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Reforme de l'enseignement supérieur : les démissions collectives dans les universités se multiplient.

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Par iNFO-GRECE,

Alors que demain commence pour 190.000 lycéens le marathon des examens pour obtenir une place à l'Université, selon une procédure complexe où deux systèmes - ancien et nouveau - cohabitent, les universitaires multiplient les démissions collectives après le vote de la loi sur la revalorisation des TEI (Instituts de technologie).


La Présidence de l'Ecole Polytechnique d'Athènes était la première à démissionner collectivement pour protester contre le nivellement entre les TEI (bac 2) avec les Ecoles d'ingénieurs (bac 5). Pourtant, le gouvernement n'avait pas fléchi sa position, défendant le besoin de revalorisation des TEI, et a procéder au vote de la loi, malgré la mobilisation des étudiants et la menace des autres universités de suivre l'exemple de Polytechnique.

Au lendemain du vote de la loi par le Parlement, outre le doyen de l'Ecole Polytechnique d'Athènes, les Présidences de l'Université Economique d'Athènes, de l'Université de Patras et de l'Université Aristotelienne de Thessalonique ont démissionné. L'Académie d'Athènes a lancé un appel au gouvernement pour ouvrir immédiatement le dialogue.

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