Simitis a exprimé son soutien à l'initiative syrienne et en a fait état de la nécessité "qu'il y ait un moyen applicable, contraignant et contrôlé afin qu'un pays ne puisse aider qu'un autre pays dispose d'armes de destruction massive".

Βαθμολογήστε πρώτοι αυτό το άρθρο