Aller au contenu principal

La Grèce en guerre, 1940-1941, Première phase de la guerre (du 28 octobre au 14 novembre 1940), puis deuxième phase, par le maréchal Alexandros Papagos, suite 4

Profile picture for user efthymiouthomas
Soumis par efthymiouthomas le

[i] [u][center]Réserves générales[/center][/u] :

La 5ème division d'infanterie, et une brigade d'infanterie, la XVIème, concentrées dans la région de Tríkkala-Kalambáka-Koutsouphliáni. La 3ème division d'infanterie, venue du Péloponnèse par l'Acarnanie, dont les premiers détachements approchaient d'Arta.

C'est sur la base du dispositif ci-dessus que le Haut-Commandement hellénique fixa la mission des deux groupements stratégiques des forces placées sous son commandement direct, soit l'armée de Macédoine occidentale et le Ier corps d'armée.

a) l'armée de Macédoine occidentale devait occuper le massif de la Morava et le nœud de communications de Korytsá, et chercher ensuite par avance rapide à bloquer, le plus haut possible, les routes menant du nord, de l'ouest et du sud-ouest vers le plateau de Korytsá.
Plus au sud, l'armée de Macédoine occidentale devait s'assurer l'usage de la route de Korytsá-Leskovíki. La gauche du IIème corps d'armée attaquerait en direction de Leskovíki et soutiendrait l'action à droite du Ier corps d'armée.

b) Le Ier corps d'armée, attaquant dans la direction générale Iôánnina - Argyrókastron, chercherait à couvrir vers le nord-est la région de Mertzáni, pour nous assurer le libre passage de la route Mertzáni - Korytsá, et occuperait la ligne Kakavia-Bouráno-Makrýkampos.

c) La charnière entre ces deux groupements stratégiques serait la ligne Leskovíki – Prosílion – Vranitsa – Klephtis - mont Smólikas - mont Vassilítsa, tous ces points étant dans la zone de l'armée de Macédoine occidentale, dépendants du IIème corps d'armée.
Le début de notre offensive fut fixé au 14 novembre 1940. Le Haut-Commandement hellénique choisit cette date, bien que la concentration de l'armée hellénique ne fut pas encore terminée, tant pour éviter que les forces italiennes ne fussent renforcées, que pour exploiter les résultats que l'heureuse issue des premiers combats, tant défensifs qu'offensifs, avait eu sur le moral de nos troupes.

[u][center]On peut tirer les conclusions suivantes des combats qui se déroulèrent du 28 octobre au 13 novembre 1940 :[/center][/u]

a) Pour la première fois l'armée hellénique faisait face à une armée européenne équipée de tous les moyens modernes. Plus spécialement, et c'est pour la première fois, et avec des moyens de défense très réduits, qu'elle avait à combattre contre des chars et l'aviation.

b) À part les quelques unités, mobilisées juste avant la déclaration de guerre, toutes les autres furent organisées après le début des opérations et envoyées immédiatement aux combats. Les forces italiennes, au contraire, étaient depuis longtemps mobilisées et organisées.

c) Malgré la supériorité numérique de italienne, sa supériorité en moyens de feu, moyens motorisés, sa suprématie aérienne écrasante dans les airs, l'ennemi n'avait pu obtenir aucun résultat substantiel en Épire, et son offensive dans le Pinde fut non seulement arrêtée mais encore ses forces, dans ce secteur, écrasées. Les opérations entreprises dans le secteur de la Macédoine nord-occidentale par les troupes helléniques furent, malgré la défense acharnée de l'ennemi, couronnées d'un plein succès.

d) Les Italiens engagèrent les forces suivantes : les divisions 23ème de Ferrare, 51ème de Sienne, 47ème de Bari, 46ème de Parme, 19ème de Venise, 29ème du Piémont, la 3ème division alpine Julia et la 131ème division de chars « centaures ».
Ces divisions étaient renforcées de bataillon d'infanteries albanais et de «Chemises noires», et soutenues par une puissante artillerie lourde. Ils engagèrent en plus de ces grandes unités : le 3ème régiment de grenadiers, le 1er et 4ème régiment de bersaglieri, le 6ème régiment de cavalerie et le 101ème bataillon de mitrailleuses.

e) Nous engageâmes dans cette bataille : quatre divisions d'infanterie : les 8ème, 9éme, 11ème, 15ème (ancienne IVème brigade d'infanterie) ; deux brigades d'infanterie : les IIIème et Vème, et une division de cavalerie.

f) Des nouvelles divisions fraîches furent envoyées d'Italie et, avec celles se trouvant en Albanie du nord, furent dirigées vers le front en vue d'opérations futures.

g) Sept nouvelles divisions d'infanterie helléniques montèrent au front : les 2ème, 3ème, 4ème, 10ème, 11ème, 13ème et 17ème. Une brigade d'infanterie : la XVIème.

Nous disposions ainsi, en tout et pour tout, au front d'Albanie, de 11 divisions d'infanterie, de 3 brigades d'infanterie, et d'une division de cavalerie. La 5ème division, aussitôt son transport de Crète à Thessalonique achevé, devait également monter au front.

