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Les inondations en Grèce et en Libye «jusqu’à 50 % plus intenses» à cause du dérèglement climatique

Publié dans Libération le

Depuis quelques mois, les phénomènes météorologiques extrêmes s'enchaînent sur le globe. «Hotspot» du réchauffement climatique, le bassin méditerranéen a pris des airs d'enfer pour des millions d'habitants. Après les canicules marines, les mégafeux en Grèce - dont le plus grand jamais enregistré dans l'Union européenne avec quelque 94 000 hectares de forêt brûlés - ou encore la sécheresse et un pic de chaleur à 48°C en Italie, ce fut au tour des inondations de faire des ravages début septembre. En Espagne, Grèce, Bulgarie, Turquie et Libye, des quantités pharaoniques de précipitations sont tombées en l'espace de quelques jours, voire quelques heures, au passage de la tempête Daniel, un «médicane» (contraction de Méditerranée et du terme anglais hurricane «ouragan») selon certains experts.

Des chercheurs grecs, américains, hollandais, allemands ou britanniques, tous membres du consortium World Weather Attribution (WWA), ont collaboré pour évaluer dans quelle mesure le changement climatique d'origine humaine a modifié la probabilité et l'intensité de ces fortes précipitations à l'origine d'inondations meurtrières. D'après leurs travaux publiés ce mardi 19 septembre, les...

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