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Vous avez dit usurpation ?

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Submitted by Pavlos on
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Quand on pense que pour une eau de toilette (ou parfum) nommée CHAMPAGNE, toute la profession et d'autres se sont élevés contre l'usurpation de nom, personne ne s'émeut de cette usurpation historique (voir le texte ci-dessous) bien au contraire, on raille pour le moins,on ironise plutôt sur le culot des Grecs qui ont l'audace de râler, Sans tomber dans la paranoïa, on est plutôt habitué à ce genre de critiques mais cela fait quand même mal de voir tant de mauvaise foi.
Allez, chronia pola quand même

[i]Qui a peur d'Alexandre le Grand ?, par Daniel Vernet
LE MONDE | 02.01.07 | 13h28 • Mis à jour le 02.01.07 | 13h29[/i]

"Au milieu des malheurs du monde, un différend non résolu depuis quinze ans pourrait échapper à l'attention. Sauf à être sur place, il est difficile d'en suivre les péripéties et d'en mesurer les enjeux. Dernier rebondissement : en pleine trêve des confiseurs, le gouvernement de Skopje a donné à l'aéroport de sa capitale le nom d'Alexandre le Grand. Nous écrivons Skopje pour ne pas dire République de Macédoine, qui n'est pas un nom officiel. L'Etat dont la capitale est Skopje répond selon les normes internationales au joli nom d'ARYM (Ancienne République yougoslave de Macédoine, en anglais Fyrom). Tout ça parce que les Grecs revendiquent le monopole de l’appellation Macédoine
Aussi quand ils ont appris que l'aéroport de leur petit voisin du Nord porterait le nom d'un héros national, le grand conquérant du IVe siècle avant notre ère, leur sang n'a fait qu'un tour. La ministre des affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a considéré que les "Skopjiotes" aggravaient leur cas et les a avertis qu'ils compromettaient leurs chances d'entrer dans l'OTAN et dans l'Union européenne s'ils persistaient dans leurs erreurs. L'éditorialiste de Kathemerini, quotidien de centre droit, reproche d'ailleurs sa mollesse à Athènes pour n'avoir pas usé du veto quand les Européens ont accordé, en 2005, à l'ARYM le statut de candidat.

A vrai dire, la querelle du nom, qui a souvent des relents de Clochemerle, est la métaphore d'un désaccord plus fondamental. En refusant à la Macédoine de s'appeler ainsi, la Grèce veut parer à deux dangers étroitement liés. Le premier est l'irrédentisme éventuel des autorités de Skopje qui pourraient, un jour, réclamer la Macédoine... grecque. Le second concerne la population d'origine slave vivant dans le nord de la Grèce à laquelle Athènes refuse le statut de minorité. Mme Bakoyannis l'a récemment répété : la Grèce ne reconnaît sur son territoire qu'une seule minorité, les musulmans de Thrace occidentale.

Tout a commencé au moment de la dissolution de la Fédération yougoslave en 1991. Auparavant, la Grèce ne prenait pas ombrage de l'existence d'une République de Macédoine, élément constitutif de la Yougoslavie. Quand la Macédoine est devenue indépendante, à l'instar des autres républiques fédérées, son attitude a changé. Les discussions se sont multipliées. La question du drapeau a été résolue. L'ARYM a renoncé au soleil de Virgine, capitale de la Macédoine antique où les Grecs ont retrouvé la tombe de Philippe de Macédoine, père d'Alexandre le Grand. Mais pas la question du nom, restée pendante devant l'ONU. La Grèce et l'ARYM n'ont toujours pas de relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. Elles sont représentées dans les deux capitales par de simples bureaux de liaison.

Ces chicaneries n'empêchent pas les sentiments. Skopje est le troisième partenaire commercial de la Grèce dans les Balkans. Depuis dix ans, les Grecs sont les premiers investisseurs du pays, avec 1,1 milliard de dollars. Ils dominent les secteurs des banques, des télécommunications, de l'énergie, de la grande distribution... Les échanges commerciaux, très favorables à la Grèce, augmentent très rapidement des deux côtés.

Bref, tout irait mieux si les Skopjiotes ne prétendaient pas qu'Alexandre le Grand est un personnage historique appartenant à tous les peuples qui, un jour ou l'autre, ont été partie prenante de la Grèce antique. Et si les Grecs d'aujourd'hui ne s'étaient pas mis en tête qu'ils sont les vrais et les seuls descendants des gloires de l'Antiquité.

Ne doutant de rien, le gouvernement de Skopje a aussi décidé de donner à l'aéroport international d'Okhrid le nom de Saint-Paul. L'apôtre passe pour être le fondateur de l'Eglise de Macédoine. Que pensent de cette "confiscation" les Corinthiens, les Ephésiens, les Galates et les Romains auxquels Saul de Tarse, dit Paul, a adressé quelques épîtres ?

