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FC AETOS 2007-2008

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Soumis par Orfeo le
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Salut à tous, c'est le début septembre et la saison reprend.

Samedi 1er septembre, nous disputions le premier match amical de préparation face à un club pensionnaire de la division où nous évoulions l'an dernier pour accéder cette saison à la DHR.

Match amical
[b]FC AETOS - HELENE BOUCHER FC : 4-0 (1-0)[/b]
Touparlakis 33' Melodias 52' G.Anger 58' Foucher 72'

Cette belle victoire a notamment été marquée par le superbe but de Touparlakis sur une frappe de 25 mètres dans la lucarne gauche. Melodias a ensuite ajouté un second but sur une frappe des 16 mètres détournée insuffisamment par le gardien. G.Anger a ensuite profité d'une passe en profondeur du MVP de la rencontre, Sissiaridis, pour se présenter face au gardien et le tromper de près. Enfin, à la 72', Foucher reprenait de la tête un corner de G.Anger et clôturait la marque. En dehors des buts, l'Aetos se sera également vu refuser un but de Visvikis (un joli lob sans angle sur le gardien) pour une faute préalable d'un de ses coéquipiers (82'). Côté visiteurs, la meilleure occasion aura été une frappe sur la barre à la 17', alors qu'un but leur aura été refusé pour hors-jeu à la 66'.

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davlucas

[quote]
Samedi 15 septembre 2007 - 16H30
Alfortvill Us 8

Aetos L Aigle 8

Terrain :
PARC DES SPORTS VAL DE SEINE.
RUE JEAN BAPTISTE PREUX
94140
ALFORTVILLE

Officiels :
Arbitre centre
GUERRIER
FENELON[/quote]

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jeu 06/09/2007 - 09:25 Permalien
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Orfeo

Deuxième match amical de préparation pour l'Aetos, hier soir et deuxième victoire, plus facile que celle de la semaine dernière malgré un score plus étriqué. Aetos a rarement été mis en danger et a su faire la différence assez rapidement.

[b]FC AETOS - PARIS NORD FC : 3-1[/b]
Touparlakis (27, 32) G.Anger (88) - (90+2)

C'est le coach-joueur qui a réglé le sort du match aux alentours de la première demi-heure en profitant d'une longue relance de son gardien pour se présenter en face à face et battre le gardien en deux temps. Puis sur une passe se Soliotopoulos, il a bien croisé son tir dans le soupirail opposé. Ensuite, le jeu s'est équilibré et G.Giannitsakis a raté deux occasions de conclure. En fin de match une magnifique occasion A.Detsis-G.Giannitsakis-G.Anger qui ont "caché la balle" s'est terminé par une frappe surpuissante du dernier en pleine lucarne droite. Dans les arrêts de jeu, des grecs déconcentrés ont subi une réduction du score sur un manque d'engagement de la défense.

La semaine prochaine, le championnat commence. Nous voici en DHR pour la première fois de notre histoire (deuxième division régionale). Nous commencerons fort avec un déplacement le 15 septembre à Alfortville pour y affronter l'[b]US Alfortville[/b], une équipe qui fait régulièrement le yoyo entre la DH (première division régionale) et la DHR. De plus, nous ne pourrons compter sur aucun de nos 3 gardiens, ni sur un de nos deux meilleurs buteurs, sans compter que 3 joueurs seront de retour de blessure. Un challenge difficile d'entrée de jeu, mais nul doute que nous saurons le relever au mieux.

Samedi prochain, une petite pensée pour nous ne sera sans doute pas inutile ;)

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dim 09/09/2007 - 12:22 Permalien
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Orfeo

Première journée en DHR, la deuxième division régionale, et première victoire a ce niveau, et quelle victoire!!!

Face à un ex-pensionnaire de DH (5e en 2003/04, 9e en 2004/05, 12e en 2005/069), revenu l'an dernier en DHR (6e), à qui nous rendions 3 divisions en 2003/04, nous n'étions pas favoris.

Dominés pendant 90 minutes, nous avons sorti le match qu'il fallait, restant solidement appuyé sur nos bases et patientant des occasions de contre.

Le match s'est achevé par un véritable triomphe, la victoire d'une équipe organisée et solidaire, face à une équipe fantasque et inspirée, mais manquant de cohésion.

Il est bien évident que nous n'aurons pas tant de réussite chaque semaine, mais néanmoins, nous prenons ce championnat - ou nous visons le maintien - par le bon bout.

[u]Les résultats de la première journée[/u]

GOYAVIENS - TI CAPVERDIENS : 5-0
US ALFORTVILLE - FC AETOS : 0-4
OPUS ACS - ANTILLES PARIS XIX : 5-2
TROPICAL AC - FOOT 130 : 4-3
BALLE AUX PIEDS - PEROU ASAF : 0-0

[u]Le match de ce week-end[/u]

Samedi 15 Septembre 2007, au Parc des Sports du Val de Seine, à Alfortville
1° journée du Championnat de DHR

[b]US ALFORTVILLE - FC AETOS : 0-4 (0-1)[/b]
Touparlakis (21°, 81°) Arbutina (79°) N.Ménissier (88°)

[i]A.Ménissier - A.Detsis, Chiarazzo, Rodas, S.Anger - N.Ménissier, Foucher, Visvikis (Bantimaroudis 89°), G.Anger - Touparlakis, Arbutina (Melodias 80°).[/i]

Passes décisives : Touparlakis (79°) G.Anger (88°)

[u]COMME DANS UN REVE[/u]

