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15 août 718 : échec du second siège arabo-musulman de Constantinople.

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[i] [center][b][u]15 août 718 : échec du second siège arabo-musulman de Constantinople[/u][/b][/center]
Léon III l'Isaurien (675-741), usurpateur et futur iconoclaste, est l'empereur d'Orient depuis cinq mois. Le 25 mars 718, l'empereur l'usurpateur Théodôssios III l'Éphésien, avait été contraint d'abdiquer et se fit moine.
L'armée arabo-musulmane de Maslama, part de la Galatie, en Asie Mineure là où des Gaulois s'étaient arrêtés et fondus avec les Hellènes. La carnation de lait de ce peuple hellénisé les fit appeler Galates. Ankyra-Ankara étant la capitale, visitée en 50 ap. J-C par l'apôtre Pierre, et en 51 par l'apôtre Paul, qui leur adressa l'épître aux Galates. L'armée des Arabo-Musulmans marchait vers l'Helléspont, et le port d'Abydos, pour passer en Europe et conquérir Constantinople, par le passage le plus étroit de l'Helléspont.
La ville d'Abydos est citée par Homère. Xerxès Ier Khchayarcha (486-465 av. J-C), en 480 av. J-C, y établit le pont de bateaux pour faire passer en Thrace sa gigantesque armée (300 000 soldats), attaquant les Grecs, par la seconde guerre médique.
La légende rapporte que Léandros, jeune homme d'Abydos, amant d'Hérô, prêtresse d'Aphrodite qui habitait Sestos « en face », de l'autre côté de l'Helléspont, nageait à travers le détroit, vers la lampe qu'elle tenait au-dessus de sa tête pour le diriger. Une nuit l'orage éteignit sa lampe. Léandros perdit son cap et se noya. Au matin, voyant le cadavre de son amant échoué au pied de sa tour, Héro se suicida en se jetant dans le vide. Les femmes de bronze demi-nues, tenant au-dessus de leur tête une lampes (comme autour de l'Opéra de Paris) rappellent dans nos villes l'amour mortel de ces deux jeunes gens. Byron renouvela avec succès l'exploit de Léandros. Il en fit un poème.
Mais, revenons à l'Histoire...
Les Arabo-Musulmans passèrent en Thrace en 717. ils établirent le siège de Constantinople le 15 août. Malgré les assauts, leurs nombreux renforts, ils ne purent franchir les murs de la Ville-reine, la Vassilévoussa. La chaîne fermant le port, la flotte de guerre byzantine et le feu grégeois continrent et vainquirent la nombreuse flotte arabo-musulmane qui attaquait la Ville par la mer. La disette, les fièvres, peut-être la peste, épuisèrent les assaillants Arabo-Musulmans.
Après un an de siège, le 15 août 718, ils battirent en retraite. Leurs malheurs furent aggravés par une tempête qui détruisit nombre de vaisseaux de transport avec le gros de leur armée.
Une fois de plus, l'Hymne acathiste avait été chanté par les assiégés (comme en 678, après six ans de siège).la protection de la Ville par la Panaghia se confirma une fois de plus pour les habitants.
L'historien Charles Diehl écrit : « … événement du bien autre portée que la victoire remporté quinze ans plus tard (732) par Charles Martel dans les plaines de Poitiers. L'élan arabe avait été définitivement brisé, et les Byzantins pieux pouvaient à juste titre s'enorgueillir de voir Dieu et la Vierge protéger toujours fidèlement la ville et l'empire chrétien».
(La première expédition arabo-musulmane contre Constantinople eut lieu en 669 c'est alors que périt le dernier compagnon de Mahomet, le chef Abou Ayoub.)
Cette retraite-défaite est considérée comme importante par les historiens. Elle arrêta l'expansion musulmane en Europe balkanique pendant près de sept siècles. Les Arabo-Musulmans ne reviendront plus sous les murs de Constantinople; Ils resteront au-delà de la chaîne montagneuse du Taurus d'où ils tenteront de mener le djihad (combat dans la voie de Dieu, alias Guerre sainte), contre les non mahométans. La frontière byzantine correspondait alors à la Cappadoce, au rôle majeur dans l'Eglise, avec le Pères cappadociens, au IV ème s. ap. J-C. Lointaines, ces provinces avaient le nom d'«akrai » (extrêmes). Il nous en reste la légende de Dighénis Akritas (homme des marches, issu de deux races ) et tout le cycle des poèmes héroïques acritiques.
Les Arabo-Musulmans avaient franchi les colonnes d'Hercule, au détroit de Gibraltar,dès 711, pour conquérir l'Espagne. En 719 les Arabo-Musulman franchiront les Pyrénées, pour la première fois en 719.
Á cette époque, l'empire turc couvre la région des steppes. La religion est un chamanisme aux deux divinités naturelles : le Ciel bleu et la Terre brune. L'écriture est runique. Dans un peu plus de sept siècles tombera Constantinople. [/i]

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