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violences verbales , violences urbaines et médias

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Submitted by irene on

Bonjour à tous

Je sais que cela n'est pas forcément en rapport avec l'actualité grecque, ce qui est sur c'est que les médias étrangers en parlent et mal à mon avis avec une vision apocalyptique , exemple CNN, et même ERT, qui reprend des images de CNN, ce matin, ne travaillant pas aujourd'hui, enfin j'ai eu l'occasion de voir ERT qui en pris l'iniative d'interroger des grecs habitant depuis longtemps la France;Si je n'étais pas tout à fait en accord avec l'intervention faite par une grecque , pour les raisons de cette "insurrection" car elle n'a pas parlé de la "guethorisation" de l'habitat et de l'injustice de chances de ces jeunes devant le travail à diplôme égal.Elle n'a parlé que, en général il s'agisssait de cas sociaux marginalisés etc..

La violence verbale ne génére-t elle pas de la part de ceux qui sont fragilisés des violences urbaines telles que nous les constatons en France.Surtout que l'on peut y voir un caractère auto destructeur car on s'en prend aux voitures de ses amis de ses cousins de son école maternelle de ses moyens de transport. N'est ce pas le seul moyen de faire reconnaitre son identité.La récupération par des groupes organisés était prévisible.

Je ne veux pas excuser les dérapages graves (tabassage à mort d'un homme, tirs à balles réelles sur des policiers) mais j'essaie de comprendre. c'est bien complexe il est vrai et la repression uniquement n'est pas la seule solution.

A+

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Monsieur Meteque

Erreur, Clychy sous Bois d'où sont partis les problèmes, certes en Seine saint Denis, le maire est UMP.Je ne sais pas si vous êtes en France vous auriez dû regarder lémission de France 2 hier soir animée par Arlette Chabot où toutes les parties étaient représentées, Monsieur Sarkozy était là ,les maires concernés de toutes les couleurs politiques, où il y avait aussi Monsieur Borloo ministre de la ville; ce n'est pas un problème de droite ni de gauche,c'est un travail commun difficile avec tous avec les associations.

Il faut avoir la volonté d'une paix sociale, la tâche est difficile, je crois en l'homme et en Dieu aussi, car leur message est celui de l'amour.
Ceci étant dit pour l'homme c'est ce qu'il a de plus beau dans l'âme) qu m'intéresse.

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ven 11/11/2005 - 13:13 Permalien

Non les assurances ne vont pas rembourser en totalité un véhicule ,ne vont pas donner "une voiture "flambant neuve "excusez ce mauvais jeu de mots"...en échange d'une vieille voiture,ils prennent en compte la vétusté du véhicule ,or les voitures brulées appartenaient à des travailleurs ,les plus défavorisés sont pénalisés...

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ven 11/11/2005 - 13:41 Permalien

tes préjugés et la manière dont tu généralises les jeunes originaires de banlieues sont aberrants... si tu etais de leur generation tu verrai qu'une majorité essaye de s'en sortir et qu ENORMEMENT de ces jeunes font des ETUDES.Tu ne parle pas comme un METEQUE mais comme un nationaliste français sans origines ni ampathie pour toute une generation.

un article de "figaro etudiant" montre a quoi ces "voyous" sont confronté apres dans le monde du travail:

"Le CV, premier vecteur de racisme dans le monde du travail:

Selon un rapport de l'Institut Montaigne, le nombre de personnes appartenant à une minorité «invisible» (non ou mal représentée dans le monde du travail : Asie, Maghreb, Afrique, Dom-Tom) s'élève à 8 millions, le chômage de ces étrangers d'origine non européenne étant trois fois plus élevé que celui des Français dits «d'origine».

Le testing, reconnu désormais juridiquement par les tribunaux français et encouragé par le BIT (Bureau international du travail), peut servir autant de révélateur du racisme caché au sein des entreprises que d'indicateur à valeur scientifique, comme l'a prouvé l'enquête-testing menée par l'agence de travail temporaire Adia et l'équipe de doctorants de Jean-François Amadieu, professeur de gestion spécialisé en ressources humaines à la Sorbonne-Paris-I (1). L'étude consistait à envoyer sept CV différents, un dit «de référence» (comprendre blanc de peau de 28 ans avec nom et prénom français, habitant Paris et d'apparence «standard») et six autres contenant des variables de sexe, origine ethnique, âge, handicap, lieu de résidence ou visage.

