Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Panagiotis Beglitis, a regretté mardi l'emploi du mot ''Macédoine'' pour designer l'ARYM/FYROM dans l'accord signé par Washington et Skopje pour exclure des procédures de la Cour Pénale Internationale les citoyens américains.
M. Beglitis a indiqué que d'ores et déjà le chef de la diplomatie grecque, Georges Papandreou, a entrepris des démarches auprès de l'ambassadeur des Etats-Unis à Athènes, Thomas Miller, et a adressé une lettre à son homologue américain, Colin Powell.
Toutefois selon le porte-parole du ministère, l'emploi du mot "Macédoine" dans un accord bilatéral "en aucun cas ne signifie un acquis pour une solution finale à la question du nom, qui sera trouvée au moyen des concertations qui ont lieu dans le cadre de l'ONU". M. Beglitis a rappelé que le seul nom du pays voisin de la Grèce reconnu internationalement est "Ancienne République yougoslave de Macédoine".