Vieux reflexe pavlovien grec, chercher la cause des problèmes sur une hypothétique conjuration étrangère orchestrée pour abattre la Grèce.
Comme les incendies meurtriers de 2007 au Péloponnèse étaient attribués à la CIA ou une 5ème colonne turque. On n'a pas beaucoup parlé alors de la responsabilité de chacun d'adopter des comportements prudents en forêt (Cigarette, bruler des déchets…)
Pas un seul n'envisage aujourd'hui que si la Grèce en est à ce point de sa situations économique, il faut peut-être chercher les causes internes; avant d'accuser les autres.
Je voudrais poser une question : Comment s'appelle un système économique où tout est permis, car il n'y a pas de règles, ou elles ne sont pas respectées. Un système où on emploie des personnes sans assurance santé, sans limite basse de salaire, sans la moindre sécurité juridique (vu que c'est un emploi au noir), un système où on n'a même pas besoin d'engager des avocats onéreux pour échapper à l'impôt, un système sans règles commerciales sur les prix, qui sont sans aucune surveillance, un système où on est finalement obligé de payer de sa poche pour une partie des soins médicaux et la retraite, et mieux vaut donc être riche…?
Ce système porte un nom : c'est du capitalisme sauvage ! Ce même capitalisme tant critiqué, est dans les faits, poussé à son paroxysme en Grèce. On pourrait donner des leçons aux USA ! La France, à côté, c'est un pays communiste.
Il me semblait pourtant que la gauche, c'est la solidarité. Mais il faut croire que c'est surtout bon pour donner des leçons aux autres, pas pour se les appliquer à soi-même. Où est la solidarité lorsqu'on se vante presque de frauder le fisc systématiquement ? Il me semble que l'impôt est le premier devoir de solidarité de tout citoyen d'un pays démocratique.
Alors on entend parfois de magnifiques prétextes pour ne pas payer, comme "c'est tous des voleurs au gouvernement" ou encore "je ne finance pas la course aux armements".
P.S. Je n'ai pas pu lire jusqu'au bout l'éditorial d'Info-Grèce. Il fait 3 kilomètres et part dans tous les sens, même s'il y a surement des éléments intéressants. On le croirait écrit par Alex. Il ne manque plus que les "HAHAHAHAHA" et les "mon petit".
En réponse à Re: Dommage que des ignares ont droit à la parole. par luc
Remarque juste mais ou est l'intérêt?
Luc, bravo pour ta pertinente remarque.
Si tu cherches des fautes de grammaire, ne t'arrête pas en si bon chemin essaye de faire une liste exhaustive et choisit toi un forum plus adéquat.
Tu aurais pu t'intéresser au débat sinon désolé de te dire que tu pollue le topic sans raison.
Sinon a partir de maintenant je te surveille de près et si par malheur tu succomberais au mal de ce siècle qui consiste à écrire avec ses pieds je te tomberais dessus à bras raccourcis.
Fait gaffe.
En réponse à Remarque juste mais ou est l'intérêt? par Steph
Re: Remarque juste mais ou est l'intérêt?
Tu as entièrement raison Steph, un correcteur engagé à plein temps se fatiguerait en vain à essayer de mettre de l'ordre dans ce forum. Ça n'est d'ailleurs pas ce que je souhaite, le fond reste plus important que la forme et le français n'est pas la langue maternelle de tout un chacun, mon grec est d'ailleurs loin d'être exempt de fautes.
Ce qui m'a poussé à interrompre inopinément ce débat passionnant n'est pas une malencontreuse faute de conjugaison. Me considérant moi-même comme ignare et particulièrement en ce qui est relatif au sujet qui vous préoccupait jusqu'alors, j'ai tout de même décidé de défendre mon droit à la parole. Il me semble qu'avant de pouvoir se permettre de traiter ainsi les gens d'ignares il faudrait préalablement pouvoir s'assurer de notre propre omniscience faute de perdre notre crédibilité.
Je m'excuse auprès des autres contributeurs pour mon interruption intempestive. Je vous prie de continuer, je vous lis les uns et les autres avec grand intérêt.
A bientôt.
En réponse à effet de domino par el griego
Re: l'€ et la Grèce
http://www.lalibre.be/economie/libre-en…
si vous souhaitez connaître le rôle de l'€ dans la crise financière grecque, cliquez ci-dessus
En réponse à Re: Remarque juste mais ou est l'intérêt? par luc
Décidément ou est l'intérêt?
