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Les Grecs pensent toujours que l'ennemi vient de l'extérieur et c'est devenu la troïka,

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Soumis par tintin le
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bonjour
ou en est la gréce..

le déficit public a été réduit, de 15,8 % à 9,3 % du produit intérieur brut (PIB) entre 2009 et 2011. Tout comme le déficit primaire (hors intérêts de la dette), tombé de 10,6 à 2,4 % du PIB en deux ans. " Peut-être était-ce trop rapide ", s'interroge Georges Papaconstantinou, ministre des finances de M. Papandréou.

Cette performance saluée par les créanciers du pays a eu un revers : le mémorandum signé entre le gouvernement grec et la troïka, en échange d'un premier prêt de 110 milliards d'euros, est devenu synonyme de sacrifices et de sanctions, alors que l'essentiel du plan portait sur des réformes structurelles.

Progressivement, au fur et à mesure que la récession s'aggravait, le mémorandum a incarné pour une majorité de Grecs la source de tous leurs maux. " Il y a eu une diabolisation du mémorandum, constate Panos Carvounis, le représentant de la Commission européenne à Athènes. Les Grecs pensent toujours que l'ennemi vient de l'extérieur et c'est devenu la troïka, alors que les vrais ennemis sont les corporatismes étatiques et les spéculateurs. "

" Les Européens nous ont accordé une aide jamais donnée en Europe, explique Théodore Pangalos, qui était vice-premier ministre de MM. Papandréou et Papadémos. Mais il y a eu des maladresses. Ces apparitions trimestrielles du comité de contrôle de la troïka, qui allait dans les ministères, ont plutôt créé des problèmes. Il fallait un contrôle politique à Bruxelles. On a eu un contrôle de fonctionnaires.

Lundi, M. Samaras avait pris la plume pour expliquer à ses ministres : " Notre préoccupation essentielle est la création d'une administration efficace et fonctionnelle, débarrassée de ses problèmes chroniques. " Il n'est pas le premier chef de l'exécutif à tenir ce discours qui, jusqu'ici, s'est peu traduit dans les faits.

Costas Caramanlis (Nouvelle Démocratie, droite), premier ministre de 2004 à 2009, avait promis de belles réformes qui n'ont jamais vu le jour, il a au contraire augmenté le nombre de fonctionnaires et leurs salaires. Sous la pression de la troïka, le gouvernement de Georges Papandréou (Pasok, socialiste), entre octobre 2009 et novembre 2011, a pris des mesures importantes (retraites, décentralisation) mais les lois qui en ont découlé ont peu été appliquées.

" Quand je suis arrivé chez le premier ministre, explique un ancien conseiller économique de Lucas Papadémos (qui a succédé à M. Papandréou en novembre 2011), j'ai fait compter le nombre de lois adoptées et appliquées. Seulement 22 % des lois étaient entrées en application ! "

" Le gouvernement n'était pas entièrement engagé derrière le mémorandum, explique M. Papaconstantinou. Des ministres faisaient passer les lois en rendant responsable la troïka. En coulisse, ils faisaient en sorte de les rendre inefficaces. Une fois la loi votée, il faut rédiger les décrets d'application qui concernent parfois plusieurs ministères. C'est assez facile de faire traîner les choses et de prévoir des dispositifs qui rendent difficile l'application de la loi. J'ai entendu un ministre s'interroger, à propos de la réforme du droit du travail : "Va-t-on faire en sorte que la loi devienne efficace ?" "

En arrivant à Athènes un jour de printemps, la task force découvre avec stupeur un projet de loi de 1 000 pages sur la réforme de l'administration, que le ministre n'avait jamais évoqué devant eux. " On s'est fait balader !, reconnaît, amer, un fonctionnaire européen. Ce qui intéressait le ministre, c'était l'affichage des réformes. Le nouveau gouvernement ne doit pas se contenter de discours rhétoriques. Mais il faut aussi convaincre les Grecs que les réformes sont utiles pour le pays et pas pour les créanciers. "

La pédagogie de la crise et l'autocritique ont fait défaut au gouvernement grec comme aux Européens. " Il faut être deux pour danser le tango. Dans la crise grecque, les deux danseurs ont échoué, commentait l'ancien sherpa de Lucas Papadémos, Gikas Hardouvelis, fin juin. Les Grecs ont refusé de mettre en oeuvre rapidement les réformes ; la ligne dure des Européens a cru de façon erronée que la crise disparaîtrait s'ils corrigeaient la discipline budgétaire longtemps négligée de la zone euro. " La troïka doit revenir à Athènes le 26 juillet. On verra alors si M. Samaras et la troïka ont fait des progrès en tango grec.

