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Visite du Président de Chypre en Grèce. Incertitudes sur la reprise des négociations dans le cadre de l'ONU

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Από ANA-MPA,

Le Premier ministre, Costas Simitis, a reçu au palais Maximou le Président de la République de Chypre, Tassos Papadopoulos, avec lequel il s'est principalement entretenu des dernières évolutions à Chypre et surtout de la possibilité que les négociations sur la réunification redémarrent. Les 'élections' turco-chypriotes dans le nord de l'île occupé par la Turquie figuraient également parmi les sujets examinés par les MM Simmitis et Papadopoulos.


S'adressant à la presse, M. Simitis a fait référence à la prochaine réunion de l'Assemblée générale de l'ONU et à l'entretien que M. Papadopoulos aura prochainement avec le Secrétaire Général, Kofi Annan, insistant encore une fois que la Grèce et Chypre "sont opposées a toute tentative de solution hors du cadre onusien". Les deux hommes ont répété que "notre but est de trouver une solution juste, viable et fonctionnelle sur la base des décisions de l'ONU et des acquis communautaires".

M. Simitis a souligné que la Grèce et les Chypriotes-Grecs doivent être prêts à la reprise immédiate des négociations sur la base du plan Annan, lorsque elle sera possible tout en ne manquant pas de souligner l'intransigeance du leader turco-chypriote, Rauf Denktash qui continue, a-t-il relevé, a être totalement soutenu par Ankara. M. Simitis a ajouté que "les 'élections' du 10 décembre dans les territoires occupés sont "illégales". Le Premier ministre a toutefois précisé que le côté grec et greco-chypriote "n'intervient pas" dans les résultats qui sortiront des urnes le 10 décembre mais continue à oeuvrer en ayant comme référence les données actuelles, a savoir l'attitude négative et intransigeante du cote turc et turco-chypriote.

Concernant la marche vers l'UE de Chypre, M. Simitis a dit que tout se passe normalement et que "Chypre pourra fonctionner comme Etat-membre de l'UE le 1er mai 2004".

De son côté, M. Papadopoulos a déclaré que cette rencontre a lieu dans le cadre des contacts réguliers entre les deux gouvernements pour une meilleure coordination des actions et d'une juste évaluation des évènements.

Interrogé sur la présence d'observateurs étrangers lors des "élections" dans les territoires occupés, M. Papadopoulos a répondu que "nous ne devons pas attacher à ce fait trop d'importance, car la présence de ces observateurs ne doit pas donner validité au résultat des 'élections'".

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