18 janvier 474, Léon II, empereur de Constantinople, à 7 ans.

[i] Le 18 janvier 474, un enfant de sept ans, le fils de Zénon et d’Ariadne son épouse (fille de l’empereur Léon Ier dit le Grand) devient empereur de Constantinople.
Léon Ier, empereur orthodoxe, non arien, avait été hissé sur le pavois impérial, selon la tradition romaine, Grâce au chef des armées Flavius Ardaburius Aspar, Premier des Patriciens, (qui mena les armées byzantines contre les Vandales, les Perses et les Huns) un Alain (nomades guerriers, disparus en fin du Vème s. ) lui-même arien (l’arianisme, venu d’Alexandrie, niait la divinité du Logos, en faisant de Jésus le premier-né des créatures, et ainsi inférieur au Père) avait, quelques mois avant sa mort, désigné ce petit-fils (par sa fille Ariadne) Léon, deuxième du nom, qui selon la tradition portait le prénom de son grand-père.
Constantinople, son armée, et la cour, attendaient Zénon l’isaurien. Ariadne fit en sorte, que lorsque son époux fit allégeance à l’empereur, son fils de sept ans, celui-ci couronna immédiatement son père comme empereur associé.
A la mort de son fils enfant-roi, Zénon l’Isaurien devint empereur, jusqu’à sa mort, en 491, à 61 ans. Une révolte monophysite de Vassilískos-Basiliscus le fit se réfugier, en 475-76, en Isavría-Isaurie (région montagneuse d’Asie Mineure, au nord du mont Távros-Taurus et de la Kilkis est un signe icide la Cilicie.
Mais il remonta sur le trône. Odoacre, roi des Hérules, vainqueur de l’empire d’Occident et de Rome en 476,adressa les insignes impériaux à Zénon. Celui-ci lui donna le titre de Patrice. Mais, ne voulant laisser la Grande Grèce et l’Italie aux mains des Hérules, il s’allia à Théodoric (487) qu’il poussa contre eux. Les Hérules, venus de Suède, étaient les plus farouches des Barbares. Ils ne devinrent jamais chrétiens.
Zénon l’Isaurien s’efforça d’en finir avec la querelle schismatique du Monophysisme, en 482, par le compromis Hénotikon. Ce qui entraîna un schisme… avec Rome !
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