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La Grèce résiste grâce à son énorme économie souterraine

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La Grèce résiste à la crise grâce à l'économie souterraine
LE MONDE | 17.04.09

Les prévisions de croissance du PIB des pays de la zone euro pour l'année 2009

[img]http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/…]

Cela se jouera à peu, mais avec une croissance de 0,2 % en 2009, selon les dernières prévisions de la Commission européenne, la Grèce pourrait être l'un des rares pays de la zone euro à échapper à la récession cette année. Résistent aussi la Slovénie (+ 0,6%), la Slovaquie (+ 2,7%), Chypre (+ 1,1 %) et Malte (+ 0,7 %). Même la Banque centrale grecque, dont les experts sont parmi les plus pessimistes, prévoit une croissance de 0 %.

Certes, on est loin de la croissance moyenne annuelle de 4 % à laquelle le pays s'était habitué depuis l'an 2000. Le chômage commence à grimper : 9,4 % en janvier, contre 8 % en 2008. Les syndicats s'agitent. L'opinion s'inquiète. La consommation de détail des ménages a baissé de 7 % entre 2008 et 2009. "Il y a également un léger durcissement des conditions de crédit", note Claude Giorno, expert auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

LA GRÈCE RISQUE DE FLANCHER

Mais la crise économique n'en est qu'à ses prémices et reste peu visible. "Les Grecs ont baissé leur consommation pour des raisons psychologiques, mais en réalité, leur vie n'est pas encore impactée, même si cela ne veut pas dire qu'elle ne le sera pas par la suite", analyse Aggelos Tsakanikas, de la Fondation pour l'économie et la recherche industrielle (IOBE).

La Grèce pourrait donc échapper à la récession. Elle le doit en grande partie aux qualités de ses défauts. L'économie grecque est en effet peu ouverte sur l'extérieur. Seuls 20 % de sa production globale sont exportés. Ses banques, de même, sont peu tournées vers la zone euro. Un handicap en temps normal, une chance, aujourd'hui. "Les banques grecques, du coup, se sont peu exposées aux actifs toxiques, explique M. Giorno, de l'OCDE. Par ailleurs, si elles se sont beaucoup développées ces dernières années à l'étranger, notamment en Hongrie et en Bulgarie, des pays en difficulté en aujourd'hui, c'est essentiellement avec une activité de prêts bancaires traditionnels."

Si la Grèce résiste, c'est aussi, paradoxalement, grâce à son énorme économie souterraine. La Banque mondiale évalue ce secteur à 28 % du produit intérieur brut ( PIB ). Un secteur si important que le gouvernement grec a obtenu, en 2006, une réévaluation de 10 % de son PIB. "Je ne pense pas que cela protégera la Grèce sur le long terme, mais ce phénomène peut expliquer la situation à la marge", explique encore M. Giorno.

Si la Grèce risque de flancher, ce sera plutôt par ses deux piliers : la marine marchande et le tourisme. "Les deux seuls secteurs intégrés dans l'économie mondiale", note M. Tsakanikas, de la fondation IOBE. Le premier pourrait faire face, en 2009, à une chute de plus de 10 % du commerce mondial, selon les prévisions de l'OCDE. "Mais, à l'exception de quelques entreprises qui se sont beaucoup endettées pour faire face à une très forte augmentation de la demande chinoise ces dernières années, estime M. Tsakanikas, les armateurs grecs ont considérablement augmenté leur capital, et, si la crise ne dure pas trop longtemps, ils devraient pouvoir s'en sortir."

Le tourisme, en revanche, qui représente 18 % du PIB, est en proie aux prévisions les plus sombres. Le secteur, qui dépend d'une clientèle allemande, anglaise et italienne durement touchée par la crise, est déjà devenu beaucoup moins compétitif ces dernières années. L'Institut de recherches et prévisions touristiques grec (ITEP), très pessimiste, prévoit des pertes de 5 % à 15 % et des destructions d'emplois corollaires de 50 000 à 144 000. Pour les experts, le test de résistance de l'économie grecque se joue cet été, avec la haute saison touristique.

Elise Vincent

Paru dans le Monde

http://www.lemonde.fr/la-crise-financie…

Interessant article et bonne analyse pour une fois alors quoi la Grece n est plus le mauvais eleve AHAHHAHHAHAHAH

Ta leme

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Plains toi au journal du Monde mon ami ahahahah

Si la Grece NE résiste PLUS grâce à son énorme économie souterraine,comme tu le dis

Les grecs resisteront grace a l enorme économie souterraine et j en ferais partie comme la majorite de mes conaissances,on en a vu d autre et c etait pas une petite crise mondialle mais des siecles de combats pour vivre

je sais vivre avec le minimum,mon ami tant que je vie en Grece car avec le minimum en Grece c est deja se sentir vivre,car moi j ai survecu au Nord et pourtant j etait tres bien payer,mais la vie au Nord que tu sois aise ou pas ,la vie est la meme

Si on aura plus de fric pour aller au restouf ,boire un verre au bar ou en boite ou tout casser sta bouzoukia

On aura toujours de quoi faire un BBQ sur la plage au bord de mer plusieurs fois par semaine en dansant et se saoulant avec la parea avec un ghetoblaster et en fumant sans ce faire verbaliser ahahahahhaha

Ta leme

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ven 12/03/2010 - 23:10 Permalien
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Manos

En réponse à par alex

Bien que j'aurai tourné les phrases autrement, je vais rejoindre Alex dans ce qu'il dit...

