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Toujours le même discours de haine des gauchistes extrémistes

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Submitted by Philippe on
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Rien ne change pour eux. Toujours la même rengaine, toujours la même rhétorique depuis le 19ème siècle.
Un discours de haine et de provocation qui ne sert plus aujourd'hui qu'à faire peur aux enfants.

Ce sont les pires des conservateurs.
Des personnes profondément frustrées, qui haïssent les hommes peut-être autant qu'ils se haïssent eux-mêmes. Qui tentent de diviser la société, de monter les uns contre les autres, de semer la discorde et la violence dans l'espoir, bien sûr, de prendre le pouvoir après l'effondrement hypothétique de la société, et de régner en maître absolu sur des masses dociles et fanatisées.

Ils n'envisagent même pas de prendre le pouvoir par des moyens légaux, par la confrontation des idées. Non, il leur faut DU SANG !
"Pendre le dernier patron avec les tripes du dernier curé" est leur seul programme. Ce sont les nouvelles "chemises noires" qui terrorisent les gens dans la rue en brûlant et pillant. Ou plutôt en envoyant des petits jeunes faire le travail à leur place.

On voit bien leur petite offensive sur Internet ces jours-ci. Du copié-collé pour exciter les foules. Et ils reviennent à la charge quand ils constatent que la tension retombe. Des discours éculés, des mensonges, des provocations, de la désinformation. TOUS LES MOYENS SONT BONS pour eux. C'est l'essence même du marxisme.

Bien sûr ils ne sont pas nombreux ! Et la plupart sont juste des petits jeunes "suiveurs", momentanément séduits par un discours manichéen et agressif, avec des "gentils" à protéger et des "méchants" à détruire.
Toujours les même, ces "ennemis" : les "bourgeois" (je me demande ce que veut dire cette expression au 21ème siècle. Je touche vers les 800 Euros/Mois sans avoir à payer un loyer. Je fais ce que je veux. Je sors au théâtre, je fais du sport : je dois-être un abominable "bourgeois" qui suce le sang des travailleurs !) Les USA, Israël, Les juifs, etc.

Bref, ce ne sont plus que des bouffons, pour nous faire peur et nous rappeler les années sombres de la dictature et du fanatisme, les assassinats de ceux qui ne pensent pas comme eux, les "années de plomb", la lutte des classe qu'ils tentent de réveiller…

Ils ne représentent plus rien aujourd'hui, mais ils ne disparaissent jamais vraiment. Tel la Mafia, ils se "mettent en veille" en attendant patiemment des troubles, des crises, pour sortir au grand jour et profiter des évènements pour reprendre le pouvoir par la violence.

Les grands partis d'opposition tels que le Pasok ou le Parti Socialiste français, qui sont censés être modérés et avoir un programme de gouvernement, ne devraient pas reprendre à leur compte une partie de ces discours de provocation, comme ils le font souvent que ce soit en Grèce ou en France. Ils commettent là une ÉNORME erreur politique qui les éloigne des préoccupations des citoyens.
Ils sont perçus alors comme étant juste bon à mettre des bâtons dans les roues du pouvoir et n'ayant aucune alternative politique crédible à proposer. Ils prennent le risque de finir comme le parti communiste, avec des scores ridicules aux élections, et peut-être de disparaitre de la scène politique.

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Roland

En réponse à par Couteau entre …

Et toujours le mépris de certains comme toute réponse à un post éclairé et bien argumenté... Sans commentaire, cela en dit long sur l'esprit(?) du "Couteau entre les dents" (sans manche et auquel il manque la lame je suppose ?)

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mer 17/12/2008 - 16:29 Permalien
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Nordine de rochefort

En réponse à par Couteau entre …

La source du malaise n'est pas que l'on ait pas de boulot, mais que vous aimiez le votre.
Enfin nous ca va, on en chgerche pas. Grace a vos élucubrations, on a décidé de ne pas devenir comme vous. Mille mercis.

De plus, tant qu'il y aura des pigeons pacifistes, riches ou non pour supporter l'impot, je n'ai que des raisons de me faire financer par ifferentes allocs. Vous n'etes pas sans savoir que des qu'on touche le smic, on n'a plus droit a aucune aide?

Encore merci.

