Les syndicats grecs descendent, cette année encore, divisés pour les manifestations du 1er mai. Deux points de départ, donc, pour les rassemblements à Athènes qui convergeront vers l'ambassade américaine, expiatoire par excellence des frustrations nationales. La grève "nationale" à laquelle les syndicats appellent, risque de créer quelques perturbations dans les transports publics.
A Athènes une première manifestation sera organisée dès 10h30 place Syntagma à l'appel de la GSEE (Confédération générale des travailleurs de Grèce), de l'ADEDY (syndicat des fonctionnaires) et de la Centrale ouvrière d'Athènes, alors que le syndicat affilié au Parti communiste - PA.ME - a fixe son rendez-vous à 10h au Champ de Mars (Pedio Areos). Des manifestations analogues seront organisées dans tous les grands centres urbains du pays.
Dans un communiqué publié mercredi, la GSEE souligne que ''le mouvement syndicaliste grec et les travailleurs du pays interviennent avec optimisme face aux politiques anti-ouvrières et les défis actuels. Ces défis exigent une unité dans la lutte face aux grands dossiers de l'économie, du travail, de la sécurité sociale, et des perspectives du pays au sein de l'UE''. La GSEE insiste tout particulièrement sur la nécessité d'instaurer l'horaire des 35 heures de travail hebdomadaires sans réduction des salaires et sur le respect des conventions collectives et des lois sur le travail.
Des arrêts de travail risquent d'affecter le service des bus et des trolleys après 22 heures et le début d'après-midi les aéroports et les ports du pays.
i-GR/ANA