La commission interministérielle des dénationalisations, réunie vendredi a donné son feu vert au lancement des procédures d'appel d'offres pour le choix d'investisseurs privés qui devront prendre en charge les destinées des trois sociétés issues des activités d'Olympic, à savoir les vols, les services au sol et de la maintenance des avions, alors que l'Etat devra débourser 1,2 milliard d'euros, coût des mesures sociales en faveur des employés du transporteur national.
La réunion de la commission interministérielle à laquelle participaient les ministres de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, du Développement, Christos Folias, de l'Emploi et de la Protection sociale, Fani Palli-Petralia, et des Transports et Communications, Costas Hadzidakis, avait été précédée réunion de travail la veille jeudi du premier ministre, Costas Caramanlis, M. Hadzidakis.
M. Hadzidakis a rappelé à cette occasion qu' "Olympic" est la seule compagnie aérienne de l'UE qui soit sous le contrôle total de l'Etat, mais qui ait aussi autant de déficit et de litiges avec la Commission européenne. En conséquence, a-t-il conclu, le gouvernement ne pouvait rester inactif et, accomplissant son devoir patriotique, a trouvé une solution à un problème qui agite le système politique, l'économie et la société depuis 30 ans.
Le ministre a qualifié le plan de sauvetage de "socialement juste", car, a-t-il dit, "nous garantissons pleinement les droits des travailleurs tout en assurant que les contribuables, dont les couches les plus défavorisées, ne verront plus leurs impôts alimenter un puit sans fond".
Et le ministre de conclure que "cette restructuration aboutira à une nouvelle Olympic qui conservera son nom et son sigle".
Répondant aux critiques de l'opposition et des syndicats, M. Hadzidakis, a parlé de "cercles" - sans les nommer - qui s'efforcent en vain de faire sensation en soutenant que les employés ne bénéficient pas du soutien social qui leur est dû de la part de l'Etat. M. Hadzidakis a réitéré que les mesures concernant les travailleurs et qui seront officialisées dans deux semaines coûteront 1,2 milliard d'euros, une enveloppe qui comme il est évident ne peut pas être couverte par Olympic, mais par l'Etat grec.
i-GR/ANA-MPA