Signé la non-france d'en bas

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jeu 18/12/2008 - 16:52 Permalien
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Philippe

Voici un article du "Monde" :

Titre : Alexis Lycoudis : un autre Alexis
auteur : Elise Vincent
Source : LeMonde.fr

Il s'est mis à squatter là quand l'autre est mort. Un Alexis, comme lui. Là, dans un vaste chantier de tracts piétinés et de canettes de bières écrasées. Là, dans sa fac de sciences éco - hébergée à l'université de droit -, fermée, avec pour toit les murs graphités des amphis, l'odeur de sueur et de pisse dans les couloirs. Cela fait maintenant plus de dix jours. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Agrandir la photo L'autre Alexis a été tué entre 21 h 01 et 21 h 06, le 6 décembre. C'est ce qu'indiquent les premiers résultats de l'enquête qui ont fuité dans la presse. Cinq minutes confuses, à Exarchia, un quartier poisseux et bobo d'Athènes. La faute au ricochet d'une balle tirée au sol par un policier qui se sentait menacé par des jets de pierres. Quand c'est arrivé, lui, Alexis le vivant, n'avait pas tous ces détails.

Mais dès qu'il a su, en fin de soirée, qu'un jeune avait été "tué par un policier", il n'a pas tergiversé. Il a emballé son duvet. Téléphoné à ses potes. Et filé "occuper" là où il passait, de toute façon, déjà le plus clair de son temps : l'université. Pour manifester. D'emblée réclamer la "démission du gouvernement". Comme des dizaines de milliers d'étudiants et de lycéens grecs l'ont fait depuis.

Il y a plein d'Alexis dans les rues d'Athènes. L'autre c'était Alexis Grigoropoulos, 15 ans. Lui, c'est Alexis Lycoudis, sept ans de plus. L'autre avait des cheveux mi-longs et une jolie gueule brune souriante. Lui, arbore une barbichette rousse sur peau d'ange et une tignasse de dreadlocks.

Alexis Grigoropoulos était plutôt un fils de bonne famille. Ses parents tenaient une bijouterie dans le centre-ville. Alexis Lycoudis, lui, est le fils de comptables, domiciliés dans un appartement, sans histoire, quartier Pangrati, à vingt minutes à pied de l'université. Enfant de la classe moyenne, il est à l'image de tous ces jeunes grecs qui composent les cortèges et défilent, chaque jour, depuis le 6 décembre, dans les avenues d'Athènes.

Aucun lien entre lui et l'autre Alexis, ils ne se connaissaient pas. Pour tout dire, qu'ils aient le même prénom ne l'émeut guère. C'est seulement sa mort, pour lui, qui a été "l'étincelle". L'une de ces "gouttes d'eau qui fait déborder le vase" d'une vie "ni riche ni pauvre", avec même des voyages à l'étranger : Italie, Turquie... En France aussi, "mais je ne me rappelle rien, j'étais trop petit".

Il a connu une vie ordinaire avec un futur sans avenir, craint-il. Une particularité grecque. Et c'est ça, "au bout du compte", comme il répète souvent, qui l'amène là, aujourd'hui, à organiser l'occupation de sa fac. A tenir des tours de garde à côté des frigos vides de la cafétéria. A gérer la pharmacie, au premier étage, pour les blessés. A tenter un peu de ménage, de temps en temps, dans ce capharnaüm, avec une vingtaine d'autres étudiants.

Comme tous ceux de sa génération, il a effectué sa scolarité dans un système éducatif déliquescent, en particulier à partir du lycée. Les locaux vétustes, les profs absents et en larges sous-effectifs ont convaincu ses parents de l'inscrire dans des cours privés. Pendant toutes ces années, c'était lycée le matin, de 8 heures à 13 h 30, et boîte à bac l'après-midi, de 16 heures à 19 h 30. Avec des cours de soutien dans presque toutes les matières, comme était en âge d'en suivre Alexis Grigoropoulos.

Comme ses camarades, il était débordé. Et, comme eux, il garde un souvenir amer de cette adolescence. D'autant que ce système avait un coût : plusieurs centaines d'euros par mois. Ses parents se sont saignés pour les lui payer, à lui et à son frère, aujourd'hui âgé de 19 ans. Tout ça pour réussir les panellenies, le très difficile concours d'entrée dans les universités grecques.

Il le dit, l'un des plus importants jours de sa vie, c'est quand il a su qu'il était admis. Aujourd'hui, il méprise ce système : "Ce n'est pas fait pour savoir qui est le plus intelligent, mais qui a le plus d'argent." Parce que le choix des études et de leur lieu dépend du classement que l'on obtient. Parce que même avec ce concours en poche, "au bout du compte, tu sais que tu vas avoir du mal à trouver du travail".

Quand ils sont embauchés, c'est au rabais, parfois au noir, et cela complique l'insertion des étudiants comme Alexis. Comme aurait pu l'être un jour celle de l'autre Alexis. En cause également, l'économie grecque où les salaires des débutants dépassent rarement les 750 euros, quand la location d'un modeste studio à Athènes se paie 400 euros. On les appelle : "génération 700 euros".