Côté grec, l'excitation était à son comble : après trois années passées dans le purgatoire de la Promotion d'Honneur, Aetos allait enfin découvrir un monde nouveau, celui de la DHR. Pour son premier match, l'Aigle de Paris se retrouvait opposé à la formation expérimentée de l'US Alfortville qui après trois saisons en DH (2004, 2005, 2006) avait terminé à une médiocre 6e place de DHR en 2007. La formation hellénique se présentait privée de G.Giannitsakis, son meilleur passeur la saison dernière, mais également de ses trois gardiens pour diverses raisons. C'est donc A.Ménissier qui prenait place entre les poteaux avec pour but de résister à une équipe adverse présumée favorite du match. En effet, il suffisait de penser que 3 ans plus tôt, trois divisions séparaient les deux équipes pour réaliser l'ampleur de la tâche proposée aux joueurs grecs.

Mais les aiglons allaient déjouer les pronostics en prenant le match par le bon bout. D'entrée de jeu, l'US Alfortville faisait valoir une technique individuelle de qualité, en particulier par l'entremise de son capitaine et organisateur, sans pour autant que les autres joueurs ne déméritent. Avec une volonté claire de poser le ballon à terre et de prendre à revers la défense grecque, les locaux déroulaient l'éventail de leur palette : un jeu inspiré typiquement nord-africain. Mais l'Aetos comprenait vite qu'il allait falloir faire bloc pour supporter la qualité adverse. Les grecs restaient sur leurs appuis et repoussaient un à un les coups de boutoirs adverses. A une seule reprise, ils allaient trembler quand sur un changement de côté, l'attaquant adverse, seul au deuxième poteau et très excentré, croisait trop son tir (13e). Le reste du temps, les joueurs de l'équipe locale déboulaient sur une aile, puis sur l'autre, mais leurs centres étaient aisément repoussés par une défense solide et sérieuse.

Et, c'est à la surprise générale que l'Aetos prenait l'avantage à la 21e minute sur sa deuxième occasion de but. Visvikis débordait à gauche mais se faisait reprendre par son adversaire. Celui-ci partait à la relance mais était immédiatement mis sous pression par Arbutina puis par Visvikis. Il choisissait de jouer en retrait mais, à l'entrée des 16 mètres, Touparlakis interceptait la passe à destination de son partenaire et se présentait seul face au gardien. Il faisait mine d'ouvrir son pied droit mais plaçait finalement le ballon dans le soupirail gauche d'un intérieur du droit serein et précis (0-1). Cette fois-ci, Touparlakis avait assuré après avoir manqué d'un rien l'ouverture du score en début de match sur un débordement à gauche d'Arbutina et un centre au deuxième poteau que l'attaquant avait repris de la tête

Dans la minute suivante, l'Aetos passait tout près du chaos quand une contre-attaque grecque se terminait par une tentative de lob lointaine et improbable de Touparlakis, complètement excentré à droite à 25 mètres du but. Le gardien était battu, mais la balle frôlait la seconde lucarne (22e). Alfortville continuait à presser et à dérouler avec un jeu simple mais visiblement inefficace face à la volonté grecque. Aetos jouait exclusivement en contre et allait encore avoir une belle occasion par Foucher qui, à la suite d'un cafouillage dans la surface, se retrouvait seul au poteau droit à huit mètres des buts. Il se précipitait sur le ballon et croisait son tir au ras du poteau gauche (31e).

Mais Aetos allait manquer le coche de façon encore plus flagrante à l'ultime seconde de la première période quand sur une ouverture de G.Anger en profondeur, Visvikis se retrouvait à 18 mètres, seul face au gardien adverse, mais par précipitation, manquait complètement son lob instantané du droit. A la pause, l'Aetos n'en menait pas moins au score et reprenait son souffle avec soulagement tant ces 45 premières minutes avaient été dures pour les organismes.

En seconde période, le match reprenait sur les mêmes bases et l'Aetos profitait encore une fois d'un contre pour obtenir une occasion de but par Arbutina dont la frappe du gauche des 16 mètres rasait la barre transversale (54e). Toujours dominé, l'Aetos faisait front et était très rarement inquiété. En effet, hormis la frappe croisée du premier quart d'heure, l'Aetos n'avait jamais été confronté à une occasion franche adverse. C'est pourtant ce qui allait lui arrivé à la 64e, quand deux joueurs adverses profitait d'un manque de communication de la défense centrale pour se présenter seuls face à A.Ménissier. Malgré une sortie timide aux 14 mètres, le gardien néophyte prenait le meilleur sur ses assaillants et préservait l'avantage hellène.

Petit à petit, le découragement gagnait les alfortvillais. Ils avaient beau continuer à enchaîner les passes et à contrôler le jeu, mais la fraîcheur n'y était plus, et à 30 mètres du buts, il n'est pas évident de marquer. Ce découragement allait atteindre un point crucial à la 79e, avec la deuxième réalisation grecque. Les aiglons allait réussir une attaque placée de toute beauté, impliquant la moitié de l'équipe. Chiarazzo jouait une touche à gauche, à proximité de son point de corner. Bien que mis sous pression par deux joueurs adverses, G.Anger, récepteur de la touche, contrôlait de la cuisse et jouait en retrait pour Visvikis dont la passe instantanée dans le trou, trouvait bonne destination dans les pieds d'Arbutina, à quelques mètres de la ligne médiane. Arbutina déviait sans contrôle sur la ligne de touche pour G.Anger qui après sa passe en retrait avait faussé compagnie à ses gardes du corps. Le capitaine de l'Aetos réussissait alors un magnifique changement d'aile pour Touparlakis qui filait à droite, résistait au défenseur adverse et, atteignant la ligne de but, centrait à ras de terre au deuxième poteau où Arbutina poussait le ballon du gauche au fond des filets vides (0-2). C'était l'explosion de joie, l'Aetos la tenait sa victoire d'entrée en DHR. Il fallait juste faire preuve de sérieux durant les dix dernières minutes.