Si je comprend bien Luc, le droit à la parole consisterait à dire tout et n'importe quoi, de se mêler d'un débat pour lequel non seulement nous ne savons rien mais qui plus est ne nous intéresse pas, juste pour se manifester, montré que nous aussi nous existons.
Est ce bien sérieux En même temps pourquoi donc être sérieux!
Pour ce qui est de ma remarque sur les ignares, de l'omniscience et des réflexions de ce genre, n'essaye pas de te faire passer pour un Socrate moderne car lui au moins lorsqu'il prétendait ne rien savoir, en réalité avait sa petite idée sur les sujets dont il se mêlait.
En ce qui me concerne, je suis intervenu dans ce débat car j'ai voulu prendre position estimant que Philippe induisait sciemment en erreur les lecteurs d'Info-Grèce sur des sujets bien précis et que l'on pourrait développer sur de longues pages.
Je remarque qu'il n'a pas voulu donner une réponse sur les propos que je lui contestais (sauf concernant Clinton). C'est bien son droit, et loin de moi l'idée de le considérer comme un ignare, c'était juste pour le titiller, disons même pour le provoquer un petit peu afin que comme tout bon Grec qui se respecte donner un peu de couleur à ce débat.
Luc, j'attends bien évidemment que tu t'excuses une deuxième fois pour ton interruption intempestive, je ne doute pas un instant que tu y manqueras.
En réponse à Re: l'€ et la Grèce par el griego
interview Papandréou au Telegraph (26.02.10)
http://www.telegraph.co.uk/finance/fina…
interview de Papandreou au Telegraph (26.02), cliquer ci-dessus
En réponse à Re: l'€ et la Grèce par el griego
proposition d'idée
Leterme pour une agence européenne chargée des dettes
Rédaction en ligne (Le Soir)
vendredi 05 mars 2010, 10:59
Le Premier ministre Yves Leterme a défendu l’idée d’un ministère européen des Finances ou d’une agence européenne en charge des dettes dans une carte blanche parue vendredi dans le Financial Times Deutschland.
Leterme pour une agence européenne chargée des dettes.
Le Premier ministre attribue les récentes tensions apparues sur les marchés des obligations à l’absence d’une union monétaire dépourvue d’un gouvernement économique communautaire. Les différences économiques au sein de la zone euro conduisent à des déséquilibres internes et poussent les marchés financiers à mettre en doute les capacités de payement des états.
« Je propose donc de franchir une étape supplémentaire en mettant sur pied un ministère communautaire des Finances ou d’une agence européenne en charge des dettes », explique Yves Leterme.
La tâche de cette European Debt Agency (EDA) serait de se préoccuper de la gestion des dettes des états de la zone euro tandis que la Banque européenne d’Investissements pourrait faire office de secrétariat de l’agence, poursuit le Premier ministre. Cette dernière pourrait reprendre les dettes existantes et les émettre à nouveau, si le conseil Ecofin et l’Eurogroup l’approuvent. Les moyens dégagés pourraient alors être partagés entre les états membres.
DPA
Agence européenne de la dette : un vieux débat
L’idée d’une Agence européenne de la dette, reformulée vendredi par le premier ministre Yves Leterme, n’est pas neuve et butte sur l’opposition de certains Etats tels que l’Allemagne, a observé vendredi le ministre des Finances Didier Reynders en marge du conseil des ministres. « L’idée n’est pas neuve, on peut effectivement tenter de regrouper un certain nombre de dettes à l’échelon européen, mais il faut pour cela convaincre des partenaires, dont l’Allemagne qui s’y est souvent opposée » et qui dispose déjà des taux préférentiels, a observé le vice-premier ministre.
M. Reynders rappelle qu’il a déjà évoqué cette piste, tout comme l’ancien premier ministre Guy Verhofstadt, au sein de l’Ecofin et du Conseil européen. « Il faudra continuer de tenter d’obtenir ce genre de chose, mais tout comme une fiscalité européenne, cela prendra du temps », prévient-il.
En réponse à interview Papandréou au Telegraph (26.02.10) par el griego
Suite du débat sur l'économie et la crise
Pour Steph : faut te calmer, hein ! Tu as commencé par me traiter d'ignare, de tenir des propos ridicules par ce qu'on n'a pas la même opinion, maintenant tu exiges des excuses à Luc qui a osé faire une petite blague à propos du subjonctif... C'est comme cela que tu débats ? Cela risque de ne pas te mener bien loin.
