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Discussions Karamanlis - Annan à propos de Chypre

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Από iNFO-GRECE,

Le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, et Premier ministre grec, Costas Karamanlis, se sont entretenus mardi au siège de New York d'un certain nombre de questions régionales, dont l'Irak, le Kosovo et l'ancienne République yougoslave de Macedonia et surtout le dernier référendum pour la réunification de Chypre qui a eu lieu au début du mois.


M. Karamanlis a remercié le Secrétaire général de ses efforts sur la question de Chypre et a souligné le désir permanent de la Grèce pour la réunification de l'île et son soutien à la mission de bons offices de M. Annan.

Le Secrétaire général a convenu que le but doit demeurer la réunification, et il a indiqué qu'il était important que toutes les parties réfléchissent sur le point qui avait été atteint et sur ses implications. Il a informé le Premier ministre qu'il présenterait bientôt un rapport au Conseil de sécurité sur sa mission de dons offices et qu'il appartient désormais au Conseil de passer en revue la situation et les perspectives d'avenir.

Le mois dernier, les Chypriotes grecs avaient rejeté lors d'un référendum le plan proposé par Kofi Anna qui aurait conduit à la création d'un nouvel Etat de République unie de Chypre, composé d'un Etat constitutif chypriote grec et d'un Etat constitutif chypriote turc liés au sein d'un un gouvernement fédéral, tandis que les Chypriotes turcs l'avaient approuvé.

"Indépendamment des résultats du référendum du mois dernier pour la réunification de Chypre, il serait à l'avantage des communautés chypriotes grecque et turque de trouver une solution au problème", a dit M. Karamanlis lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre avec Kofi Annan.

Répondant à un correspondant qui rappelait qu'avant le référendum, le Secrétaire général avait indiqué qui si son plan échouait au référendum, il cesserait ses efforts de médiation concernant la réunification de la Chypre, M. Karamanlis a répondu qu'il n'était pas prêt à accepter des développements récents "comme point final", mais seulement comme phase dans le processus. "Des efforts devraient être renouvelés aussi longtemps que le problème de la réunification de l'île demeure", a-t-il dit. "Tous ses habitants -Chypriotes grecs et Chypriotes turcs - devraient bénéficier des fruits de l'accession européenne de l'île". Il a ainsi cru que le Secrétaire général a partagé cette opinion. Toutefois M. Karamanlis a dit qu'il n'était pas en mesure pour prévoir quand des efforts seraient renouvelés, mais que "tout le monde s'est rendu compte qu'il était nécessaire de fournir une nouvelle impulsion au processus".

M. Karamanlis a répété que "l'accession possible de la Turquie à l'Union européenne a servi non seulement les relations bilatérales des pays, mais également la perspective de transformer la région entière en région de paix, la stabilité, la coopération et la prospérité".

Concernant la présence de la force de maintien de la paix des Nations Unies sur l'île, il a dit qu'elle constituait la base de la stabilité et de la sécurité sur l'île.

Interrogé sur les obstacles entre la Grèce et la Turquie qui ont gêné l'amélioration des relations entre les deux pays, M. Karamanlis a mentionné la question du plateau continental. "Tandis qu'une bonne atmosphère, des relations personnelles et une confiance aidaient, il y avait également des problèmes objectifs qui doivent être traitées raisonnablement", a-t-il dit, estimant que le point de départ était maintenant meilleur que dans le passé. "Il y a - au moins en principe - la bonne volonté des deux côtés de changer le climat des décennies récentes, mais cela nécessite d'être vérifié dans la pratique. Maintenant que la volonté politique est là, on devrait voir si elle mène à la pleine normalisation des relations", a conclu M. Karamanlis.

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