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Le projet de loi sur la revalorisation des diplômes des TEI (Instituts de Technologie) doit être discuté et, sauf surprise, adopté par le Parlement aujourd'hui. M. Petros Efthimiou, ministre de l'Education, a précisé qu'il n'acceptera aucun changement. Des violentes manifestations ont eu lieu ce midi dans dans la capitale grecque.
Toutefois, les présidences des principales universités, en désaccord sur le projet, redoutent l'assimilation des diplômes des TEI avec ceux des Universités et des Ecoles d'ingénieurs et ont décidé de remettre collectivement leur démission, si le ministre ne réexamine les réserves émises. Les Universités sont, elles, fermées depuis une semaine.
Les Présidents des Universités exigent notamment une période transitoire et d'évaluation trisannuelle des TEI avec la participation des universitaires, le retrait des dispositions de la loi relatives à l'organisation d'études doctorales par les TEI et enfin le fonctionnement des TEI hors cadre universitaire.
Une manifestation commune des enseignants et des étudiants des Universités a eu lieu ce midi devant l'Ecole Polytechnique. L'arrivée des manifestants devant le Parlement où le projet est en discussion a été marqué par des incidents amenant la police à faire usage des bombes lacrymogènes.
De leur côté, les directeurs des TEI déclarent ne pas comprendre les positions des enseignants du supérieur, alors que le personnel permanent des TEI, refusant les nouvelles méthodes d'évaluation consécutives à la revalorisation du statut des établissements, est en grève pour la deuxième journée et menace de s'abstenir de la session d'examens de juin. Une façon de demander le beurre et l'argent du beurre.