http://www.lemonde.fr/journalelectroniq…

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SARVANIC

En réponse à par emmanouil

Bonsoir, il serait étonnant que la suisse fasse une exception pour la Grèce,un poids deux mesures .Il faut revenir sur terre et arretter de rever. Dans tous les pays ,il y a des fraudeurs pas seulement en Grèce.Il faudrait changer les règles.Je vous pose une question .QUI controle les états ???LES BANQUES.Quand une personne est ruinée pour divers raison .Il est dans la rue entrain de faire la manche mais quand une Banque n'a plus d'argent ,les états vol à leurs secours et qui paie le peuple et toujours le peuple .Bonne soirée

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dim 02/09/2012 - 22:48 Permalien

que les banques et entreprises amères loques tablent sur la Grexit, une sortie de la Grèce de l'Euro ! Ils se demandent comment ils pourront continuer à faire des affaires avec les Héllènes et dans quelle devise !

http://trends.knack.be/economie/nieuws/…

Les entreprises américaines se préparent pour la sortie de la Grèce de l'€

Alors que la Grèce cherche désespérément à éviter la faillite, certaines entreprises américaines se préparent à un départ de ce pays méditerranéen de la zone Euro

FESF: "crise de l'euro peut être plus dans deux ans,
A indiqué que le principal journal américain The New York Times.

Selon la Bank of America Merrill Lynch, possibilité d'envoi de camions remplis d''argent à la frontière grecque , afin que les clients des employés de banque et les fournisseurs puissent continuer à payer dans le cas où il n'y a plus temporairement d'argent disponible dans le pays.

Le constructeur automobile Ford a son ordinateur qui est configuré pour être en mesure de travailler immédiatement avec une nouvelle monnaie grecque.

JPMorgan Chase compte créer une poignée de sociétés américaines qui seront prévues pour faciliter une nouvelle drachme en Grèce ou toute autre monnaie qui succédera l'euro dans d'autres pays.

conseils

Selon le journal de premier plan, personne ne sait quelle serait l'étendue de l' l'impact d'une Grexit , Mais les grandes banques américaines ont déjà conseiller leurs clients sur la façon dont ils devraient se préparer à une rupture de la zone euro actuelle.

Un sondage réalisé cet été par la firme de consultants Conseil Executive Board montre que 4/5 clients interrogés s'attendent à ce que la Grèce quitte la zone euro. Un 1/5 d'entre eux s'attend à ce que d'autres pays suivent.

Tout cela contraste fortement avec les garanties de politiciens européens que la crise est gérable et que la zone euro peutt être gardée en l'état . (KVDA)

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mar 04/09/2012 - 00:51 Permalien
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el griego

En réponse à par SARVANIC

Tout le monde sait que les Helvètes ne sont pas racistes du tout avec l'argent étranger déposé chez eux ! Ce qui peut expliquer en partie la prospérité de ce pays alpin ! Mais ils n'ont plus le choix ! Le monde entier veut avoir les données des déposants chez eux et est prêt à les acheter !

http://www.lemonde.fr/economie/article/…

http://www.lesechos.fr/economie-politiq…

La Grèce peaufine les derniers détails avec la Suisse

http://www.lessentiel.lu/fr/economie/st…

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mar 04/09/2012 - 01:11 Permalien
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Alison

En réponse à par el griego

Bonjour el griego,

pour faire court... Septembre avec les anciens ou nouveaux scénarios psychoses mais je vais vous décevoir la Grèce ne sortira pas de l`Euro.
L`Europe financera toujours la Grèce mais elle va couter moins chère... Pour la Suisse.... Il n`y a pas qu`elle qui héberge mais beaucoup d`autre sans aller très loin, Liechtenstein.

Alison :)-D

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mar 04/09/2012 - 16:32 Permalien
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el griego

En réponse à par Alison

good evening Alison,

Ce sera à l'encontre du peuple allemand qui rêve tout bonnement de foutre les grecs dehors de l'€ !

http://trends.knack.be/economie/nieuws/…

(td) 3/4 des Allemands veulent voir les Grecs en dehors de l'€-zone
Par contre, on doit noter que les Italiens et les Espagnols sont pour leur maintien

1/4 seulement des Allemands pense que la Grèce devrait rester dans la zone et / ou obtenir une aide de l'étranger . Selon un sondage du Financial Times britannique réalisé auprès de 1.000 adultes en Allemagne, en Italie, en Espagne, en France et au Royaume-Uni.

