Reçu de ma prôti-exadelphi, romio-amérikana, de Proussa (Mikra-Assia) par son père et de Sammakovi (Anatoliki Thraki) par sa mère, mariés sur photographie (17° famille grecque d'Astoria).
[u][b]40 Things in the Life of a GREEK Child Growing Up in America!!![/b][/u]
01. You have at least one relative who wore a black dress every day for an entire year after a funeral. If it was their child, they wore black
forever.
02. You spent your entire childhood thinking what you ate for lunch was pronounced "samsa."
03. Your family dog understood Greek.
04. Every Sunday afternoon of your childhood was spent visiting your grandparents and extended family and eating avgolemono soup with roasted chicken.
05. You've experienced the phenomena of 50 people fitting into a four room apartment to celebrate someone's "yiorti". (name day)
06. You were surprised to discover the FDA recommends you eat three meals a day, not seven.
07. You thought roasting a lamb in the backyard on Easter Sunday was absolutely normal, and that everyone did.
08. You ate salata with feta cheese at every meal...
09. You grew up thinking no fruit or vegetable had a fixed price and that the price of everything was negotiable through haggling with the bakali.(grocer)
10. You were as tall as your grandmother by the age of seven.
11. You thought everyone's last name ended in "as" "is" or "os."
12. You thought nylons were supposed to be worn rolled to the knee, knotted and then tucked.
13. Your mom's main hobby is cleaning.
14. You were surprised to find out that wine was actually sold in stores.
15. You thought that everyone made their own dolmathes.
16. You never ate meat on Fridays, and no meat or diary 40 days before Easter.
17. You thought everyone picked "vleeta" and "chorta" along the Belt Parkway.
18. You thought Greek Orthodox was the only religion in the world.
19. Your were beaten at least once with a wooden spoon or "pantofla".(slipper)
20. You thought every meal had to be eaten with a hunk of bread in your left hand.
21. You can understand Greek but you can't speak it.
22. You have at least one relative who came over "on the boat."
23. Your father or your grandfather, fought in a World War 2.
24. You have at least six male relatives named George and another six named Kosta.
25. You have relatives who aren't really your relatives, like "Thea Bessie," your mom's friend.
26. You have so many relatives, that some, you don't ever speak to.
27. You drank wine before you were a teenager.
28. You are pleased, admit it, that Paris broke off the engagement to Paris.
29. You grew up in a house with a yard.
30. Your grandparent's furniture was as comfortable as sitting on plastic. Wait!!!! You were sitting on plastic.
31. You thought that talking loud was normal.
32. You thought "koufetta" (sugared almonds) were common at all weddings.
33. You thought everyone got pinched on the cheek and had money stuffed in their pockets by their relatives.
34. You've accidentally inhaled some powdered sugar from a "kourambie'."
35. There was an "icona" in every bedroom.
36. You couldn't date a boy/girl without getting approval from your father. (oh, and they had to be Greek)
37. You called it "grass", your yiayia called it "chorta."
38. You dreaded opening your lunchbox at school.
39. "Going for coffee" meant going to a Thea's house, and staying all day.
40 Every condition, ailment, misfortune, memory loss and accident was made to feel better by drinking hamomilo. (chamomile tea)
Those of you who get this...KNOW who to pass it on to!
Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr
Issue d'un mariage gréco-italien, je n'ai pratiquement rien connu de tout ça...
Aléas des exils qui ont refoulé l'héritage ancestral...
Dommage et pas dommage car ça me permet de me réapproprier seule cet héritage... tranquillement et librement !
En réponse à Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr par marie
Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr
Bonjour marie
Toi qui est issue d'un mariage on va dire mixte(italo grec) car ce n'est pas exactement le terme approprié, tu affirmes que tu va te réapproprier l'héritage ancestral.
Comment vas -tu le faire, si tu es d'accord pour le dire.
Merci.
En réponse à Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr par marie
Marie
Bonjour Marie,
j`aime beaucoup le sens de votre post, surtout votre derniere phrase et notamment le " dommage, pas dommage ", la diversite des cultures et le partage de ces dernieres amene sont aucun doute a une ouverture d`esprit et une vision du monde et de l`homme differente, le fait de redecouvrir sont passe ou tout simplement de savoir pourquoi sommes nous ainsi doit ce faire dans une totale liberte et la tout a fait d`accord avec vous, et non pas dans un passe qui serait un poids du quotidien.
merci de votre temoignage
En réponse à Marie par laurent
Re: Marie
Merci Laurent.
En fait, je n'ai pas vraiment choisi ça.
Les aléas de l'histoire de ma famille grecque ont voulu que je sois"coupée" de mon héritage grec alors que j'ai baigné dans l'atmosphère italienne à fond la caisse !
Un exil (mon grand-père était le rejeton d'une famille smyrniote aisée) n'est pas forcément facile à vivre et gérer la transmission de la culture est difficle quand soi-même on est coupé de la "matrice".
Maintenant, je ne sais trop vers où me tourner car je découvre qu'en fait, la Grèce n'était pas vraiment son [i]pays[/i], à ce grand-père, mais plutôt la Turquie.
ca m'a sauté à la figure quand je suis allée à Istanbul, ville dans laquelle je me suis immédiatement sentie "à l'aise"...
J'ai donc différentes pistes à fouiller...
passionnant mais compliqué ...
En réponse à Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr par irene
Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr
pardon, Irène, j'avais malencontreusement "zappé" ton message (mon oeil étant irrésistiblement attiré vers le bas de l'arborescence !)
J'ai quand même eu quelques chaînes de transmission de mon héritage grec, mais très peu jusqu'à mes 35 ans.
J'ai fait des recherches et pu retrouver ma famille.
Ca a été pour moi à la fois un soulagement et un début d'accomplissement : j'avais rattaché les wagons.