C'est Alex - que je salue, qui m'a entrainé sur le débat Anti/Pro-américain en parlant de bases secrètes US en Grèce alors que je parlais des impôts qu'on devrait penser à payer.
Comme Griego s'efforce bien gentiment de recentrer le débat sur le sujet d'origine, je dirais que évidement, la Grèce n'est pas le seul pays qui a ces problèmes de déficit. On est, je pense, dans la phase post-crise économique où les Etats se sont endettés pour soutenir l'économie. Cette phase peut durer plus ou moins longtemps, avec plus ou moins de problèmes selon les pays et leur situation particulière.
La crise elle-même n'est peut-être pas finie, ou va changer de forme, je n'en sais rien je ne suis pas devin, on ne vit pas dans un monde parfait. Mais, Alex, nous n'en sommes toujours pas réduits à manger des racines de Vassiliko ! Tu dis toi-même que tu envisage un autre enfant.
Ce que je pense surtout c'est qu'on ne peut pas rester aveugle sur le fait que cette crise a révélé des problèmes particuliers interne à la Grèce : fraude, économie grise… Si on n'en tient pas compte on ne va pas avancer. Ca, c'est déjà de notre ressort d'essayer de les améliorer. Papandréou ne disait-il pas "ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays" ? (Non, je blague).
Il y a bien sûr des raisons plus "globales" à la crise.
Pour toi, Alex, cette crise marque la fin du capitalisme (que tu exècre), ou du moins tu l'espère. En fait je reconnais que cette crise mondiale révèle aussi certains problèmes, incohérences inhérente du capitalisme mondial. Vu l'intensité de la crise je serais aveugle de déclarer que tout va bien, qu'on vit dans le meilleur système possible…
Mais je doute que la crise remette en question l'économie de marché.
Au contraire, si les mesures de régulations sont respectées, cela améliorera, renforcera peut-être le système actuel. Je continue de penser que l'économie libre crée des richesses et que tout le monde à sa chance, contrairement aux autres tentatives, genre communisme, diverses dictatures, dont on a vu le résultat. Il n'y a qu'à constater l'essor foudroyant des pays tels que Chine, Brésil, Inde, Mexique, qui, en passant à l'économie de marché, ont vu leur PIB tripler en 20 ans. La Grèce fait d'ailleurs partie de ces pays.
Il existe d'autres raisons philosophique de ne pas aimer le système économique actuel : une certaine uniformisation. Le fait que chacun aujourd'hui désire la même chose : une voiture, une télévision, un téléphone portable, un lecteur de DVD, un jean, un ordinateur, une console de jeu pour les enfants… D'où nous viennent ces modèles ? Vous connaissez la réponse ! Une grande puissance ne se résume pas à la quantité d'armes qu'elle possède mais a son INFLUENCE CULTURELLE. Comme la Grèce l'a été dans l'antiquité. Ces modèles, on les a ADOPTES dans le monde entier sans que personne ne nous force à le faire.
Vous pouvez toujours décider de vivre sans TV, envoyer des signaux de fumée à vos amis, marcher à pied, de ne rien acheter et tout faire pousser pour vous… Vous aurez une vie plus saine mais vous risquez de vous sentir vite isolé.
Le monde change à une vitesse vertigineuse, dixit quelqu'un. C'est vrai qu'on a l'impression de ne plus avoir le choix. Pourtant, on bénéficie d'une grande liberté par rapport à d'autres. Il y a de grandes contradictions dans la vie et toutes ne seront pas résolues. Peut-être qu'on est trop gâté ? C'est tout de même mieux que de crever de faim, ou de se faire éternellement la guerre, non ? On se pose peut-être trop de questions... Nos grands parents vivaient sous les bombes, il ne faut pas l'oublier !