J'ai habité 25 ans en Belgique....
Ca fait 10 ans que je vis en France en région parisienne....
Je suis très bien payé....

Mais je suis loin de mener la vie que mène mes amis en Grèce avec leur salaire de 1000 brut par mois.....

En Grèce on vit...et cela a toujours été comme ça, les mentalités sont trop différentes pour être comparées...

Le grec, même s'il crève de faim, va toujours trouver un moment pour vivre sa vie, festoyer et profiter du peu qu'il a...

Si je devais mener la vie que mènent mes amis grecs, je serai SDF ici en France....et crois moi, des SDF en France....ça coure les rues.....

Je vais simplement prendre pour exemple la famille.....
En période de crise puisque c'est le nom qu'on lui donne, le grec peut toujours compter sur sa famille, le français ou le belge ne peuvent vraiment pas en dire autant...

l'économie souterraine à toujours existé et existera toujours en grèce car c'est dans son ADN, et je vais me répéter en disant que le grec à toujours fait et fera toujours ce qui lui plaira....c'est dans son état d'esprit, et c'est pour ça qu'il vit alors que d'autres meurent...
Car je le dis franchement, ici je meurs peu à peu, et je n'espère qu'une chose, le jour où je me lèverai le matin et je prendrai la route pour la Grèce et ne jamais revenir, même si je dois gagner 5 fois moins que ce que je gagne ici, ...car à quoi ça sert de gagner du pognon si tu peux pas en "profiter"......

Manos

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mer 14/04/2010 - 00:58 Permalien
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el griego

En réponse à par alex

Tu as raison lorsque tu dis qu'on vit une vie trop bien rangée dans le Nord de l'Europe.
Moi-même, je me sens plus libre lorsque je vais en vacances en Grèce.

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sam 13/03/2010 - 06:14 Permalien
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iNFO-GRECE

En réponse à par Manos

Bravo file Mano, le Grec n'attend rien de l'Etat, il est donc logique qu'en retour il ne veuille rien donner à l'Etat. Le pb est qu'il s'est fait avoir par les promesses des politiques comme quoi il allait pouvoir compter sur l'Etat pour régler tous ses problèmes et ainsi il s'est mis à rêver à une vie de fonctionnaire moyen. Il est vrai que les premiers spécimens de fonctionnaire moyen qu'on lui a présentés étaient alléchants. La suite, on la voit maintenant...

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mer 14/04/2010 - 14:18 Permalien
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FILOU

En réponse à par Manos

Bonjour à tous,

Manos a exprimé ce que je ressens chaque fois que je vais en Grèce : là-bas, les valeurs ne sont pas la Rolex ou la voiture allemande, mais s'assoir au kafeneion, discuter de tout et de rien (et pas forcément de politique ou de foot quoique). Il y a un "je ne sais quoi" dans les yeux et le comportement des grecs qui en fait des personnes au sens généreux et complet, une autre valeur du temps et ces valeurs me vont mieux.

Je suis trop vieux pour refaire ma vie en Grèce avec un travail, mais dans quelques années, je compte bien aller y vivre, et je sais pertinemment que je vais trouver des difficultés (en perdant tout ce que nous avons en France : santé, sécurité -laquelle sécurité devient étouffante- confort, organisation, etc.) mais je vais y gagner en rapports humains, en perte de stress et en qualité de vie. Et je me souviens de tous les moments que j'ai partagé avec les grecs là-bas ou ici, et ces moments-là sont très enrichissants.

Bonne journée
Philippos

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jeu 15/04/2010 - 09:27 Permalien
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myriam

En réponse à par Manos

Woaw Manos, je pense la même chose que toi, souvent je m'arrête dans la rue et je me demande ce que je fais là, la vie est triste à mourir et je rêve de partir en Grèce aussi où, dès que je mets les pieds à l'aéroport, je me sens revivre et après aussi.
Moi aussi je préfère vivre dans un beau pays avec moins d'argent que vivre avec beaucoup d'argent dans un pays "vide" où les parents mettent leurs gosses dehors et arrivent quand même à dormir sachant que leur fils dort dans le froid, ne mange pas et risque de se faire tuer. Quelle horreur. Moi mon fils il peut rester chez moi jusqu'à ma mort s'il le veut sinon je ne pourrais pas dormir le sachant dehors. Vive la Grèce, sa mentalité, son très beau pays, sa langue, sa musique, ses danses, TOUT EST BEAU

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mer 05/05/2010 - 17:23 Permalien
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Alison

En réponse à par myriam

Bonjours Myriam,

tous les pays sont beaux avant une crise majeure. La France que vous citez traverse une crise depuis 1970 avec des pointes plus ou moins importante. Ca commence reellement en Grece depuis ce week end... Venez vivre les 30 prochaines annees ici et bien evidement pas de mai a septembre.
L`Irlande a vecu la meme situation, tout comme l`Espagne et beaucoup d`autre pays le vivront, L`Inde demain ou la Chine. L`humanisme ou la philantropie s`arrete la ou commence le profit, quand il n`y a plus d`avoine dans l`etable, les chevaux se mangent entre eux.

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mer 05/05/2010 - 22:18 Permalien