Daniel Vernet
Article paru dans l'édition du 03.01.07.

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Philippe

En réponse à par Th. Efthymiou

Voila une belle unanimité. Mais contrairement a ce que pense Alex, je ne suis pas neutre, mais bien pour la Grèce a 100%. Quand a savoir si ce bout de terre doit porter ou pas le nom de "Macédoine"... La Grèce a obtenu la plus grande partie d’une antique région aux contours flous et aux peuples mélangés. Il faudra bien trouver un petit compromis pour ce qui reste.
Evidement si la Macédoine grecque revendique un jour son indépendance, cela fera deux Macédoines !

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mer 17/01/2007 - 12:16 Permalien
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Th. Efthymiou

En réponse à par gisele

Dictionnaire de l'Académie:

"MACÉDOINE n. f. XVIIIe siècle. De Macédoine, nom géographique, parce que ce pays présentait un mélange de peuples particulièrement varié.
Mets composé d'un mélange de différents légumes ou de différents fruits coupés en petits morceaux. Une macédoine de fruits au kirsch. Fig. et fam. Ensemble d'éléments disparates, sans unité. Une macédoine d'arguments contradictoires."

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mer 17/01/2007 - 22:07 Permalien
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Helene

J’ai vu trop tard une faute d’orthographe dans mon message précèdent. Il fallait mettre [b]baptise[/b] avec [b]ent[/b] à la terminaison. Si un responsable du site pouvait corriger la faute puis supprimer ce message superflu, je le remercie d’avance

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jeu 18/01/2007 - 21:52 Permalien
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Just me

Qu'ils s'occupent de leur menhirs les français (ça ca à bcp fait avancer l'humanité!) au lieu de pretendre internationale l'antiquité grecque...
comme disait l'autre "otan afti (dont les ancetres de ce journaliste) kremiontousan apo ta dentra emeis kaname philiosofia"

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ven 19/01/2007 - 00:11 Permalien
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alex

En réponse à par Just me

Just me, je suis sur que tu parlait des druides qui cueillait le Gui

Petite histoire sur les druides gaulois

Quant à l'image, encore banale aujourd'hui dans la bande dessinée, du druide cueilleur de gui, en robe blanche, elle nous vient de Pline l'Ancien, qui dédie à Titus, en 77 ap JC, à une époque où le druidisme a disparu, son Histoire naturelle. Au livre XVI, chapitre 94, où il est question de la glu, déjà utilisée pour la capture des oiseaux, et que l'on tire des baies du gui blanc poussant sur les chênes, vient en conclusion le passage célèbre :

« Les druides - c'est le nom qu'ils donnent à leurs mages - n'ont rien de plus sacré que le gui et l'arbre qui le porte ,ils n'accomplissent aucune cérémonie religieuse sans son feuillage.
C'est un fait qu'ils regardent tout ce qui pousse sur cet arbre comme envoyé du ciel , On trouve très rarement du gui et, quand on en a découvert, on le cueille en grande pompe religieuse.

Ils l'appellent dans leur langue "celui qui guérit tout". Ils préparent au pied de l'arbre un sacrifice et un festin religieux et amènent deux taureaux blancs dont les cornes sont liées pour la première fois. Un prêtre, vêtu de blanc, monte dans l'arbre, coupe le gui avec une serpe d'or et le reçoit sur un sayon blanc. Ils immolent ensuite les victimes.
Ils croient que le gui, pris en boisson, donne la fécondité à tout animal stérile, qu'il est un remède contre tous les poisons. Tant les peuples mettent d'ordinaire de religion dans des objets frivoles!»

Il est inutile d'insister sur le caractère exceptionnel de la cérémonie. L'image, pourtant restée bien vivace, du druide vêtu d'une robe blanche comme d'un uniforme, ne repose sur rien d'autre que ce texte. Tout laisse penser qu'en temps normal, les druides étaient habillés comme tout le monde, et montaient à cheval comme tous les aristocrates gaulois. L'importance du chêne, ou des feuilles de chêne, dans leurs cérémonies, est peut-être exagérée par Pline, influencé par la fausse étymologie qui rattache leur nom à drus, le « chêne », en grec ; or on estime aujourd'hui que le mot signifie les « très savants », en rapport avec une racine « wid » qu'on retrouve dans le latin « video » (je vois, je sais). En fait, la cueillette du gui à usage médicinal a surtout une finalité pratique, et Pline lui-même (XXIV, 12) nous apprend que les Romains aussi cueillaient le gui, le récoltaient sur une toile tendue, et croyaient qu'il guérissait la stérilité des femmes ; mais eux qui n'étaient pas des Barbares n'y mettaient pas de « religion »...

