Quatorze ans après les JO d'Athènes en 2004, avec la Grèce en pleine crise, à quoi ressemblaient les installations où se sont déroulés les prestigieux 28es Jeux olympiques modernes, qui revenaient à leur patrie un siècle après leur renaissance ? Bâtiments plus ou moins abandonnées, stades entretenues tant bien que mal, esplanade déserte... Malgré cela, nous avons trouvé le complexe olympique, l'OAKA dans le jargon des Grecs de son sigle Centre olympique athlétique d'Athènes (Ολυμπιακό Αθλητικό Κέντρο Αθηνών), globalement, en excellent état, n'en déplaise aux auteurs de l'édition française de Wikipédia qui se plaignent des... pelouses mal-entretenues (consultation mars 2020). Voudraient-ils entretenir la caricature du Français râleur en toute circonstance qu'il ne s'en prendraient pas mieux. Ce ne sont pas les bassins d'eau qui - effectivement - ne sont pas remplis tous les jours, ni les quelques vitres brisées qui nous feront changer d'avis. A preuve, des manifestations sportives y ont régulièrement lieu, et les jours sans, les installations font la joie des sportifs, amateurs ou professionnels, qui viennent faire leur footing, autant que des petits du quartier et de leurs mamans qui jouissent d'une immense aire de jeux.