La Chancelière allemande Angela Merkel doit décider si elle accepte d'accorder un délai supplémentaire à la Grèce et / ou donner de l'argent en pour mettre ses finances en ordre.

Le sondage montre également que 26 % des Allemands interrogés estiment que la Grèce ne sera jamais à même de rembourser l'aide financière d'urgence;. Près de la 1/2 ne pense pas que ce pays du sud de l'Europe ne sera jamais en mesure de réformer assez son économie pour s'affranchir de l'aide internationale.

(tu) Par contre, les Italiens et les Espagnols sont remarquablement positifs ensemble.. 57 % des Espagnols estiment que les Grecs seront en mesure de rembourser leur prêt d'urgence, les Italiens, même 77 %. Les deux pays ont également confiants qu'Athènes puisse réformer avec succès son économie nationale.

A noter également que les personnes interrogées dans les 4 pays estiment (tu) que leurs dirigeants peuvent sortir l'€ de ses problèmes , tandis que près de la 1/2 des Britanniques pense (td) le contraire. (KVDA)

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mar 04/09/2012 - 20:43 Permalien
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alex

En réponse à par el griego

L’emploi croît en Allemagne mais creuse les inégalités
Le 2012/08/29 à 08:00

Connue pour être le pays de l’emploi précaire avec ses mini-jobs à 400 euros mensuels, le travail à temps partiel des femmes et l’absence de SMIC, l’Allemagne n’en progresse pas moins dans la création d’emplois à durée indéterminée. Plus d’un demi-million de postes supplémentaires ont ainsi vu le jour en 2011, permettant ainsi à la république fédérale de recouvrer le niveau de 2001.

Jamais les entreprises allemandes n’avaient autant embauché depuis le début de la crise. 610 000 emplois ont été créés au cours de l’année 2011 portant à 23, 67 millions le nombre d’actifs.

A signaler qu’il s’agit d’emplois à durée indéterminée d’au moins 21 heures hebdomadaires et dont les deux-tiers sont des plein-temps.

Pour l’agence nationale de l’emploi (Bundesagentur für Arbeit, BA), ces statistiques rendues publiques au cours de l’été tordent le cou à bien des idées reçues. Le marché de l’emploi allemand ne serait pas autant miné par la précarité que voudraient le faire croire les syndicats. Il n’empêche que pendant la même période, le nombre des emplois précaires, (mini-jobs rémunérés 400 euros par mois, CDD et intérimaires) a augmenté de 80 000. Ce sont aujourd’hui près de huit millions d’Allemands soit 22% des actifs qui se trouvent dans cette situation.
Chômage technique

Ce qui reste salué par les entreprises comme une flexibilisation du marché du travail n’en inquiète pas moins les observateurs. Cette précarisation de l’emploi devrait s’accentuer au cours des prochains mois au regard des premières annonces de chômage technique faîtes par certains groupes comme Opel, Thyssen Krupp… en prévision de la récession économique. Cette mesure à laquelle l’industrie allemande avait eu recours en 2009 pour prévenir les licenciements massifs, pourrait s’étendre aux sous-traitants comme l’équipementier Schaeffler.

Le syndicat IG Metall lui-même se résout à approuver la possibilité d’avoir recours au chômage technique pendant une période de 24 mois contre les six mois prévus dans les conventions collectives. Une dérogation qui devrait permettre comme au plus fort de la crise de préserver les indicateurs du chômage.