D’après l’Histoire n° 176. J-L Cadoux

Quel domage d avoir perdu cette science druidique de nos jours qui aurait pu remedier a bien des maux avec l usage des plantes,Une medecine homeopathique des plus actuelle de nos jours

Mais pour en revenir a nos voisins slavomacedoniens, je crois profondement qu il n existe pas dans leur vocabulaire le mot concession et bon voisinage, c est malheureux pour eux

MOI, jr suis de l avis de baptiser leur pays et notre province de macedoine comme pour l Arym = Macedoine slave et notre province Macedoine grecque

Par le rajout d adjectif au mot de Macedoine pour nos deux regions eclaircira aux aveugles soit disant bien pensants occidentaux ,la realite historique des macedoniens et macedoine antique, antique dans ce cas est synonime de GREC bien evidement

Mais ,je crois que nos voisins de l Arym joueront encore longtemps ce jeu sournois de la falsification de l histoire de la Grece, mais c est eux qui se condamneront par ce fait de la realiter de la viabilitee du futur de leur etat sans notre solidaritee envers eux leur futur seras des plus sombre

Alors patience mes amis ils seront un moment obliger a etre concilliant
Actuellement ils sont dans la phase comme dit la citation ci dessous

INUTILE DE PARLER LA BOUCHE PLEINE CAR, DE TOUTE FACON VENTRE CREUX N AS PAS D OREILLE

Ils arriveront dans un futur proche comme dit la citation ci dessous

JE PREFERE ME NOURIR D ILLUSIONS QUE D AVOIR L ILLUSION DE BIEN ME NOURIR

Et finirons d etre vue par les europeens comme la citation ci dessous

SI ON PREFERE ETRE A DOUZE PLUTOT QU A TREIZE A TABLE, C EST SIMPLEMENT PARCE QUE CA FAIT UNE PORTION DE PLUS

Et a ce moment ils raliseront comme dit la citation ci dessous

LA NOURITURE JOUE UN ROLE IMPORTANT DANS N IMPORTE QUEL REGIME {FRAN LEBOWITZ}

Et devront arreter de devorer l heritage grec et se demanderont qu est ce qui est plus judicieux pour leur futur comme dit la citation ci dessous

ON PEUT SE DEMANDER QU EST CE QUI EST LE PLUS NOURISSANT : DEVORER DES YEUX OU MANGER A L OEIL

CONCLUSION : TANT VAS LE POT AU FEU QU A LA FIN IL S ENCRASSE

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ven 19/01/2007 - 21:05 Permalien
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gisele

En réponse à par Just me

peut etre mais en tout cas la Grèce actuelle a du mal ,beaucoup de pauvres,le smic à 800 euros et pas pour tous le monde ..je ne suis pas sur que ces gens pensent tous les jours à l'antiquité!! mais plutot comment ils vons s'en sortir financièrement... conseil: de plus la culture(disait "ma concierge" ),c'est comme la confiture moins on en a plus on l'étale .. ça vaut pour certains

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ven 19/01/2007 - 23:04 Permalien
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gisele

En réponse à par alex

au prix ou sont les oranges et la feta en Grèce ,on peut partager avec les autres ,d'ailleurs les grecs de Grèce sont génereux ,ils donnent meme à manger aux chiens errants.. qui errent librement ,meme si certains sont agressifs parfois . par ailleurs les familles nombreuses du monde entier savent toujours partager .. quand il y en a pour..

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ven 19/01/2007 - 22:32 Permalien
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Philippe

En réponse à par alex

J’ai bien compris les arguments : "Macédoine", le nom comme son histoire antique, est d’origine grecque. Un peuple qui n’a rien de grec ni dans ses origines, ni dans sa langue, ne devrait pas revendiquer certains éléments de l’histoire antique grecque.

Voici un article traitant du sujet, trouvé sur le site Web du journal "Figaro". Article amusant, un brin critique envers la Grèce, mais qui finalement ne prend pas nettement position sur le fond. Attention, je ne dis pas que je suis d’accord avec !!

Article du Figaro. (12 Janvier 2007) :

Titre :
[i]Athènes ne connaît que la Macédoine d'Alexandre.

Un médiateur de l'ONU est dépêché à Athènes pour tenter de mettre fin à la querelle patronymique qui oppose Athènes à Skopje.

