Inauguration de l'exposition Théâtres et Stades antiques à Paris-La Défense

C'est en présence de l'ambassadeur de Grèce Dimitris Karaïtidis et de Gérard Nafilyan, administrateur de Sources d'Europe qu'a eu lieu mercredi midi 7 mai l'inauguration d'une superbe exposition de photographies de Platon Maximos sur les théâtres et stades antiques à la Grande Arche de la Défense, Paris. Présentée dans le cadre de la présidence grecque de l'Union européenne par le ministère de la Presse et des Médias et l'implication du Chef du Bureau de Presse de l'Ambassade de Grèce en France, Vassilis Karavassilis, l'exposition présente pour la première fois pas moins de 80 photos de théâtres et de stades antiques réunis.

Des lieux antiques connus, comme Olympie ou Délphes, jusqu'aux plus insolites, perdus dans des coins de verdure insoupçonnés, dans le nord de la Grèce ou en Asie mineure, ainsi qu'en Libye, Egypte, Syrie, Turquie, Jordanie, Bulgarie, FYROM, Albanie, le sud de l'Italie et Chypre. Les photos de Platon Maximos étonnent par leur simplicité et mettent le visiteur dans un rapport d'étroite liaison avec l'histoire, une histoire susceptible de rencontrer dans chaque coin de la campagne grecque au détour d'un chemin villageois.

L'ambassadeur de Grèce a remercié l'artiste et les organisateurs pour la qualité du travail présenté

Platon Maximos a parcouru pendant 15 ans ces lieux pour réunir ces "témoignages de pierre" comme il les appelle. "Pas seulement un talentueux maître de la photographie, mais aussi un artiste", a dit M. Karaïtidis dans son adresse. Une luxueuse édition présente l'ensemble des sites visités sur 350 pages superbement illustrées.

Lui-même originaire de Cappadoce en Asie mineure, Platon Maximos déclarait avec émotion à iNFO-GRECE que "c'est un témoignage d'amour pour la patrie dans laquelle je vis". Amer avec la France pour ce qu'il considère un "lâchage" au moment de la retraite grecque de l'Asie mineure, point de départ de la perte définitive de "cette partie millénaire de la Grèce", "un acte à un moment de l'histoire, avec lequel a disparu un hellénisme autochtone qui a traversé des siècles" ; il n'en garde pas pour autant rigueur et affirme nourrir une certaine sympathie pour la France où il a présenté le plus grand nombre d'expositions à l'étranger.

"Retourner sur ces lieux, et retrouver les traces de cette civilisation disparue, me rendait fier mais aussi m'attristait", dit Platon Maximos.

i-GR/AE, photo AK