[u][center]Deuxième phase de la guerre
(du 14 novembre au 28 décembre 1940).[/center][/u]

L'offensive générale des forces helléniques commença le 14 novembre 1940. Dans le secteur nord du front, nos troupes attaquèrent, du mont Grámmos au lac de la Grande Préspa, les positions ennemies du massif Morava-Ivan qui couvraient Korytsá à l'est. Ces positions, naturellement fortes, avaient été fortifiées, depuis plus d'un an, par des ouvrages de campagne, et, sur certains points, par des ouvrages semi-permanents. L'attaque hellénique principale fut dirigée contre le secteur sud de la position italienne, où le terrain, quoique très montagneux et difficile à franchir, s'offrait mieux à une avance de notre infanterie pour la conquête de la ligne de la Morava. Le terrain, en cet endroit, ne permettait pas aux Italiens l'emploi de leurs chars «centaures ».

Nous cherchâmes dans le secteur nord, par une forte pression, à fixer sur place et à user les forces italiennes. Le manque de chars et d'artillerie antichars, et le danger qui en résultait pour nos troupes, d'être attaquées de flanc dans la vallée du Dévoli, nous obligèrent à éviter d'attaquer de front les passes du Tsangóni et celle plus au sud.

Notre attaque fut menée par trois divisions, en premier échelon, aux ordres du IIIème corps d'armée. Les 10e et 9ème division attaquèrent le secteur sud de la position, vers le col de Dárzas et, la 15e division, le secteur nord en direction d'Ivan-Tsangóni. Le centre avait pour mission de rechercher seulement le contact avec l'ennemi. Des forces réduites des 9ème et 15e divisions y étaient affectées.

Le Haut-Commandement hellénique, préparant les possibilités d'exploitation, si une telle occasion se présentait, pendant la bataille de la Morava, avait ordonné la formation d'une force de cavalerie, de quatre groupes de reconnaissances, détachés de nos forces de la frontière bulgare. Elle fut mise à la disposition de l'armée de Macédoine occidentale. Le Haut-Commandement hellénique eut recours à cette mesure parce que la seule division de cavalerie dont il disposait était engagée, depuis le début, dans les opérations du Pinde.

Dans la journée du 14 novembre, malgré l'extrême activité de l'aviation italienne, et la forte résistance de l'ennemi, tant dans la région au sud du col de Dárzas que dans la région à l'est d'Ivan, les forces helléniques réussirent à bousculer les avant-gardes italiennes et à prendre contact avec la position principale de résistance.

Le 14 novembre, au soir, nos forces occupaient au sud la ligne : hauteur Koumbel et contreforts Kazan - village de Nikolítsa - village d'Arza - village Kosnítsa - village Résnitsé - village Polóska, et au nord, la ligne : hauteurs de Tsernik - cote de 1421 - hauteurs de Léska - cote 1480 - cote 1285.

Le lendemain, 15 novembre, la situation resta inchangée dans le secteur nord. Nous accentuâmes notre contact avec la position fortifiée dans le secteur sud, et le soir de ce même jour, nos troupes tenaient les lignes suivantes : hauteurs de Kazan-auteur anonyme, 3 km à l'est du village Kostèl - cote 1827 - village d'Arza - cote 1259 (à l'est du village de Synitsa parents) - cote 1271(sud-est du village de Tzéra) - village de Polóska. Les Italiens offrirent une forte résistance, spécialement autour des hauteurs 1827 et 1259, où leurs positions fortement organisées furent conquises de haute lutte. Dans le secteur nord, les Italiens contre-attaquèrent à plusieurs reprises, depuis le sommet du mont Ivan. Ils furent à chaque fois repoussés. [/i]

0
0
No votes have been submitted yet.
Profile picture for user el griego
el griego

D'autres chansons dépoque,

Sofia Vèmbo, l'Egérie de la Victoire, s'était jointe aux troupes grecques libres qui refusaient l'armistice et qui se replièrent au Moyen-Orient pour continuer la guerre;. Sofia Vèmbo fit des tournées dans les campements pour soutenir l'effort de guerre. Elle fut promue officier, à titre honorique, à la fin des années 50.

http://www.youtube.com/watch?v=3I4DTG-1…

Nikos Gounaris reprit un célèbre air italien et changea les paroles pour tourner en dérision le Duce,

http://www.youtube.com/watch?v=bRYigRha…

0
0
No votes have been submitted yet.
mer 23/11/2011 - 19:03 Permalien
Profile picture for user el griego
el griego

En réponse à par el griego

Nikos GOUNARIS, surnommé Mister Greece, tellement il chantait la Grèce

http://www.youtube.com/watch?v=OhPZgZEG…

Stellakis Perpiniadis,

http://www.youtube.com/watch?v=KFJhFDiw…

Markos Vamvakaris, surnommé le Patriarche du rebetiko

http://www.youtube.com/watch?v=q0wdAln-…
http://www.youtube.com/watch?v=BkVbnugC…

Marinella chant le courage et le cran des femmes d'Epire qui se chargeaient de ravitailler le front en nourriture et en munitions malgré les difficultés en montagne.

http://www.youtube.com/watch?v=b5QZi5Sq…

0
0
No votes have been submitted yet.
jeu 24/11/2011 - 21:23 Permalien