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Karamanlis reproche une convergence économique fictive

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Από ANA-MPA,

Dans un discours prononcé lors du débat extraordinaire mercredi au Parlement sur "la marche de la Grèce dans l'UE", le président de Nea Dimokratia (ND), Costas Karamanlis, a présenté des thèses de son parti sur la future Constitution européenne. Sur fond d'un rappel historique des idées et des politiques pro européennes de la ND, M. Karamanlis s'est peu écarté des thèses officielles défendues par la Grèce au sein de l'UE. En revanche, il a été très critique sur le plan des résultats économiques et de l'utilisation des financements communautaires.


Préconisant que le projet de Constitution européenne élaboré par la Convention sur l'Avenir de l'Europe soit adopté le plus rapidement possible par la Conférence Inter-Gouvernementale (CIG), M. Karamanlis a estimé que la Constitution renforcera la participation des citoyens et promouvra l'intégration européenne dans de nombreux domaines à un moment historique pour l'Union Européenne.

Il faut toutefois des améliorations à ce texte, a souligné M. Karamanlis sans revenir sur des questions de fond, pour garantir le principe d'égalité entre les Etats-membres, renforcer la place de l'Europe au plan international, assurer la participation de la Grèce dans l'élaboration et la prise des décisions. L'objectif primordial est le caractère démocratique de la Constitution et le respect de l'égalité entre Etats-membres, dont la Commission européenne serait le garant.

Dans la ligne droite du gouvernement, la ND préconise, elle aussi, la création d'une armée européenne ouverte à tous les pays souhaitant y participer dès maintenant ou plus tard, ainsi qu'un renforcement de la sécurité aux frontières.

Passant au volet économique, M. Karamanlis a soutenu que la participation de la Grèce à l'UEM a eu lieu avec trop de retard et qu'elle ne s'est fondée que sur une convergence économique fictive, bien que le gouvernement ait eu à gérer des ressources économiques sans précédent, de l'ordre de 278 milliards d'euros au cours de sept dernières années.

"Aujourd'hui, la Grèce a touche le fond de toute mesure européenne sur le revenu, la compétitivité, la cohésion sociale et la qualité de la vie, les dépenses sociales (...) 3.500 milliards de drachmes sont perdus par an à cause de l'absence de transparence et de la bureaucratie. A mi-parcours du 3e CCA (Cadre communautaire de soutien), l'absorption des financements en est encore à ses débuts", a encore dit M. Karamanlis.

"Le KKE est accusé d'utiliser la langue de bois, mais notre langage est politique. Il n'y a pas plus langue de bois que le langage apolitique et neutre", a affirmé le Secrétaire Général du KKE (parti communiste grec), Aleka Papariga, critiquant les prises de position des leaders des deux grands partis politiques, PASOK et ND, au cours du même débat. Mme Papariga a déploré l'absence de toute analyse économique et de toute réponse sur les causes profondes du chômage, du fossé qui s'élargit entre les pays, de la stagnation dans le développement de l'UE et des prévisions optimistes constamment démenties par la réalité.

De son côté, le président de Synaspismos (communistes réformateurs), Nicos Konstantopoulos, a soutenu que le projet de Constitution pour l'Europe proposé par la Commission n'est pas ce dont a besoin l'Europe du XXIe siècle. Selon M. Konstantopoulos, la promotion de l'unification politique présuppose la notion de l'intérêt européen commun, qui selon lui n'existe pas actuellement car "les Etats membres, et plus encore les Etats membres puissants, envisagent différemment leur intérêt national".

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