Car si le taux de chômage a baissé de 2,2 % en juillet dernier par rapport à 2011, pour atteindre un niveau de 6,8 %, il n’en avait pas moins augmenté de 2,4 % depuis juin. Le sous-emploi de son côté a progressé d’un point en un mois pour atteindre un taux de 9 % (chômage technique non compris). « Les tendances de fond du marché de l’emploi allemand restent positives dans leur globalité mais il en ressort des signes d’un ralentissement de son évolution », a noté lors de la présentation des statistiques Frank-J. Weise, président de l’agence nationale pour l’emploi. Une agence nationale pour l’emploi qui peine cependant à trouver des candidats pour les 500 000 postes vacants (soit 8000 de plus qu’en 2011) dans de nombreux secteurs tels que la métallurgie, la méchatronique, l’électronique, la construction mécanique, la logistique, le commerce et la santé.

http://www.actu-cci.com/emploi-travail/…

El Griego faut pas croire qu en Allemagne.les travailleurs roulent sur l or,il y a plus de 8 millions qui touchent un salaire de misere normal.alors lorsqu ils entendent qu en Grece des fonctionnaires et des retraites touchent plus de 2000 euros d en un Pays en faillite depuis 3 ans,ils en ras la patate surtout que leur bassine que le salaire minimum grec est toujours 20 a 30% superieur a celui de l Espagne ou du Portugal

Alors faut les comprendre.moi je l ai comprend

Car cette politique de bas salaire c est un socialo qui la mis en pratique ,notre philhellene Gerhard Schröder ,un homme qui a fait bien des choses pour la Grece comme son entree dans la zone euro

Il est l’architecte des réformes les plus radicales que l’Allemagne ait connues cette dernière décennie : refonte des allocations de chômage en un forfait de base de 345 euros, introduction d’une dose de capitalisation dans le système de retraite dont les montants ont été gelés, prestations médicales revues à la hausse, instauration de mini-jobs à 400 euros sans indemnités maladie… Aucun secteur-clé de l’Etat Providence n’a été oublié. 7 ans après la fin de son dernier mandat en tant que chancelier d’Allemagne, Gerhard Schröder est fier de son bilan. « L’Allemagne était l’homme malade de l’Europe. Aujourd’hui, le pays est guéri »,

extrait d un article ou l ancien chancelier parle de la Grece

Gerhard Schröder récuse les politiques d’austérité en Grèce L'ex-chancelier allemand, à l'origine d'une refonte de la protection sociale outre-Rhin, admet que la rigueur étrangle l'économie grecque. Pour être acceptées par la population, les réformes doivent être plus étalées dans le temps.

ou il dit

Le véritable problème n’est pas la Grèce » Depuis quelques mois, le débat fait rage entre Bruxelles et Athènes : le pays mérite-t-il un délai supplémentaire pour mener à bien certaines réformes ? La chancelière Angela Merkel s’y refuse…contrairement à M.Schröder : « Il faut donner du temps aux responsables politiques pour réaliser ce qu’on attend d’eux. » Le ton de l’ex-chancelier risque également de déplaire aux citoyens allemands, dont 54% aspirent à voir la Grèce quitter la zone euro. L’effort fiscal réalisé par Athènes, estimé à 20% du PIB national (augmentation d’impôts et coupes budgétaires cumulées), est sans précédent, rappelle-t-il. « Le véritable problème n’est pas la Grèce, évacue l’ex-dirigeant. Ce n’est pas une crise monétaire, mais une crise politique » qui se dénouera selon lui grâce au traditionnel moteur franco-allemand.

http://www.euractiv.fr/gerhard-schroede…

Le mode emploi de rigueur de Gerhard Schröder a fait un malheur au MEDEF

Et il fait rêver les patrons français : « S’il y a un programme que nous adorons, c’est l’agenda 2010 », lâche Laurence Parisot. A la tête du Medef pour encore un an, la patronne des patrons attend de l’ex-chancelier les « recettes » pour « copier-coller » le modèle allemand en France. Raté. Les réformes de Gerhard Schröder ne s’exportent pas sous forme de kit. « Le modèle allemand ne peut pas être transposé tel quel. Chaque nation doit choisir sa voie », fait savoir l’ex-chancelier, conscient des différences « d’expression politique » à travers l’Europe. Les économies des 27 ont le devoir d’être « plus compétitives », mais cet objectif commun ne doit pas reposer sur une politique d’austérité brutale. « La rigueur seule ne permet pas de dépasser la crise », reconnaît M.Schröder, à l’aune de l’exemple grec.