Je ne suis malheureusement pas "grécophone" ;-) mais bon, je baragouine anglais et peux donc me débrouiller.
Ma famille était installée à Smyrne : commerçants et marins... assez aisée, aussi...
J'aimerais tout d'abord trouver des livres retraçant l'histoire du départ des Grecs en 1922
(si possible en français...)
Connaîtrais-tu ça, toi ???
En réponse à Re: Marie par marie
Re: Marie
rebonjour Marie
Que tu ne te méprennes pas sur la question que je te posais, car bien évidemment, c'est difficile pour toi, ce n'était pas pour te provoquer bien au contraire, c'est bien que Laurent et toi-même aient fait part de cette complexité de retrouver ses racines surtout quand elles sont multiples.
Je sais que des grecs sur ce forum peuvent t'aider quand au passé grec, même si tu as trouvé que ton grand père était de Smyrne.Il y a eu tellement de transferts de populations dans cette région.
En réponse à Re: Marie par marie
Re: Marie
Je crois que ce qui est important dans tout ca c`est de se sentir bien en soi meme, le passe, l`heritage culturel ou bien d`autres parametres sont ce que l`on nous a transmis ou pas, il n`est pas forcement en harmonie avec nos desirs et nos envies, les exils et les transferts de peuples ont fait de notre monde ce qu`il est aujourd`hui et tout ce passe ne doit pas etre pesant pour les etres que nous sommes aujourd`hui.
Mes origines comme celles de beaucoup d`autres sont multiples et diverses, je vis aujourd`hui en Grece alors que je n`ai aucune racine ancestrale ici a moins d`imaginer la possiblite de vie anterieure, mais ce qui est important c`est que mon passe ma conduit dans ce pays pour combien de temps je serai incapable de le dire, peut etre demain la vie m`entrainera ailleurs qui le sait, mais la richesse de toutes ces cultures accumulees m`apporte ce desir de continuer vers l`avenir plutot que de me retourner vers le passe, le passe n`est pas remodelable par contre il aide a comprendre.
Je vous souhaite le meilleur pour votre demarche.
Cordialement.
En réponse à Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr par marie
Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr
Ce catalogue folklo-humoristique, mais très vrai pour les détails du quotidien de l'enfance des diasporiques de la 2° génération m'a amusé et j'ai eu envie de le partager.
J'y ai trouvé nombre de réflexes éducatifs et familiaux grecs.
Il y en aurait d'autres, p. ex.:
-"to pipéri s'to stoma!" -du poivre dans la bouche!- après un "gros mot";
-"paré to psomi na mi to patissoun" -ramasse le pain qu'il ne soit pas piétinné- quand, dans la rue on voyait un morceau de pain jeté: il fallait le mettre au pied d'un arbre pour les oiseaux, ou au pied d'un mur;
- le morceau de pain, tombé de la table, qu'il fallait ramasser, baiser et porter au front, comme symbole christique;
-"tha phagis xylo!" -tu vas "manger du bois"!- menace de fessée;
-"o Baboulas tha elthi!" -le croque-mitaine va venir!;
-"ii arorites erchontai!" -les "passants du retard" arrivent, plus ou moins le marchand de sables, quand il fallait que l'enfant aille au lit;
-la croix de la fumée du cierge ramené de l'église avec le nouveau feu pascal, tracée par le père au plafond de l'entrée, chaque année;
-la grenade-fruit, précipitée par le père et éclatée la nuit de Haï-Vassili (St Basile de Césarée-Kayseri), pour appeler une année d'abondance sur la maisonnée;
-la passoire devant le feu pour leurrer les kalikantzar, lutins difformes et hostiles, risquant d'envahir la maison et manger les bonnes choses, entre Noël et Haï-Vassili: ils se mettaient à compter les trous, s'y perdaient et recommençaient jusqu'à l'épuisement, et devaient -ainsi trompés- retourner dans le monde d'en-bas et recommencer à ronger l'arbre du monde qui s'était reconstitué en leur brève absence, sauvant le monde des Humains de la catastrophe;
-le "Jeudi rouge", où les oeufs étaient teints;
Ce serait amusant (et émouvant) d'en dresser un catalogue: [u]"Etre Grec apodème, mode d'emploi...
"[/u]
Apportez la suite...
En réponse à Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr par Th. Efthymiou
Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr
Bonjour,
j'ai l'impression que vous me parlez chinois, là !
C'est toujours ce qui m'a posé problème avec mon héritage grec : cette distance, cette coupure même et surtout mon "ignorance" de tout ça.
Et je peux vous assurer que ça n'est toujours évident.
Je m'explique : j'ai un patronyme 100% grec, un physique très méditerranéen mais ça s'arrête là.
Quand je suis face à des Grecs, je sens un décalage et des fois, ça me met mal à l'aise. Enfin, moins maintenant que quand j'étais "jeune" !
En réponse à Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr par Th. Efthymiou
Re: Apo ta Hellino-Amerikanika exadelphia mas, De nos cousins gr
Pour protéger du mauvais oeil, on accrochait avec une petite épingle à nourrice,un oeil déssiné sur du plastique ou autre, il faut avouer que cela pouvait être dangereux si l'épingle venait à s'ouvrir et bléssait le bébé. D'ailleurs cela pouvait durer jusqu'à l'âge de trois ans et plus. Ma soeurainée agée de 10 ansde plus que moi l'a porté, peut être moi aussi mais je ne sais pas combien de temps.
Le pain tombé de table effectivement je l'embrasse toujours c'est un reflexe.Il est tellement chargé de symbole.
Je suis superstitieuse, c'est le cas de beaucoup de grecs ou francogrecs,et pourtant j'aime la rigueur du cartésianisme, allez comprendre quelque chose.
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