COMMENT à coup sûr casser l'ambiance d'un dîner à Athènes ? Pester contre les chauffeurs de taxis grecs qui, s'ils sont très nombreux à circuler en ville, refusent de prendre le moindre client, ce qui a priori est leur métier ? Non, vous n'y êtes pas du tout. Dans un bel ensemble, la tablée compatira. L'ambiance restera festive. Mais venez-en, par malice ou naïveté, à défendre le droit pour la petite république voisine des Balkans de s'appeler Macédoine, tout comme la province du nord de la Grèce, et la, d'un seul coup, d'un seul, vous verrez les rires s'éteindre, les visages se fermer et la colère exploser. S'il est un sujet sensible en Grèce, c'est bien celui-ci. Athènes ne peut admettre que ce micro-État, indépendant depuis 1991 avec l'éclatement de la Yougoslavie, puisse, en usant de ce nom, s'approprier en quelque sorte un héritage qui la dépasse, celui de l'ancien royaume de Macédoine et considérer Alexandre le Grand comme « le plus prestigieux de ses enfants ».

La querelle a même été ravivée quand, à la fin de l'année dernière, Skopje a décidé de donner à son aéroport le nom d'Alexandre le Grand. C'en était trop. Dans le nord de la Grèce, des élus se sont déclarés prêts à se saisir de sarisses, ces anciennes lances des phalanges macédoniennes, pour mettre le hola à cette scandaleuse « usurpation » de leur patrimoine historique. Le ministre grec des Affaires étrangères, Dora Bakogianni, pour calmer les esprits, a assuré que « l'histoire ne peut être changée ni falsifiée 2 300 ans après » et, à ­nouveau, elle a fait appel au médiateur de l'ONU, le diplomate ­Matthew Nimitz, invité à se rendre aujourd'hui à Athènes pour « résoudre définitivement » le contentieux entre les deux pays.

Un contentieux vieux de 16 ans

Sa dernière mission n'avait pas été couronnée de succès. Pour en finir avec cette homonymie qui fâche, il avait suggéré de recourir à l'appellation « république de Macédoine-Skopje ». Athènes paraissait s'en accommoder, mais Skopje avait rejeté avec force le compromis, mettant en avant le fait que 109 pays, dont les États-Unis et la Chine, ont d'ores et déjà accepté le nom qu'elle s'est choisi constitutionnellement, même si les instances internationales, pour ne point heurter Athènes, s'en tiennent, elles, à ce curieux acronyme : ARYM (Ancienne République de Macédoine).

Le contentieux est vieux de seize ans. Quand la république de Macédoine est née, la Grèce a marqué son opposition en fermant sa frontière et en décrétant un embargo. À Thessalonique et à Athènes des foules se rassemblaient pour crier leur colère. Les médias grecs n'étaient pas en reste qualifiant les quelque 2 millions d'habitants de ce nouvel État balkanique de « va-nu-pieds », de « gitans slaves », de « barbares » ou de « professionnels de la servitude », pour ne retenir que les épithètes les plus aimables. Quiconque osait parler de l'État de Macédoine était aussitôt qualifié d'« ennemi de la Grèce » ou à tout le moins de « provocateur ».

L'embargo ne fut levé que lorsque Skopje fit figurer en toutes lettres dans sa Constitution son absence de prétentions territoriales sur ses voisins et qu'elle modifia son drapeau, ôtant quelques rayons au soleil qui y figurait, pour qu'il rappelle moins le soleil qui décore les lieux où sont enterrés, sur le sol grec, les anciens chefs macédoniens. Un accord transitoire fut signé, et d'année en année reconduit. Il était difficile d'ignorer davantage qu'entre la Grèce et la Macédoine les échanges commerciaux allaient bon train. Hôtels, restaurants et casinos poussent comme des champignons au sud de la Macédoine et les euros grecs sont les bienvenus, favorisant l'essor de la région. Mais la querelle sur le nom ne s'éteint pas pour autant.[/i]
Fin de l’article.

Cet article ne n’informe pas tellement sur le fond du problème mais, sans le vouloir, il dépeint une certaine image de la Grèce, vraie ou fausse, que se font les pays de l’Europe de l’ouest : Un pays arc-bouté sur des principes qu’ils ne saisissent pas, un brin parano, se voyant entouré d’ennemis irréductibles prêts à le détruire ou voler son patrimoine historique.

Ce n’est pas moi qui le dit ! Je fais juste part d’un léger sentiment qu’ont les européens de l’Ouest sur les Grecs (Mis à part l’admiration, l’amour, même du pays de son Histoire et de sa beauté), un sentiment non-agressif, un étonnement, à peine quelques commentaires amusés a la fin d’une conversation, jamais méchant ni moqueur, sur l’instinct nationaliste des Grecs.

Vous allez répondre "Ils ne connaissent rien à la Grèce, son histoire récente, ses problèmes !" Ils se permettent de juger, de loin, avec condescendance, tels des donneurs de leçons !"… ET C’EST PLUTOT VRAI !! La Grèce, finalement, aurait-elle toujours raison ?

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ven 19/01/2007 - 23:00 Permalien