Sauf que l'Aetos allait faire encore mieux que cela : enfoncer le clou. Deux minutes après le deuxième but, A.Detsis débordait plein de fougue côté droit et trouvait Touparlakis à l'entrée de la surface de réparation, sur la droite. Touparlakis dribblait dans la surface et frappait finalement dans une position inadéquate. Le gardien repoussait ce tir, mais Touparlakis était à la reprise et assurait cette fois d'une demi-volée du gauche (0-3). Enfin, à la 88e, sur une remise de Touparlakis pour G.Anger, ce dernier remontait tout le terrain avant de servir N.Ménissier plein champ. Le râtisseur de l'Aetos s'avançait jusqu'aux 22 mètres et décochait une puissante frappe du droit que le gardien détournait dans son but (0-4). C'était véritablement la cerise sur le gâteau : le promu s'imposait 0-4 chez une valeur sure de la DHR et posait déjà les premiers jalons du maintien.

Aetos n'aura pas pour autant brillé ce samedi un peu trop chaud pour la pratique du football. Il aura surtout sorti le match qu'il fallait face à une bonne équipe. Avec intelligence, les grecs auront su écoeurer leurs adversaires et, grâce à un maximum de réussite, ils auront pris les points de la victoire sur un score triomphal. Le match se sera déroulé comme dans un rêve et l'on notera à ce titre l'excellence collective de l'équipe, mais également les brillantes prestations individuelles d'A.Detsis, de Chiarazzo, de N.Ménissier sur le plan défensif, secteur le plus en vue lors d'un match ou les locaux ont parfois outrageusement et stérilement dominé leur sujet. La semaine prochaine, l'Aetos se déplacera chez son rival de l'Opus ACS qui a également commencé le championnat avec brio en venant à bout des Antillais Paris XIX sur le score de 5-2 à Bobigny. Un match qui pourrait lancer l'Aetos sur des voies inattendues, tout autant que le faire redescendre sur terre.

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dim 16/09/2007 - 13:13 Permalien
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Orfeo

Malgré une nette domination, 3 poteaux et un péno indiscutable sur lequel l'arbitre a fermé les yeux, Aetos n'a pas pu s'imposer dans le derby face à son ennemi historique d'Opus. Défaite 2-1 sur un dernier contre. Dommage. Pour télécharger le but grec de la partie, cliquez [url=http://fcaetos.free.fr/video/55.mpg]ici…] et enregistrez sous... :

[u]Résumé de la rencontre [/u]

Que Opus-Aetos soit un classique du Critérium est une vérité qui se passe de démonstration. Mais à force de s'incliner toujours de la même façon face à l'un de ses plus vieux rivaux, les aiglons vont finir par se réapproprier la célèbre phrase de Gary Lineker à propos de l'Allemagne : le football est un sport qui se joue à 11 contre 11 sur un grand rectangle vert et dans lequel Opus gagne toujours à la fin. En effet, c'est un Opus attendu qui s'est présenté face aux grecs ce premier samedi automnal : une équipe volontaire, s'appuyant sur l'abnégation de son expérimenté libéro, sur son capitaine courage au physique impressionnant et sur un jeu de contre dû plus à la percussion de ses ailiers qu'au talent de son unique attaquant.

Pour y répondre, les grecs se présentaient dans leur configuration habituelle et toujours la volonté d'aller de l'avant sans calcul, même quand la partie réclame un minimum de reflexion tactique. Si le match n'a pas été brillant techniquement (et comment aurait-il pu l'être sur une surface de jeu avoisinant celle d'un terrain de handball?), il a été intense, plein de rebondissements, intéressant dans sa structure et dramatique dans son final. Les 22 et quelques acteurs de la partie ont su donné le meilleur d'eux mêmes et s'il en est un qui a failli, ce n'est autre l'arbitre de la rencontre qui par son incompétence a bien failli mettre le feu aux poudres entre deux équipes qui, pourtant se respectent mutuellement comme bien peu d'autres. Ces décisions - ou plutôt absence de décision - ont fait davantage de mal à l'Aetos qu'à Opus mais vu son degré de médiocrité, il n'y a aucun doute que ce n'est que pur hasard.

Sur le plan du jeu, le match aura été équilibré en première période mais dominé par les grecs en seconde période, le capitaine adverse ayant été complètement mis sous l'éteignoir provoquant son agacement et facilitant le jeu à terre de la formation hellénique. Venons en aux faits :

En début de match, c'est Papachristou qui est le premier à s'illustrer sur un face à face adverse du à une mésentente en plein coeur de la défense (2e). Hormis cette action, l'Aetos ne sera plus inquiété jusqu'à l'ouverture du score. C'est d'abord M.Detsis qui, excentré à droite, hérite d'une passe lointaine qu'il contrôle dans la course, résiste à son défenseur sur cinq mètres et décoche une frappe monumentale des 16 mètres qui vient heurter violemment la barre transversale (16e). A la 20e, Visvikis lance Touparlakis dans la surface de réparation. L'attaquant grec échoit du ballon sur la gauche de la surface de réparation et centre en retrait dans l'hémicycle. Là, sous la pression de Foucher, un défenseur adverse dévie le ballon de son axe concédant un coup franc dangeureux. Du pain béni pour Touparlakis dont la frappe enroulée du droit vient se ficher sous la barre transversale du portier adverse (0-1).

