Alexandre: la formation d'un conquérant.

Alexandre naquit à Pella, en Macédoine, en 336 avant notre ère. Son père était le roi Philippe II et sa mère Olympias.
Bien avant que le futur héritier n'eut comme précepteur Aristote, Olympias enseigna à Alexandre que les rois de Macédoine descendaient du héros Grec Héraclès, fils de Zeus.
De son côté, elle aurait pour ancêtre Achille, le héros de l'Iliade.
Ainsi conditionné par ses parents pour la conquête et la gloire royale, le jeune Alexandre ne s'intéressa guère à autre chose. Un jour où on lui demanda s'il accepterait de participer à une course aux Jeux Olympiques, celui-ci répondit qu'il le ferait à condition de courir avec des rois.
Il ambitionnait d'accomplir des actions plus éclatantes que celles de son père et de se couvrir de gloire par ses exploits. A 13 ans, Alexandre eut comme maître-philosophe Grec le grand Aristote, qui lui transmit le goût de la philosophie, la médecine et la science.
Les idées politiques d'Aristote fondaient sur la conception de la cité Grecque qui était en train de disparaître. Le concept d'un gouvernement régissant une petite cité-état ne pouvait plaire à un prince qui rêvait de bâtir un immense empire centralisé.
Alexandre n'aimait pas trop le précepte aristotélicienne qui enseignait à traiter les non-Grecs en esclaves; il envisageait en effet un empire où collaboreraient avec bonheur vainqueurs et vaincus.
Il demeura un lecteur assidu toute sa vie; il se passionnait en particulier pour les écrits d'Homère. Certains disent qu'il aurait appris l'Iliade par coeur, doit 15693 vers.

L'éducation donné par Aristote fut brutalement interrompue en 340 Av-JC: le prince, âgé de 16 ans, retourna à Pella gouverner la Macédoine en l'abscence de son père, qui combattait les Thraces et les Illyriens.
Et il ne fallut pas longtemps au prince héritier pour se distinguer par des exploits militaires. A la grande joie de Philippe il eut tôt fait de mater les Maides, une tribu Thrace rebelle, de prendre d'assaut leur ville et d'appeler l'endroit Alexandroupolis, d'après son nom.

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