Syndicats pro-gouvernementaux et syndicats proches des partis de l'opposition se sont trouvés à égalité lors de leur réunion hier pour prendre position sur les propositions gouvernementales de reforme de la Sécurité sociale. Les représentants syndicaux à la Confédération Générale des Travailleurs Grecs (GSEE) devaient choisir entre la grève générale et la poursuite des négociations.
L'ensemble des syndicats de l'opposition DAKE (ND-droite), DAS (KKE - communistes) et Intervention Autonome (Synaspismos - communistes modérés) ont fait poids égale face à la PASKE (Pasok-socialiste) avec 22 délégués de chaque côté. Tandis que la PASKE a cherché à manager la tâche du gouvernement en appelant à la poursuite du dialogue, les autres syndicats ont présenté un texte commun rejettent en block les propositions du gouvernement. Leur opposition concerne la baisse du niveau des retraites mais aussi le moyen du financement futur et le mode de fusion des différentes caisses en un système unique.
Le président de la GSEE et représentant de la PASKE, Christos Polyzogopoulos, a indiqué que la position officielle de la confédération sera définie lors de son conseil général du 24 avril, mais d'ores et déjà les autres composantes de la GSEE appellent à la mobilisation générale le 18 avril. M. Polyzogopoulos a minimisé pour sa part les conséquences négatives de la reforme estimant à 15-20.000 employés du secteur public les personnes qui seraient affectées par la reforme, par rapport aux deux millions d'assurés concernés.