Non seulement les grecs mènent au score mais en plus ils contrôlent le match en laissant l'essentiel du jeu se dérouler dans l'entrejeu. La partie est équilibré mais l'on sent clairement que les occasions se feront rares. Et pourtant, ce son les grecs eux-mêmes qui vont donner le fouet à l'adversaire pour se faire battre. Sur un centre anodin, Papachristou sort à la rencontre du ballon et incite verbalement Rodas à lui céder le passage. Ce dernier s'exécute et l'avant-centre adverse a tout loisir de placer le ballon dans le but d'une intelligente déviation du droit (1-1). Tout est à refaire et ne se refera pas avant la pause, puisqu'aucune occasion de but ne vient troubler les deux gardiens durant les 20 dernières minutes de cette première partie où les deux équipes auront fait jeu égal.

La seconde partie ne sera pas du tout du même accabit. A part lors de la triomphale victoire de mai 2004, synonyme de titre en première division, jamais l'Aetos n'aura autant dominé l'équipe d'Opus, dépassée comme jamais par l'évènement. Acculés sur leur but, Opus n'aura d'autre solution que de compter les occasions de buts adverses. Il y aura d'abord un but refusé pour une position de hors-jeu - sans doute à juste titre - à Touparlakis à la suite d'un sombrero sur le dernier défenseur et d'un tir croisé du droit dans le petit filet gauche (51e), un indiscutable penalty refusé à G.Giannitsakis, pris en sandwich par deux défenseurs et fauché de la cuisse par le deuxième d'entre eux (54e), une frappe de G.Giannitsakis sur la barre transversale après avoir effacé le dernier défenseur d'un sombrero somptueux (62e), un tir d'A.Ménissier du gauche dans les nuages alors qu'il se trouvait complètement seul à neuf mètres du but (73e) et enfin une tête de Chiarazzo sur le poteau gauche à bout portant suite à une remise de la tête de Touparlakis (78e). A cela, il faut ajouter la concession d'une bonne dizaine de corners par une défense d'Opus aux abois, parfois à la limite du contre-son-camp. Quant à la prestation offensive d'Opus, elle se résume en un seul mot : rien!

Mais comme le football est un sport cruel et le monde injuste à souhait, l'équipe qui aura produit le meilleur jeu, se fera punir en contre, comme d'habitude serait-on tenté de dire quand il s'agit de cette opposition. Les joueurs d'Opus auront su se serrer les coudes durant 35 minutes pénibles où privés de ballons, ils ne se seront jamais affolé, attendant patiemment leur heure pour frapper en contre. Où donc étaient à cet instant les deux latéraux de l'Aetos? Aux avants-postes, occupés comme depuis le début de la seconde période, à laminer la défense adverse sur ses flancs. Une philosophie de jeu plus qu'honorable mais qui cette fois, n'aura pas sourit aux grecs. A la 80e donc, Opus part en contre sur un côté gauche déserté par Foucher et Chiarazzo, et son ailier efface successivement Rodas puis S.Anger avant de centrer devant le but. Papachristou, posté au premier poteau est trop juste. Devant le but, revenu à toute allure, A.Detsis se jette sur la balle, pensant devancer l'attaquant adverse, mais propulse le ballon au fond de ses buts (2-1).

Durant les dix dernières minutes, l'Aetos continue à mettre la pression sur son adversaire, à obtenir quelques corners, mais ne se crée plus aucune occasion franche. Ironie du sort, c'est même Opus qui manque d'écoeurer les aiglons du football, en partant une nouvelle fois en contre, dans l'axe cette fois-ci. Contre-attaque qui s'achève par un tir sur l'extérieur du poteau gauche de Papachristou. Après quelques minutes d'arrêt de jeu, l'arbitre siffle la fin du match sur ce score de 2-1 en faveur de l'équipe locale. Certes l'Aetos aura fait meilleure impression globalement, mais la victoire d'Opus n'est pas un scandale mais une réponse intelligente au jeu parfois imprudent de l'Aigle. Cela dit, si une seule des nombreuses occasions grecques de la seconde période avait fait mouche, à cette heure, on louerait unanymement le goût du risque de l'Aetos. Une chose est sûre, la seconde période grecque est plus qu'engageante et il y a fort à parier que les aiglons feront mieux que se défendre dans cette compétition et que, comme lors des saisons précédentes, ils marqueront beaucoup, beaucoup de buts.

[img]http://fcaetos.free.fr/forum/22092007.j…]

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mar 09/10/2007 - 19:46 Permalien
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Orfeo

Poussif en première période, l'Aetos a mis le feu en seconde, et aurait pu prendre le large sur de nombreuses occasions franches dont un poteau, Le but du 3-1 n'est jamais venu et les très talentueux adversaires ont égalisé en fin de match et ont même bien failli réussir l'exploit de s'imposer dans les arrêts de jeu. Rappelons que l'Aetos demeure invaincu dans son antre du Stade Déjerine, en championnat, depuis le 28 mai 2005.

