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Olympic Airways dans le collimateur de la Commission Européenne

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Par Corinne Sabatier,

Le gouvernement grec était dans le collimateur de la Commission européenne (CE), cette semaines, concernant le plan de redressement de la compagnie nationale Olympic Airways. Elle vient de lancer officiellement une vaste enquête afin de déterminer le rôle du gouvernement grec dans le redressement de la compagnie aérienne fondée par le milliardaire Aristotle Onassis.

Le cœur du débat porte sur la légitimité d’un prêt accordé par la Banque nationale de Grèce pour un montant de 19,5 millions d’euros. Cette aide gouvernementale serait contraire aux accords de l’Union européenne.

Un retour à la transparence

En février 2002, le gouvernement grec annonçait la restructuration d’Olympic Airways. Celle-ci s’accompagnait d’un plan qui prévoyait la suppression de quelque 2 000 emplois, une réduction des trajets et un déménagement. Il était vital de bien séparer la compagnie du groupe gravement endetté. Enfin, au programme de ce plan, une injection de nouveaux capitaux visant à remettre Olympic à flot.

Ter répétita

L’enquête de la CE ne se limitera pas à cette seule aide pour l’année 2002, accordée « pour redresser la compagnie en difficulté », elle portera également sur deux autres prêts accordés en 1994 et 1998 toujours par la Grèce.

Il s’agit là d’une véritable gageure pour la Grèce, des sommes colossales sont en jeu. Si le gouvernement hellénique n’a pas respecté les accords imposés par l’Union européenne, il devra rembourser des millions d’euros d’arriérés.

Les événements du 11 septembre ont déjà conduit à leur perte Swiss Air et Sabena, Olympic devra-t-elle aussi déposer le bilan ? Face à l’ampleur des dégâts, les économistes s’accordent à penser qu’Olympic acculée sombrerait dans la faillite.

CS

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