En réponse à Suite du débat sur l'économie et la crise par Philippe
Un an après, une victoire à la Pyrrhus
Un an après, une victoire à la Pyrrhus
Bruxelles (L'Echo) - D’un côté les banques, redevenues superpuissantes. De l’autre, les trésors nationaux, affaiblis par les plans de relance et le soutien massif au système bancaire en perdition. En un an jour pour jour, la Bourse s’est redressée. En un an, les rapports de force se sont inversés. Ce sont maintenant les États qui sont traînés dans la boue pour la gestion déficiente de leur endettement et de leurs déficits. Ce sont maintenant les banques qui ouvrent gracieusement leurs portefeuilles pour leur venir en aide. Au centre, les banques centrales. Avec un noeud gordien à trancher lors de leurs réunions monétaires. L’arsenal d’outils non conventionnels dégainés durant la crise était à destination des banques. Les banques vont mieux, il n’y a donc plus de raison de laisser ces offres de liquidités illimitées à leur disposition. Pour preuve: hier, la Banque centrale européenne a absorbé des circuits interbancaires un montant de près de 300 milliards d’euros en excès.
Pourtant, on le sent bien, la BCE hésite, tergiverse. C’est que l’inquiétude de l’institut monétaire s’est tournée vers les nouvelles victimes. Et que les seuls interlocuteurs de ces dernières, ce sont... les banques. Axel Weber, branche dure du conseil de la BCE, n’a pas hésité hier à ouvrir une brèche dans l’orthodoxie de la banque centrale. Les obligations d’État seraient toutes acceptées à son guichet,mêmesi leur note ne remplit plus les critères d’éligibilité. Ces critères avaient déjà été fortement assouplis durant la crise, une largesse qui devait normalement prendre fin cette année. Un clin d’oeil à peine déguisé à l’adresse de la Grèce. En d’autres mots: banques, achetez de la dette souveraine, quelle qu’elle soit! Et revoilà nos banques, prêtant au prix fort aux États en difficulté, et se finançant pour ce faire à 1 % auprès de la BCE. Un an après, les banques se sont redressées. Elles l’ont fait sur le dos des États. Une belle victoire à la Pyrrhus!
par Serge Quoidbach Journaliste
08:25 - 10/03/2010 Copyright © L'Echo.be
En réponse à Un an après, une victoire à la Pyrrhus par el griego
CDS: mensonges d'Etats
CDS: mensonges d'Etats
La fronde des politiques européens à l'encontre du marchés des CDS pose question. Rien n'indique que les spéculateurs y déstabilisent concrètement la dette grecque.
Les politiques européens tirent dans la même direction. C’est suffisamment rare pour le signaler. Unanimement, ils dénoncent la spéculation sur le marché très opaque des CDS, ces contrats de protection contre le défaut de paiement d’une entreprise ou d’un pays. À leurs yeux, les spéculateurs ont pris possession de ce marché, attaquent injustement la Grèce, et sont donc responsables des prix faramineux que le pays doit débourser pour financer sa dette souveraine.
Aux premiers rangs de la fronde, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy. On comprend leur nervosité: leurs banques se partagent 85 milliards d’euros d’obligations grecques, soit un tiers de la dette totale du pays. L’exposition atteint plus de 600 milliards si on ajoute l’Espagne et le Portugal.
Le silence britannique est tout aussi logique. Leurs banques sont deux fois moins exposées aux dettes des pays méditerranéens que leurs homologues continentales. Et la Grande-Bretagne abrite la plus grosse partie des fonds spéculatifs, avec les Etats-Unis. Le silence du président américain sur la question lors de la visite d’un hyperactif premier ministre grec est tout aussi éclairant sur ce point.
Ce qu’on comprend moins, c’est la cible. D’après le régulateur allemand lui-même, les positions jouant à la baisse la dette grecque sont minimales. Citant les chiffres de la chambre de compensation américaine DTCC, ces positions ne représenteraient que 9 milliards d’euros. Pas de quoi bouleverser la donne.
Le coup de vent médiatique ressemble de plus en plus à une violente autant que vaine initiative de réduire la vente à découvert de titres bancaires sur les marchés d’actions.
Tout cela ne fait qu’éloigner l’opinion publique des réels problèmes des pays concernés. Et absout la France et surtout l’Allemagne de leur inaction criante face à la situation plus que critique de la Grèce.
Par Serge Quoidbach,
Journaliste
00:30 - 12/03/2010 Copyright © L'Echo.be
Acharnement
LA faute est avant tout pour moi du aux grec qui ne sait pas gérer son économie que se soit au niveau familial ou au gouvernement.
Mais le déchainement sur la Grèce n'est pas nouveau! dans les paroles parfois oui mais dans le fond.... se n'ai jamais désintéressé ...
compris ? ;)
ta leme
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