[u]Résumé du match[/u]

Pour son premier match de DHR à Déjerine, ou la défaite lui est inconnue en championnat depuis 28 mois, l'Aetos allait avoir affaire à un gros client, 3e la saison passée, et parmi les favoris à la montée en DH. L'adversaire proposé, les Antillais Paris XIX, restaient sur une impressionnante victoire 9-0 face aux Travailleurs Indépendants Capverdiens, après avoir bu le bouillon à Opus, lors de la première journée (5-2).

Comme toujours en début de saison, il était dur de se faire une idée, mais comme l'Aetos ne démord jamais de la volonté d'imposer son jeu, les grecs alignaient une équipe typique, compensant l'absence de Chiarazzo en positionnant A.Ménissier dans un rôle d'arrière gauche, et laissant G.Anger sur le banc, convalescent de ses problèmes dentaires. Le match commençait bien mal pour des grecs surpris par une virevoltante attaque antillaise et, sur la première possibilité offensive, les visiteurs ouvraient la marque. Un match qui débutait comme un cauchemar : l'avant-centre adverse échoyait du ballon au coin droit de la surface de but. Il se retournait sans problème, A.Ménissier manquant de tranchant dans son intervention. D'un cou-du-pied droit petit côté, il trompait Papachristou à bout portant (0-1).

L'Aetos avait du mal à se réveiller suite à cette difficile entame de match. Les Antillais déroulaient, poussaient et tentaient de faire basculer l'Aetos dans le vide. Mais des grecs sans inspiration tenaient tout de même bien la baraque et, même si les Antillais se procuraient de bonne situation, sur des centres fuyants, ils ne parvenaient toutefois pas à se mettre en position de tir dangereuse. Les grecs procédaient péniblement en contre et manquaient de percussion. Malgré tout, il leur arrivait de s'approcher des buts, comme à la 18e, quand Touparlakis, excentré à droite, croisait un brin trop sa frappe du droit. A la 25e, Visvikis débordait à gauche depuis la ligne médiane, temporisait jusqu'à l'arrivée de ses attaquants et passait à ras de terre au 16 mètres dans la course d'Arbutina, dont la reprise ratée du gauche finissait dans les jambes adverses. A la 33e, sur un centre de Foucher, Touparlakis plaçait une tête juste au-dessus de la barre transversale. On se dirigeait vers la pause sur ce score de 0-1 quand des Antillais meilleurs mais brouillons dans la finition, refaisaient parler d'eux. A l'entrée des 16 mètres, un antillais adressait une frappe en rupture qui rasait la base du montant droit de Papachristou (41e).

A la mi-temps, l'Aetos était mené 0-1. C'est une équipe grecque timorée qui avait oeuvré sur le terrain durant ces 45 premières minutes et même si les aiglons avaient eu l'opportunité de revenir dans le match, le score n'en était pas moins logique, les antillais pouvant eux aussi corser l'addition à tout moment au vu de leur facilité technique. Touparlakis décidait de rendre son organisateur habituel à l'Aigle. G.Anger faisait donc son entrée sur le terrain.

Le début de deuxième période allait être d'un tout autre accabit. Des grecs surmotivés, retrouvés, réorganisés allaient bousculer des Antillais complètement déboussolés. En moins de dix minutes, l'Aetos avait renversé la vapeur. A la 48e, sur un long ballon en avant, le gardien adverse était contraint de sortir de ses 16 mètres pour devancer Touparlakis de la tête. G.Giannitsakis interceptait le ballon aux 28 mètres et cadrait son lob, détourné sur la ligne de la tête par un défenseur adverse dans son propre but (1-1). Pas moins de cinq minutes plus tard, les aiglons prenaient l'avantage d'un but magnifique. N.Ménissier effectuait un tacle rageur dans l'entrejeu, récupérant le ballon qu'il transmettait aussitôt à droite à G.Giannitsakis. Ce dernier adressait un magnifique centre enveloppé à mi-hauteur au deuxième poteau depuis l'angle droit de la surface de réparation. Après un rebond, Arbutina reprenait de demi-volée, croisant son intérieur du gauche dans le petit filet opposé (2-1).

La folie s'emparait des grecs qui, à l'image d'un excellent Foucher, était sur tous les ballons. Conquérants dans l'attaque de balle, virtuoses dans son maniement, les aiglons semblaient tout proche du troisième but face à des antillais complètement à la rue. A la 65e, Foucher ouvrait transversalement, cassant le hors-jeu technique des antillais. Cette ouverture permettait à G.Giannitsakis de se présenter seul face au gardien sortant à sa rencontre. Il croisait un placé du droit sur la base du poteau droit. Le ballon lui revenait mais, seul face au but vide, il plaçait son ballon au-dessus de la barre transversale. Jamais l'Aetos n'aura été si près de remporter la victoire. A la 72e, c'est une frappe de N.Ménissier des 22 mètres qui obligeait le gardien à se détendre pour sortir la balle en corner d'une manchette dans le soupirail droit.

L'Aetos avait manqué le coche durant cette première demi-heure de la seconde période. Le score était de 2-1 alors qu'il aurait pu être de 3 voire de 4-1. La victoire n'était pas acquise et l'Aetos semblait fatigué. Comme les antillais effectuaient plusieurs changements dans le but de rafraîchir le 11 en action, le match changeait d'âme. Les grecs voyaient leurs lignes de distendre, les postes n'étaient plus tenus et, de plus, en continuant à tenter le tout pour le tout, l'Aetos se découvrait, s'exposant au contre. Aussi, c'est tout naturellement que le dernier quart d'heure allait être à l'avantage des visiteurs. Il fallait d'abord une exceptionnelle manchette de Papachristou sur corner pour éviter l'égalisation (77e). Puis, c'est S.Anger qui intervient d'un tacle magistral en pleine surface de réparation pour sauver son camp de l'égalisation (80e). Mais finalement, la baisse de régime finale aura été trop forte : à la 86e, sur un coup franc en faveur d'Aetos, beaucoup trop de grecs sont montés à l'abordage. Et comme le centre de G.Anger est repoussé par la défense, les antillais peuvent placer une contre-attaque rapide côté droit qui s'achève par un tir croisé du droit dans le soupirail gauche de Papachristou (2-2).

