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La guerre des 'révélations' entre droite et gauche s'intensifie.

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Από iNFO-GRECE,

A peine la famille Mitsotakis, Dora Bakoyannis et son père Constantinos, ancien Premier Ministre et Président honoraire de Nea Dimocratia (ND), principal parti de l'opposition conservatrice, a pu contrer les attaques de Costas Laliotis, ancien ministre des Travaux Publics et de l'Aménagement du territoire et actuellement Secrétaire du Comité Central du Parti socialiste, pour financement occulte de son parti et d'enrichissement personnel, que, cette fois, le feu vient d'un de ses anciens conseillers, Nikos Gryllakis, qui fait sensation avec les publications anticipées d'extraits de son livre qui doivent assurer sa promotion en cette période de fêtes. Le passé politique des deux grands partis de la scène politique grecque n'en finit pas d'être déterré à chaque approche d'élections. Le parti de la droite Nea Democratia aurait selon les publications "acheté" des documents compromettants sur les personnalités du Parti socialiste en échange de l'acquittement des intermédiaires.

Ainsi, le général à la retraite Gryllakis, ancien conseiller personnel de Constantinos Mitsotakis, soutient dans les extraits de son livre publiés ce matin par les éditions dominicales d'Ethnos et de Vima, que dans la période 1989-1993 il était intervenu sur ordre de l'ancien Premier Ministre auprès de l'avocat Giannis Mantzouranis pour que ce dernier donne ses informations sur les comptes suisses de Menios Koutsogiorgas, ministre et cadre influent du Pasok (Parti socialiste) à l'époque des faits.

En toile de fond des révélations revient le fameux scandale du mystérieux banquier Koscotas dont l'écroulement de l'éphémère empire avait entraîné dans sa chute le Pasok et son leader de l'époque Andreas Papandreou.

L'avocat Giannis Mantzouranis, proche d'Andreas Papandreou et secrétaire du Conseil des Ministres, était à l'époque des faits en détention provisoire dans le cadre de l'affaire Koscotas. Sentant que le Pasok allait perdre les élections, Mantzouranis aurait cherché, selon le général Gryllakis, à vendre ses informations sur un encaissement de 2 millions de dollars par Koutsogiorgas sur un compte suisse contre une promesse de relaxation en cas de victoire de Nea Dimocratia aux élections et contre une prime de 20 millions de drachmes.

Gryllakis soutient que le montant demandé serait sorti des caisses du parti et donné à l'avocat de Mantzouranis en échange d'un rapport manuscrit de 19 pages sur les comptes de Koutsogiorgas.

Les principaux acteurs impliqués dans l'histoire ont immédiatement démenti la version donnée par Gryllakis qui, après les allégations de Mantzouranis lui-même comme quoi une telle affaire aurait pu se conclure, à l'insu de lui-même et du parti de ND, entre son avocat et le général Mantzouranis pour leur bénéfice personnel, risque de se trouver en arroseur arrosé.

En tout cas, la publication des "révélations" de Gryllakis vient alimenter les rumeurs d'élections anticipées avant la fin du mandat du gouvernement actuel lequel coïncide avec la tenue des Jeux Olympiques de 2004.

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