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M. Simitis s'explique sur la volte-face grecque dans la crise du Pacte de stabilité

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Από iNFO-GRECE,

"La Grèce a soutenu la Commission européenne dans la question du dépassement des déficits (autorisés) de la France et de l'Allemagne, mais elle devait en même temps prendre en considération le fait que le Conseil se clôture sans résultat ou s'il fallait qu'il aboutisse à un certain résultat, et c'est ainsi qu'elle a voté pour la proposition de la Présidence", a déclaré le Premier ministre, Costas Simitis, interrogé sur le vote grec sur le Pacte de stabilité mercredi dernier, lors du traditionnel déjeuner des correspondants de la presse étrangère en Grèce, affirmant que "la Grèce soutient le Pacte de stabilité et souhaite aussi que les solutions soient adoptées en commun".


Initialement contre l'exception demandée sur les dépassements par la France et l'Allemagne, et soutenant les sanctions demandées par la Commission Européenne, la Grèce a subitement changé de bord lorsqu'elle a vu que la Commission allait être mise en minorité, une courte majorité se dessinant autour de la Présidence italienne et du couple franco-allemand.

Le chef du gouvernement grec a ajouté qu'il avait parlé avec le président de l'exécutif européen, M. Prodi, lors de sa visite cette semaine à Athènes, évoquant la possibilité d'une nouvelle discussion sur le Pacte, et soulignant qu'il est évident qu'il existe des situations exceptionnelles expliquant des écarts budgétaires, tels que notamment les catastrophes naturelles. Il avait été proposé à ce sujet que soit établie une liste des dépenses à exclure du Pacte, a-t-il relevé. Sur ce point, a poursuivi M. Simitis, la Grèce était en désaccord au vu qu'il n'était pas question pour elle d'abandonner les principes du Pacte, considérant toutefois que celui-ci doit être mieux adapté et plus efficace.

Commentant de plus le climat de cette session précise des ministres européens, M. Simitis a rappelé que l'UE a toujours su dépasser ses moments de crise, notant toutefois que "l'image n'a pas été bonne, mais il a été constaté la volonté de tous que le Pacte continue à exister. Nombreux sont ceux qui veulent des améliorations des dispositions et une meilleure adaptation".

Interrogé par une journaliste turque sur les élections turco-chypriotes prévues le 14 décembre, et l'importance de ce scrutin, M. Simitis a observé que "la population qui vit dans les territoires occupés décidera de son destin, et quel que soit le résultat des élections il faut que soient relancées les concertations pour un règlement de la question chypriote sur la base du Plan Annan". Selon M. Simitis, la communauté internationale a fait savoir que la question chypriote doit être réglée conformément aux résolutions de l'ONU. "Ceci vaut pour la Turquie aussi, et pour quels que soient les dirigeants élus aux élections", a-t-il ajouté.

Répondant à une question sur la défense européenne, le Premier ministre a dit qu'il discuterait de ce dossier à Rome le 9 décembre avec son homologue italien, Silvio Berlusconi, et le lundi suivant - après le Sommet de Bruxelles - avec le Premier ministre britannique, Tony Blair.

Enfin, sur la sécurité des JO, le Premier ministre a été catégoriquement certain que tout était fait pour éviter tout incident, rappelant la collaboration de la Grèce avec le groupe des 7 pays et insistant sur le fait que "la coopération est bonne et les Jeux seront sûrs".

Concernant la politique intérieure, le chef du gouvernement et président du PASOK s'est dit certain que son parti sortira vainqueur aux élections législatives, affirmant qu'il restera à la tête du gouvernement, ne démentant pas non plus qu'il reposera sa candidature comme président du PASOK.

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