Les grecs ne se remettront pas de cette égalisation et manqueront même la correction dans les arrêts de jeu. Sur une nouvelle percée à droite, un adversaire frappe puissamment sur la barre transversale. Le ballon rebondit sur la ligne de but et un attaquant adverse est à la reprise, seul devant le but vide, mais sa tête passe juste au-dessus de la barre transversale. L'arbitre siffle la fin du match sur ce score nul de 2-2 qui ne satisfera ni les uns ni les autres.

Alors, certes, l'Aetos peut se targuer de sa réaction, d'un jeu très plaisant affiché pendant près de 30 minutes, mais, les regrets sont bel et bien là : face à un adversaire à deux doigts de plier, un comportement parfois trop joueur a failli coûter jusqu'au point du match nul. la leçon de la semaine passée face à Opus n'a donc pas été retenue. Mais au moins, une chose est claire pour tout le monde : l'Aigle peut vraiment tirer son épingle du jeu au sein d'un championnat homogène, dans lequel il n'y aurait rien de scandaleux à compter trois victoires même si, par inexpérience de ce niveau, le bilan aujourd'hui est tout juste équilibré avec une victoire sur Alfortville (4-0), un nul face aux Antillais (2-2) et une défaite contre Opus (1-2). Le championnat reprendra dans deux semaines par un déplacement chez la lanterne rouge des Travailleurs Indépendants Capverdiens qui viennent d'obtenir leur premier points face à Foot 130 (2-2).

[img]http://fcaetos.free.fr/forum/29092007.j…]

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mar 09/10/2007 - 19:53 Permalien
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Orfeo

Défaite 1-0 chez les capverdiens au terme d'un match raté de la part des grecs face à plus faible adversaire rencontré cette saison.

Voici le résumé du match :

[i]

En ce début de saison au sein du championnat de Division d’Honneur Régional, l’Aetos parvenait à tirer honorablement son épingle du jeu. Malgré deux derniers résultats décevants mais néanmoins satisfaisants en terme d’implication et de volonté, le club grec occupait une respectable place dans le milieu du classement et restait même assez proche de la tête. Pour se rapprocher de cette tête du classement, l’Aetos se devait de s’imposer à l’extérieur sur le terrain des Travailleurs Indépendants Capverdiens. Toutefois, il était difficile de donner un avis correct sur le niveau de l’adversaire en raison de scores peu révélateurs lors des deux premières journées, les Capverdiens ayant d’abord déclaré forfait puis alignant une équipe incomplète lors du second match.

Le match se déroulait au Parc Interdépartemental des Sports de Bobigny où le FC Aetos avait du mal à s’imposer, en témoignaient les nombreuses confrontations face à Opus. Les dimensions réduites des terrains n’étaient pas non plus faites pour favoriser le jeu grec. Néanmoins, l’entame de match était à mettre à l’actif des visiteurs qui, sans réellement jouer un football de haute qualité, se créaient de nombreuses occasions de but. A la 4ème minute, Foucher se présentait sur le côté droit sans angle mais sa frappe puissante venait s'écraser sur le poteau droit à hauteur de la lucarne. Dans une configuration assez similaire mais de l’autre côté, Touparlakis voyait sa frappe être bloqué en deux temps par le gardien. A la 7ème minute, Foucher se débarrassait de son défenseur côté droit, débordait et centrait à ras de terre devant le but. Malheureusement, ni G.Giannitsakis ni M.Detsis ne parvenaient à reprendre le ballon et le glisser dans le but vide. A l’approche du quart d’heure de jeu, Visvikis débordait à gauche et centrait en retrait pour N.Ménissier qui glissait le ballon dans un trou de souris pour M.Detsis dont le tir était bien capté par le gardien adverse.

Après vingt premières minutes à sens unique, le FC Aetos se relâchait et bafouillait son football. Le score était toujours de 0-0 alors que la différence aurait déjà pu être faite. Les joueurs grecs, pensant inconsciemment que le match serait trop facile au vu des premières minutes, jouaient tranquille, trop tranquille. Les adversaires, cependant peu dangereux jusqu’à présent, demeuraient présents notamment sur tous les coups de pieds arrêtés. Après un cafouillage suite à un corner, il fallait justement un arrêt réflexe de Papachristou sur sa ligne pour que le score restât vierge. C’était un avertissement à l’attention des Grecs qui se faisait bien chahuter dans tous les duels aériens et commençaient à souffrir au milieu de terrain.

La première mi-temps s’achevait finalement sur un score équitable. Les Capverdiens avaient souffert pendant la première moitié de la période avant d’équilibrer les débats par la suite. Bizarrement, le FC Aetos avait arrêté de jouer. Les discours à la pause avaient enfin le don de rebooster toute l’équipe qui entamait nettement mieux la seconde période. Le pressing se faisait haut, les joueurs récupéraient de nombreux ballons mais les exploitaient maladroitement. Le seul ballon réellement jouable était consécutif à un débordement de Visvikis à gauche qui servait G.Giannitsakis aux huit mètres. L’attaquant amortissait de la poitrine puis tirait en pivot à droite du but (60e).