Heureusement que Schröder a calmer l enthousiasme de la patronne du MEDEF mais je crois que pour la France et les Francais sous Hollande 1er,le copier coller allemand va qu en meme y etre appliquer

Gerhard Schröder adore la Grece c est connu de plus il etait le mois passer en vacance a Cos

Il dit des choses a contre courant de ce qui se dit en Allemagne et de plus il montre qu il connais tres bien la situation reelle en Grece et comment elle fonctionne

http://www.youtube.com/watch?v=isZ2yb3_…

Tu vois Tsirigo que j aime bien les socialos,oui je sais ,tu va me dire que j aime bien le socialo qui travaille pour les parrains de gazprom ahahhahah

Ta leme

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mar 04/09/2012 - 22:05 Permalien
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Alison

En réponse à par el griego

Ah ce que disent les sondages qui interrogent des personnes le lendemain d`un tabassage médiatique... Malheureusement quel peuple est encore souverain dans son pays et surtout est il entendu par ses dirigeants,

La découverte fin 2010 d’importantes réserves de pétrole et de gaz nature en mer Egée/
David Hynes, l’expert en ressources pétrolières de l’université de Tulane (Nouvel-Orléans) a confié récemment à un auditoire à Athènes que la Grèce pourrait potentiellement résoudre sa crise et rembourser toute la dette publique via les nouveaux gisements de gaz et de pétrole découverts.
Il estime que cela pourrait rapporter au pays plus de 300 milliards d’euros sur 25 ans,.
Mais au lieu de cela, le gouvernement grec est contraint d’accepter des remaniements ministériels, des réductions de salaires et des suspensions du versement de retraites pour obtenir un deuxième prêt de la part de l’UE et du FMI, ce qui ne fera que conduire le pays plus profondément encore sur le chemin du déclin économique.
Il est notoire que les dirigeants du FMi et de l’UE, demandent que la Grèce vende ses ports et ses entreprises publiques, parmi lesquelles bien sûr les compagnies pétrolières d’Etat,
Hillary Clinton est venue en personne à Athènes pour assurer les intérêts des Etat-Unis et de son époux...

L`asservissement se pratique au niveau des peuples mais aussi au niveau des nations y compris en Europe !

Étienne De La Boétie (1530-1563):

Pour être esclave,
il faut que quelqu'un
désire dominer et...
qu'un autre accepte de servir.

Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l'élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race.

De qui est ce constat, si lucide qu'il place la tyrannie de la démocratie avant celle de la dictature et celle de la monarchie ; tellement clairvoyant même qu'on le dirait digne d'un camarade anar ?

De Étienne de La Boétie, philosophe, poète et ami de Montaigne, né en 1530 surnommé par certain le Rimbaud de la pensée (car mort aussi jeune que lui et écrivant avec autant de fulgurance).

Pour être esclave, il faut que quelqu'un désire dominer et... qu'un autre accepte de servir !

Dans son Discours de la servitude volontaire http://www.1001nuits.com/livre/1001-nui…, écrit alors qu'il avait moins de 20 ans, il analyse les rapports maître/esclave, qui de tout temps ont été une constante des sociétés humaines. Sa thèse est que nous ne sommes en esclavage que parce que, quelque part, nous le voulons bien ; car cet esclavage, dit-il en substance, ne peut être uniquement expliqué que par notre lâcheté, car les opprimés sont mille fois plus nombreux que les oppresseurs.

Sa réflexion, qui à bien des points de vue reste très moderne, peut nous éclairer sur des situations auxquelles nous sommes tous un jour ou l'autre confrontés, comme par exemple la décision de son assujettissement personnel à la servitude du salariat, les raisons de la résignation collective, la peur de ne plus être lié à un patron par un contrat de travail comme un vassal à son suzerain...

Il pose notamment la question de notre rapport à la liberté, à savoir : jusqu'à quel point elle fait partie intégrante de notre être (et donc dans quelles limites elle nous est due), expédiant la réponse en une formule lapidaire, associant indissolublement les concepts de servitude et d'injustice.

À vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n'y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté est donc naturelle ; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre [...] Si par hasard il naissait aujourd'hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu'au nom de l'une et de l'autre, et qu'on leur proposât d'être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ? Sans aucun doute, ils préféreraient de beaucoup obéir à la seule raison que de servir un homme [...] La liberté, les hommes la dédaignent uniquement, semble-t-il, parce que s'ils la désiraient, ils l'auraient ; comme s'ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu'elle est trop aisée.

[b]Diviser pour "mieux" régner.[/b]

À cet esclavage volontaire, il donne une explication : il suffit de monter les individus les uns contre les autres, en créant des assemblages si complexes qu'à la fin plus personne ne soit à même d'analyser l'origine de cet esclavage généralisé.