Ces CV «bidons» (deux par annonce) ont été envoyés en réponse à des offres d'emploi pour des postes de commerciaux type chargés de clientèle de niveau BTS. Les résultats sont édifiants. Le candidat handicapé recevait à peine 2% de réponses positives (15 fois moins que le candidat référent), le candidat maghrébin 5%, le candidat âgé de 50 ans arrivant en troisième position (8%). A savoir, ces annonces se révélaient, d'emblée, discriminantes puisqu'elles demandaient des candidats d'un âge donné (pratique illégale). Une fois relancées, les entreprises se sont justifiées en expliquant que le poste était déjà pourvu quand le candidat de référence pouvait encore passer un entretien, que le diplôme ne convenait pas alors qu'il était le même pour tous ou arguaient d'un problème de mobilité pour un poste en banlieue quand la question n'avait même pas été posée au candidat «traditionnel» également situé à Paris.

(...)

Sonia a débuté sa recherche d'emploi après un DESS Psychologie du travail obtenu à Lille-III. Elle décroche un entretien pour un poste d'assistante RH. «Les trois quarts de la discussion ont porté sur mes origines maghrébines. Le poste m'a été refusé parce que je n'avais pas de compétences en statistiques. Or je suis issue d'un bac C et d'un DUT Informatique.» De nouveau à la recherche d'un emploi suite à un licenciement économique, elle passe six mois sans obtenir le moindre rendez-vous. Elle décide désormais d'envoyer ses candidatures sous un faux nom et obtient des réponses en à peine une semaine : «Cela ne m'était jamais arrivé durant la phase de ma recherche d'emploi !». La situation devient critique au moment des entretiens où elle doit justifier de sa véritable identité et des raisons du changement de nom. Déprimée, elle décide de revenir à sa vraie identité. Après un an et trois mois de recherche, plus de 450 candidatures ciblées envoyées, elle n'a obtenu que 15 entretiens dont trois sous son faux nom. Aujourd'hui, elle met ses compétences au service de SOS-Racisme : «Je fais des expertises en évaluation afin de procurer aux entreprises partenaires de l'opération «Ça va être possible» (2) les candidats les plus adaptés.»

Ce genre de situations, SOS-Racisme connaît parfaitement. Chez eux, 21% des dossiers traités ne concernent pas l'accès à l'entrée des discothèques (15%) mais bien la discrimination à l'emploi. Pour pallier cela, l'opération «Ça va être possible» propose d'«éviter aux candidats le moment le plus discriminatoire, le CV, et permettre un accès aux entretiens d'embauche, explique Assane Sall, secrétaire général de l'association. Nous avons mis en place un partenariat avec 12 grands groupes de différents domaines tels que Pierre et Vacances, Axa Assurance ou McDonald's... Notre action ne concerne chaque année que 1 000 emplois demandant entre bac + 2 et 4. Nous n'avons pas l'intention de nous substituer à une agence d'intérim, nous voyons plutôt cela comme un modèle à suivre.

Nous avions fait éclater au grand jour «l'affaire Addeco» qui créait des fichiers ethniques avec des critères comme «PR4» pour désigner des maghrébins. C'est une pratique très répandue dans les agences d'intérim.» On retrouve ainsi des codes tels que «BBR» (Bleu, blanc, rouge) ou «Gaulois» pour désigner un Français de souche. «Ce n'est pas simplement leur fait, tempère Assane Sall, les agences ne font que répondre aux demandes des entreprises mais se mettent dans l'illégalité quand elles font elles-mêmes le tri.»

Pour Frédéric Girard, directeur marketing d'Adia (4e réseau national de travail temporaire), «il ne faut pas tirer sur l'ambulance. On peut ne pas dégommer les bons. Je ne dirais jamais que je suis irréprochable mais j'ai la volonté de l'être. C'est pourquoi nous avons fait suivre une formation de fond à nos employés mais c'est un peu comme dans un restaurant : on ne peut pas être sûr que tous les serveurs seront aimables. Nous sommes tous discriminants et il y a un vrai travail sur les mentalités à faire afin qu'au final on ne s'intéresse qu'aux compétences.»

Une idée a germé, en 2002, dans l'esprit de Didier Leshi, chargé de la ville à la sous-préfecture du Rhône, tellement simple qu'elle sera bientôt généralisée : les noms, prénoms, adresses et photos sont remplacés par des numéros, les CV transmis par les ANPE ne pouvant alors être jugés que sur la base des qualifications. "

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ven 11/11/2005 - 21:24 Permalien

Certes gisele mais ce que je veux dire c est qu on ne fais pas d omellette sans casser des oeuf, et qu en outre les responsables sont ces jeunes mais les coupable les politiciens et leur hypocrisie

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dim 13/11/2005 - 15:37 Permalien