Alors, comme pour beaucoup de ses camarades, qui défilent, crient "Flics porcs, assassins !" dans les manifestations, jettent des pierres, brûlent des vitrines et des voitures parfois, la fac est devenue sa seconde maison. Aucune limite d'âge, pour valider les quatre ans d'études. A 22 ans, il n'est toujours pas diplômé, et il pense que ça devrait lui prendre encore deux ans : "Quand tu sais qu'il n'y a rien au bout, tu n'es pas pressé." Peut-être qu'un jour il sera prof, c'est ce qu'il voudrait faire.

Alexis Lycoudis n'est pas mauvais élève, mais il milite. Cela lui prend du temps, évidemment. Mais c'est sans importance : "Ce qui compte, c'est ce qu'on peut tous y gagner." Et c'est presque une tradition, de militer, à l'université grecque. Dès les inscriptions, on choisit son camp. C'est en partie pour ça que la mobilisation a été aussi massive, depuis la mort de l'autre Alexis.

Lui, il a choisi l'EAAK, le Mouvement de la gauche indépendante unie. "Une sorte de LCR", dit-il. Pas de chefs, officiellement, mais c'est lui qui tient les clés du local et c'est à lui que tous s'adressent. Lui qui travaille avec une poignée d'autres, au montage d'une petite radio. "Nous voulons avoir notre propre média de diffusion."

Sa première manifestation, c'était en 2003, quand il était encore lycéen, pour "dénoncer la guerre en Irak". Après, il y a eu 2006, et sa première occupation de fac. Six semaines à dormir sur des tables de cours et des chaises de cantine. Un vaste mouvement qui avait associé lycéens et étudiants contre une réforme de l'université. Et qui, surprise, a abouti à son report.

Alors, cette fois, il est galvanisé. Le gouvernement ne les entend pas, qu'importe. Pas question d'évoquer un mouvement qui se délite. Il se voit à mi-chemin entre les manifestations françaises contre le CPE en 2006 et les émeutes de banlieues en 2005. "La révolte de la jeunesse grecque doit aller jusqu'à la démission du gouvernement." Pas seulement pour eux, les jeunes, mais aussi pour Alexis, l'autre.

Elise Vincent

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Je pose une question volontairement polémique : pourquoi le système universitaire public grec (qui ressemble fortement au français, à part pour l'entrée qui est soumise à un concours) forme-t-il des fainéants ?

Est-ce normal de passer de nombreuses années en fac, disons-le clairement, à "glander", et sortir sans diplômes ?
Le système éducatif devrait enseigner aux jeunes la valeur du travail, la vie réelle dans une société moderne, voire même la compétition, et non pas en faire des assistés.

Je vais vous donner ce que je pense être une partie de la réponse, selon mes convictions : Parce que les professeurs et les administrateurs des universités sont encore plus fainéants que les élèves !
Ils ont érigé la fainéantise en institution.
Et que fait-on lorsqu'on s'ennuie ? On conteste, on se chamaille, on provoque... Ce sont souvent EUX les idéologues qui poussent les jeunes à une forme de contestation stérile. Ils sont ultra-politisés et ne pensent qu'à renverser ce même pouvoir qui les nourrit.

Il existe des tas de profs qui croient en leur métier et ne sont pas politisés, mais ils doivent se cacher ! S'ils osent refuser de participer à une grève, ils sont mis à l'index par leurs collègues et risquent de sérieux ennuis.

Voilà donc l'état du service public à l'européenne : Il fait de nous des assistés, coûte les yeux de la tête sans être forcément efficace. En Grèce on voit bien que toutes les familles préfèrent le privé pour leurs enfants, que ce soit pour le collège, le lycée ou l'université.

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mer 17/12/2008 - 23:36 Permalien
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bondonneau

He oui, ces extrémistes gauches malheureusement finiront leur vie sur le trotoir près du caniveau! Vous avez parfaitement raison sur ce que vous dites, mais les grecs n'oublions pas, vivent avec un siècle de retard!!! Ils ont toujours été colonisés, envahis hélas, Mais depuis la grande Athènes c'est fini!!! Et leur indépendance est tellement récente! il faut bien beaucoup de temps pour se remettre à niveau!! Quant les grecs retravailleront celà ira mieux!

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jeu 11/03/2010 - 16:06 Permalien
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Steph

En réponse à par bondonneau

Mon ami,
te rends tu compte qu'en généralisant "les grecs", tu fais preuve de racisme, mais le pire c'est que tu t'en prends par la même occasion à tous tes proches grecs eux aussi que tu met dans le même sac.
J'en viens à douter que tu ai réellement de la famille grecque.
Sur les forums quiconque peut se faire passer pour ce qu'il n'est pas.

ts ts ts

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jeu 11/03/2010 - 16:36 Permalien