Nos modernes dirigeants ont su développer à la pelle des applications inédites de cette tactique en récitant à qui veut bien l'entendre des incantations magiques aux pouvoirs lénifiants : c'est la faute à la fatalité de la mondialisation, à la globalisation de l'économie, à l'inéluctabilité de l'importance croissante accordée aux marchés financiers, à l'immigration non maîtrisée, etc. En somme, selon eux, à tout le monde et à personne.

C'est ainsi que le tyran asservit les sujets les uns par les autres. Il est gardé par ceux dont il devrait se garder, s'ils valaient quelque chose. Mais on l'a fort bien dit : pour fendre le bois, on se fait des coins du bois même ; tels sont ses archers, ses gardes, ses hallebardiers. Non que ceux-ci n'en souffrent eux-mêmes ; mais ces misérables abandonnés de Dieu et des hommes se contentent d'endurer le mal et d'en faire, non à celui qui leur en fait, mais bien à ceux qui, comme eux, l'endurent et n'y peuvent rien.

Existe-t-il une synthèse plus forte et concise des relations humaines dans le cadre d'une jungle du travail, où chacun est poussé à écraser autrui pour sa survie propre, où l'égoïsme est perçu comme une protection immensément plus efficace que n'importe quelle solidarité ; mais aussi où ce chacun pour soi fait de tout individu son propre tyran en même temps que celui de tous les autres.

La Boétie va même jusqu'à décrire dans le détail les multiples angoisses des "courtisans", qui ont pour principale origine la complexité inouïe de leurs stratégies tortueuses visant à se mettre en valeur aux yeux du "suzerain", lesquelles présentent plus d'une comparaison pertinente avec les très savantes tortures actuelles du savoureux monde de l'entreprise.

Quelle peine, quel martyre, grand Dieu ! Être occupé nuit et jour à plaire à un homme, et se méfier de lui plus que de tout autre au monde. Avoir toujours l'œil aux aguets, l'oreille aux écoutes, pour épier d'où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour tâter la mine de ses concurrents, pour deviner le traître. Sourire à chacun et se méfier de tous, n'avoir ni ennemi ouvert ni ami assuré, montrer toujours un visage riant quand le cœur est transi ; ne pas pouvoir être joyeux, ni oser être triste !

[b]Pourquoi accepte-t-on
de se soumettre ?[/b]

Ainsi, puisque tout être pourvu de sentiment sent le malheur de la sujétion et court après la liberté, puisque les bêtes, même faites au service de l'homme, ne peuvent s'y soumettre qu'après avoir protesté d'un désir contraire, quelle malchance a pu dénaturer l'homme B seul vraiment né pour vivre libre B au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?

À cette question, La Boétie voit deux réponses.

D'abord, un fatalisme venant de ce qu'on a jamais rien vu d'autre que l'organisation actuelle et qu'on juge tout autre système utopique, en somme : une assuétude à ce qu'on nous présente comme une société à l'horizon indépassable. Les hommes nés sous le joug, puis nourris et élevés dans la servitude, sans regarder plus avant, se contentent de vivre comme ils sont nés et ne pensent avoir d'autres biens ni d'autres droits que ceux qu'ils ont trouvés ; ils prennent pour leur état de nature l'état de leur naissance. On ne regrette jamais que ce qu'on n'a jamais eu. Le chagrin ne vient qu'après le plaisir et toujours, à la connaissance du malheur, se joint le souvenir de quelque joie passée. La nature de l'homme est d'être libre et de vouloir l'être, mais il prend facilement un autre pli lorsque l'éducation le lui donne [...] Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c'est l'habitude. Ils disent qu'ils ont toujours été sujets, que leurs pères ont vécu ainsi. Ils pensent qu'ils sont tenus d'endurer le mal, s'en persuadent par des exemples et consolident eux-mêmes, par la durée, la possession de ceux qui les tyrannisent.

Heureusement, il y a aussi des révoltés. Mais en vérité les années ne donnent jamais le droit de mal faire. Elles accroissent l'injure. Il s'en trouve toujours certains, mieux nés que les autres, qui sentent le poids du joug et ne peuvent se retenir de le secouer, qui ne s'apprivoisent jamais à la sujétion et qui [...] n'ont garde d'oublier leurs droits naturels, leurs origines, leur état premier, et s'empressent de le revendiquer en toute occasion [...] Ils se remémorent les choses passées pour juger le présent et prévoir l'avenir [...]. Ceux-là, quand la liberté serait entièrement perdue et bannie de ce monde, l'imaginent et la sentent en leur esprit, et la savourent. Et la servitude les dégoûte, pour si bien qu'on l'accoutre.

