l'inadmissible molesse de la Grèce en Egée

Effectivement, cette "molesse" est vraiment exaspérante, mais n'est ce pas "le prix à payer" pour être chouchoutés par Bruxelles..? Personnellement, je refuse cette position d'assujettissement de toute part, mais cela n'a pas l'air d'être le cas de la plupart des citoyens grecs. Depuis 30 ans c'est comme ça et je pense que le pays a pris la pente pour de bon...

Gia sou efy,

Voici quelques explications tirées d'un de mes précédants post :

Re: Encore des violations de l'espace aérien grec
Auteur: Nikolaki (---.otenet.gr)
Date: 8 octobre 2005, 11:48

- La Grèce se base sur des textes juridique internationaux qui reconnaissent le droit des iles à bénéficier de leur propre plateau continental (i.e. les 12 miles marins s'applique non pas à partir du continent mais de toute terre appartenant au pays, même les rochers. On comprend donc mieux l'interet que porte la Turquie à des petits ilots ...)

- La Turquie n'a pas signé ces textes mais applique la loi des 12 miles marins en mer noire (au delà même de la signature de l'acte, cette loi demeure la convention de base). Pour elle la mer égée est "un cas à part" car c'est une mer fermée. Reconnaitre le principre des 12 miles marins signifierait pour elle une perte de contrôle évidente. lA Turquie ne souhaite donc pas signer ces textes de lois et préfère une solution négociée avec la Grèce (sur quel fondement ?????)

- Si comme la Turquie, la Grèce ne reconnaisait pas le droit des iles à bénéficier de leur propre plateau continental, la mer Turque irait de ses côtes jusqu'à ...... l'ile de Andros !!!!! en d'autre termes, de très nombreuses iles seraient "encerclées" par des mer contrôlées totalement par le gouvernemen,t et les militaires turques !!!!

Bref, depuis le milieux des années 80 (ou 90, je sais plus) on en est à là. La Grèce, à juste titre ne souhaite pas rentrer à la table des négociation puisqu'elle ne souhaite pas négocier des points qui touchent à sa souvairenaité (quoi de plus normal). Le gouvernement Turque continue donc d'adopter les rêgles internationales quand ça lui chante et fait figure d'exeption pour certains cas (Chypre, la reconnaissance du territoire grec...).