« La France se tiendra aux côtés de Chypre dans ses efforts pour parvenir à un règlement du problème chypriote », a déclaré mercredi le président Dimitris Christofias, exprimant le sentiment que lui a laissé Nicolas Sarkozy, à la fin du repas de travail qu'il a eu avec le président français à l'Elysée à Paris.
Les deux présidents ont discuté durant une heure de la question chypriote, des relations bilatérales, de parcours d'adhésion de la Turquie et les questions concernant l'UE.
S'adressant aux journalistes après le déjeuner, le Président Christofias a déclaré être heureux, ajoutant qu'il a noté « la pleine compréhension du problème chypriote. »
« La France - lui a assuré le président Sarkozy - sera aux côtés de Chypre de la première minute de la journée à la dernière, tous les mois et toutes les années, défendant les principes qui permettent à Chypre de retrouver son droit sur des bases justes. »
En ce qui concerne les relations bilatérales, le Président Christofias a déclaré qu'elles sont très bonnes. « Nous avons autorisé nos ministres respectifs des Affaires étrangères d'être en contact permanent de sorte à pour préparer la documentation et les accords à signer, au plus tôt possible », a-t-il dit.
Le président chypriote à rappelé à cet égard que, le 7 Novembre à Chypre inaugurera le nouvel aéroport de Larnaca, qui est une construction française. « Je pense que cela en dit beaucoup », a-t-il fait remarquer.
Interrogé sur l'avancement des discussions sur la résolution du problème chypriote, le président Christofias a déclaré que les pourparlers continuent, constatant néanmoins que. « en fonction de ce que nous avons devant nous aujourd'hui, nous serons confrontés à de sérieuses difficultés, s'il n'est pas à des graves difficultés », a-t-il dit, ajoutant : « je espère que nous les surmonterons. »
M. Christofias a confirmé à cette occasion que le rendez-vous prévu avec le leader chyproturc Mehmet Ali Talat dans le cadre de pourparlers directs sur la résolution du problème chypriote, a bel et bien été annulé.
« Il y a besoin d'un plus grand respect mutuel entre les parties, sauf que cela a manqué de l'autre côté », a souligné le président chypriote, ajoutant, toutefois, que « nous devons, nous aussi, être prudents avec nos réactions. Je l'ai dit à plusieurs reprises que, après de tels événements, qui doivent certes nous tenir éveillés, attention de ne pas tuer, avec [nos réactions], tous les efforts. »
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