Ensuite, il y a l'appât du gain. Ils veulent servir pour amasser des biens : comme s'ils pouvaient rien gagner qui fût à eux, puisqu'ils ne peuvent même pas dire qu'ils sont à eux-mêmes. Et comme si quelqu'un pouvait avoir quelque chose à soi sous un tyran, ils veulent se rendre possesseur de biens, oubliant que ce sont eux qui lui donnent la force de ravir tout à tous, et de ne rien laisser qu'on puisse dire être à personne. Ils voient pourtant que ce sont les biens qui rendent les hommes dépendants de sa cruauté.

Mais que gagne-t-on vraiment à s'assujettir ? Vous semez vos champs pour qu'il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu'il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu'il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu'il les mène à la guerre, à la boucherie, qu'il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances.

[b]Des solutions ?[/b]

Ce tyran seul, il n'est pas besoin de le combattre, ni de l'abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s'agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu'il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu'ils en seraient quittes en cessant de servir.

Les "trésors du tyran" ou les fastueux et spectaculaires étalages de la société de consommation.

Ces misérables voient reluire les trésors du tyran ; ils admirent, tout ébahis, les éclats de sa magnificence ; alléchés par cette lueur, ils s'approchent sans s'apercevoir qu'ils se jettent dans une flamme qui ne peut manquer de les dévorer.

[b]Le rôle de la religion[/b]

Il identifie également l'une des causes majeures de l'acceptation résignée de l'asservissement partout dans le monde, la religion : Les tyrans eux-mêmes trouvaient étrange que les hommes souffrissent qu'un autre les maltraitât, c'est pourquoi ils se couvraient volontiers du manteau de la religion et s'affublaient autant que faire se peut des oripeaux de la divinité pour cautionner leur méchante vie. Le peuple a toujours ainsi fabriqué lui-même les mensonges pour y ajouter ensuite une foi stupide. Telle est la faiblesse des hommes : contraints à l'obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts.

(tu)

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mer 05/09/2012 - 00:56 Permalien

sI je me base sur ce montage,
http://trends.levif.be/economie/diapora…

le cachet pour une conférence donnée

par Sarko 250.000 € , par Tony Blair 200.000 €, .... par Al Gore 150.000 € ,...... par Schröeder 50.000 €,

Comme quoi ! La politique a permis à plus d'un politicien de s'enrichir personnellement !
Qu'elle est belle la démocratie universelle ou plutôt l'oligarchie de type clanique !

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mer 05/09/2012 - 06:54 Permalien
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alex

En réponse à par Alison

Alison jene suis pas un anarchiste mais pour moi l`asservissement des peuple,C EST L IMPOT et les taxes directes

Lorsque je parle d etat,je parle de tout les pays

L etat a les moyen de subvenir seul a ses besoins

Initialement l etat avait des entreprises d etat qui sont des monopoles,l eau,l ectricite,la distribution des carburants,les reseaux telephonique,mobile et internet,reseaux routier et de transport,metro ,train,les jeux d argents,lotto,lotterie nationale,jeux de paris,casinos,les taxes douanieres et d accise sur le tabac,les carburants et l alcool

Meme les banques appartenaient a l etat,en general la banque la plus importante d un pays et une banque appartenant a l etat

L etat est proprietaire de tout le sous sol et des fonds marins appartenant du pays,des gisement,des antiquite ou des relique qui s y trouve

Il est le plus grand proprietaire foncier du pays en general

L etat a tout entre ses mains pour pouvoir s autofinancer et meme faire des benefices puisqu il peut etre un monopole dans tout les secteurs

Alors pourquoi a t on voulu changer cet etat de fait

Vendre la distribution de l electricite,de l eau,des carburants,telecommunication,privatiser les jeux d hasards,banque et vendre des licences de casino a des independants,lever les taxes douainieres etc etc

Toutes ces privatisations de secteur qui ont des monopoles dans un pays qui rapportait des benefices de l etat durent etre privatiser en europe par des injonctions venant de Bruxelles et cela depuis la creation de la CEE

Pourquoi affaiblir les revenus de l etat au profit du secteur prive ou multinationale

L impots sur le revenu et les differences taxe directe furent appliquer progressivement en Europe qu a partir de la fin des annees 60,debut des annees 70 et massivement a partir des annees 80 jusqu a nos jours

Pourquoi ???