Cet élan n’était qu’éphémère et l’Aigle s’endormait une nouvelle fois sur ses lauriers. Les Grecs étaient finalement sortis de leur léthargie à la 66ème minute quand les Capverdiens trouvaient l’ouverture. Le changement d’aile suite à une percée à droite des locaux permettait au défenseur droit de s’appliquer sur son centre. Le ballon était repris de la tête au point de pénalty par un attaquant capverdien qui déposait le cuir dans la course de son coéquipier qui n’avait plus qu’a battre le portier grec de près d’un tir dans le soupirail droit (1-0).

Le FC Aetos tardait à se remettre de ce coup dur mais tellement prévisible. C’était en fait les Capverdiens qui devenaient très dangereux et un impeccable Papachristou dans les buts permettait au club grec de rester dans le coup. C’était d’abord sur un pénalty totalement imaginaire concédé par Chiarazzo pour une main involontaire et à peine décollée du corps. Le jeune gardien perturbait le tireur en faisant mine de partir à gauche et s’élançait à droite pour repousser le ballon d’un plongeon spectaculaire (75ème). A la 84ème minute, sur un coup-franc axial à vingt-cinq mètres tiré en force, Papachristou sortait le ballon de son soupirail droit. Entre temps (79ème), les Capverdiens avaient touché du bois sur une longue ouverture dans la profondeur. Rodas, à la lutte avec l’attaquant, et Papachristou, sorti à sa rencontre, gênaient le tireur qui voyait sa timide frappe finir sa course sur la base du montant gauche.

La dernière cartouche du match revenait à Touparlakis qui se retrouvait en position sans angle à droite. Son tir cadré était repoussé en corner par le gardien. C’était l’unique occasion grecque des trente dernières minutes, l’aveu d’impuissance était flagrant.

Le FC Aetos n’avance plus et enregistre sa deuxième défaite de la saison. Tandis que la première défaite face à Opus avait quand même montré de belles promesses dans le jeu et la volonté, cette nouvelle défaite est plus problématique. D’abord, en raison de la faiblesse de l’adversaire. Les Travailleurs Indépendants Capverdiens sont certainement moins forts que les trois équipes que l’Aigle a rencontrées jusqu’à présent. Ensuite, c’est le jeu proposé par l’équipe grecque qui est en cause : beaucoup d’erreurs dans les gestes de base du football, des imprécisions dans le placement, peu de mobilité, peu d’intelligence dans le jeu. Enfin, c’est le comportement affiché dans les vestiaires qui reste déplorable. Quand tout va mal, il faut se serrer les coudes, analyser ce qui n’a pas marché, discuter sérieusement et sereinement, aller de l’avant. L’Aetos a touché le fond, il lui faut maintenant refaire surface dès samedi prochain face à Foot130 sous peine de voir la relégation pointer le bout de son nez très prochainement.
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mar 23/10/2007 - 18:14 Permalien
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Orfeo

Aetos redresse la barre en s'imposant 2-1 à domicile contre Opus, enchaînant son 20e match à domicile sans défaite dans le cadre du championnat (dernière défaite le 28/05/2005).

[b]FC AETOS - FOOT 130 : 2-1 (1-0)[/b]
Touparlakis (20° sp, 78°) - (82°)

Equipe : [i]Papachristou - A.Detsis (Baudoin 89°), Chiarazzo, A.Ménissier, S.Anger - G.Anger (Visvikis 87°), Visvikis (G.Giannitsakis 76°), Arbutina, Touparlakis - G.Giannitsakis (Foucher 46°), M.Detsis.[/i]
Ent : Touparlakis.

Passe décisive : Arbutina (78°)
Avertissements : S.Anger (28°) G.Anger (78°) G.Giannitsakis (88°) Papachristou (90°)

Résumé du match :

[i]Invaincu depuis plus de deux ans dans son fief de Déjerine, le FC Aetos comptait bien le rester lors de l’affrontement face à Foot 130, revanche du match de coupe de la saison passée qui avait vu l’Aigle s’imposer après prolongations sur le score de 5-4. Les données avaient bien changé depuis, Foot 130 était l’auteur d’un très bon début de championnat et figurait parmi les premiers du classement alors que les aiglons occupaient l’antépénultième position. Après une bien piètre performance sur le terrain des Travailleurs Indépendants Capverdiens, le doute s’était installé dans les esprits et le jeu grecs et le discours d’avant match du coach Touparlakis était clair : laver l’affront du dernier match, mouiller le maillot et s’imposer avec la manière.

Malgré la motivation nettement affichée par une équipe grecque revancharde, le début de match montrait clairement des bleus et blancs crispés et en proie au doute. Pourtant bien en place et capable de développer du jeu, les joueurs hellènes bafouillaient et ne parvenaient que très rarement à créer le danger dans le camp adverse. En même temps, l’adversaire, beaucoup plus fort que lors du match de l’année dernière, n’était pas non plus étranger à cette difficulté grecque. Les joueurs de Foot 130, tout habillés de noir, jouaient en mouvement, exploitaient les couloirs à merveille et mettaient à mal la défense des locaux. Fort justement, la première mèche était allumée par Foot 130 et son milieu droit qui, après plusieurs dribbles courts, frappait sous la barre transversale mais Papachristou, déjà chaud, claquait le ballon en corner (6e). Quelques minutes plus tard, ce même Papachristou était suppléé par son poteau gauche qui renvoyait le tir d’un adversaire bien lancé en profondeur par le numéro 10 adverse.