Parce que les etats d occident ont commencer a privatiser petit a petit leurs joyaux de la couronne

Mitterand a essayer de faire un retour en arriere,idem de papandreou pere en Grece dans les annees 80

Mais ils ont ete attaque de toute part

Si l etat est une entreprise par exemple

Une entreprise pour faire des benefice ,elle doit avoir des outils,plus elle se diversifie en ayant de plus une place de monopole plus elle a de benefice

Si elle vend ses meilleurs franges de ses outils qui sont des monopoles de plus,elle va au suicide que ce soit a court terme ou a long terme

Imaginons qu il n y avait pas d impots sur les revenus et les taxes directe par exemple

Et ce qu un milliardaires ou millionaires ou quelqu un qui a un petit pecul d un pays auraient ils peur d investir son argent en investissant dans des projets pesonnel qui l interesse ,pourquoi devrait avoir peur puisqu il sait qu il ne serait pas taxer,surtaxer ou pays des impots et ne devrais pas prouver d ou cet argent provient puisqu y aurait pas de controle

Il y aurait il d evasion fiscal dans ce pays qui devait planquer son fric a l etranger loin des yeux inquisiteur

Le debil Jeffrey nous a dit il y a peu que si il n y avait pas eu d evasion de milliards vers les paradis fiscaux,la Grece n aurait jamais ete dans cet etat la

Tintin me dit que si je paye pas mes impots,j aurais pas de retraite,de systeme de sante ou au chomage

Mais ce que Tintin omet de dire c est que pour pouvoir avoir droit a une retraite ou au systeme de sante

Je dois cotiser

Et le payement de mes cotisations ne paye pas t il mes droit a une retraite meritee,ou a un systeme de sante meritee ou a un chomage meritee

Alors pourquoi devrais je payer mes cotisations si elles ne payent pas mes droits sociaux

Donc son exemple est caduque car nous tous qui travaillons ,nous payons nos retraite,notre systeme de sante et nos droit au chomage qui n est que d un an en Grece par exemple

Nos routes ne sont elle pas payer par des peages,l entretient de nos aeroports et la modernisation ne sont ils pas payer par des taxes aeroportuaire dans le prix des billets d avions,idem concernant le billet pour les ferry ,il n y a t il pas de taxe incluse pour entretenir les ports

[b]J ai rien contre les taxes indirectes que je trouve normal[/b]

Il n y a pas dans chaqu un de nos abonnement des frais de fonctionnement de chaque entreprise ou nous sommes affilies

Vous allez me dire mais tu oublie l ecole,l armee les fonctionnaires de la fonction publique

Les taxes douaniere et d accise ,de succesion et des jeux d hasard qui furent de tout temps plus du 3/4 du budgetde l etat recouvrais allegrement les frais etpermettait meme l etat d investir

Pourquoi alors avoir demanteller ces ressources budgetaires

En ayant des taxes douanieres ne ralentissons pas les importation au profit de la production locale

C est tout le systeme capitaliste depuis la fin des annees 70 qui est a revoir

l`asservissement des peuple,C EST L IMPOT et les taxes directes qui empeche un entrepreneur ou un petit independant de prendre un risque calculer ou il sait qu il perdra pas sa chemise et son pantalon avec des taxes surtaxes et impots sur les societes ou impots sur le revenu

DONC JE DIS ET LE REDIS A BAS L IMPOT SUR LE REVENU ET TAXE DIRECTE

Ils sont en grande partie la cause des delocalisations

Car un pays ou les entrepreneurs et petit independants sont libre d ivestir sans avoir peur de perdre leur culotte,c est un pays ou le secteur prive osent prendre des risques et initiatives et creer de la richesse et de l emploi

Donc faut pas que quelqu un vient me dire qu il payera a ma place ma retraite,mon chomedu ou ma secu

C est un mensonge repeter,repeter repeter

Alors pourquoi vous cotisez messieur dame ahahhaha,ou va l argent de vos cotisations

Pour moi l etat doit avoir le monopole sur des secteur strategique de l economie qui sont l eau,l electricite,les telecomunication,reseaux et transport ,banque, jeux d hasard et sur les matieres premieres qui sont produite sur son sol

Le reste peu du domaine du prive

Ta leme

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mer 05/09/2012 - 15:48 Permalien