L’Aetos souffrait mais savait être patient. Au bout d’une vingtaine de minutes, la première occasion grecque allait être la bonne. M.Detsis obtenait le ballon à quarante mètres dans l’axe. Après un crochet sur son adversaire, il écartait à droite pour Visvikis qui lançait G.Giannitsakis en profondeur. Le jeune attaquant grec s’embarquait le ballon à merveille, accélérait au bon moment et poussait le libéro adverse à la faute : un tacle en retard dans la surface de réparation. L’indiscutable pénalty était transformé par Touparlakis à ras de terre dans le petit filet gauche (1-0).

Cette ouverture du score bien chanceuse et contre le cours du jeu avait le don d’irriter des adversaires qui perdaient un peu leur patience. L’Aetos en profitait mais manquait de peu de faire le break sur deux occasions intéressantes. D’abord, à la 27ème minute, sur un corner, Chiarazzo reprenait le ballon de la tête d’un rien au-dessus de la barre transversale. Sur l’action suivante, c’était Arbutina, bien lancé dans la profondeur, qui se mettait en évidence. Le milieu yougoslave se débarrassait du gardien sorti à sa rencontre mais, au lieu de tenter sa chance de son pied droit, cherchait M.Detsis au point de pénalty qui ne parvenait pas à se retourner et l’action était interrompu par un bon retour défensif de Foot 130.

Dans les derniers instants de la première mi-temps, Foot 130 reprenait sa marche en avant et occupait le camp adverse sans réellement se montrer dangereux. La seule véritable occasion était la conséquence d’un coup-franc dévié par le mur. Le milieu de terrain aux cheveux roux ratait sa reprise alors qu’il se trouvait pratiquement devant le but.

Les équipes rejoignaient les vestiaires sur ce score de 1-0, les joueurs de l’Aigle avaient fait l’essentiel en ouvrant le score mais savaient que le plus dur restait à faire. En effet, Foot 130 mettait la pression dès le retour des vestiaires. A la réception d’un centre côté gauche juste à hauteur des six mètres, l’attaquant de pointe des visiteurs frappait en pivot mais voyait le ballon percuter la cuisse d’A.Ménissier au marquage de son vis-à-vis. Le danger était ensuite écarté en deux temps (52e). A la 56ème minute, suite à une frappe des seize mètres contrée par la défense grecque, le ballon parvenait dans les pieds de ce même attaquant, toujours aux abords de la surface de but. Après un contrôle judicieux, l’attaquant adverse frappait une nouvelle fois en pivot. Légèrement contrée par Visvikis, le ballon était ralenti dans sa trajectoire mais il fallait tout de même un arrêt réflexe de grande classe de Papachristou qui stoppait le cuir d’une manchette de la main droite.

L’Aigle laissait passer l’orage et attendait son heure pour porter son estocade. Les espaces commençaient à s’ouvrir dans le camp adverse et les attaquants grecs savaient les exploiter à merveille. D’abord, à la 72ème minute, sur une splendide déviation de Foucher pour Visvikis, le milieu droit pénétrait dans la surface de réparation, fixait le gardien de but et jouait en retrait pour M.Detsis dont la frappe des douze mètres était miraculeusement détournée par un défenseur. Le break n’était pas loin. Ce n’était que partie remise car, six minutes plus tard, Touparlakis doublait la mise et permettait à son équipe de respirer un peu mieux devant la pression permanente de Foot 130 devant les buts grecs. Arbutina, posté au rond central, réussissait une magnifique ouverture de son magique pied gauche en direction de Touparlakis dans le dos de la défense. L’attaquant filait seul au but côté droit et expédiait un missile sous la barre (2-0).

Il restait à tenir une bonne quinzaine de minutes pour des aiglons efficaces, solides et solidaires. Cependant, le danger se précisait de plus en plus devant les buts de Papachristou et l’arbitre, d’une nullité indescriptible, multipliait les coups de sifflets aux abords de la surface pour des fautes inexistantes, ce qui avait le don d’irriter l’Aigle et de maintenir une pression insoutenable dans les seize mètres grecs. Constamment acculé sur son but, le FC Aetos ne pouvait que concéder la réduction du score à la 82ème minute. Sur un énième corner joué rapidement, l’attaquant coupait au premier poteau et déposait le ballon sous la barre hors de portée d’un Papachristou pris en défaut pour la première fois de la rencontre (2-1).

Après une ultime action vendangée par G.Giannitsakis qui dévissait sa frappe face au portier adverse et sept minutes d’arrêts de jeu, le coup de sifflet final résonnait comme une délivrance pour des aiglons épuisés de leur combat. Cette belle victoire difficilement acquise récompensait les efforts considérables de l’ensemble de l’équipe. Même si le jeu affiché n’a pas toujours été à la hauteur des espérances, certainement aussi en raison de la qualité de l’adversaire qui a ainsi prouvé qu’il pouvait jouer les premiers rôles dans cette longue compétition, les joueurs grecs ont su résister et se serrer les coudes défensivement mais aussi faire preuve de réalisme offensivement. L’Aigle se replace dans le championnat et peut maintenant avec un peu plus de sérénité repartir avec un nouvel élan.[/i]

[img]http://fcaetos.free.fr/forum/20102007.j…]

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mar 23/10/2007 - 18:17 Permalien