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Pourquoi les Grecs et les Romains craignaient-ils le clitoris ?

Publié dans Le Point le
S'il n'est pas explicitement mentionné par Ovide, le clitoris est, par contre, bien présent dans la littérature médicale grecque et latine. © MAGALI COHEN / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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S'il n'est pas explicitement mentionné par Ovide, le clitoris est, par contre, bien présent dans la littérature médicale grecque et latine. © MAGALI COHEN / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Si la description anatomique du clitoris n'est apparue dans certains manuels scolaires français qu'en 2017, c'est que cet organe du plaisir féminin, bien que connu sous ce nom au moins depuis 1559, a longtemps fait l'objet d'une véritable omerta.

Au cours de l'histoire, les éléments concernant le plaisir sexuel des femmes ont été souvent effacés, présentés comme dangereux ou obscènes. Et l'Antiquité, à ce titre, ne fait pas exception.

Aujourd'hui, à rebours de ces antiques représentations négatives, des artistes exaltent au contraire la puissance clitoridienne, devenu un symbole de revendication féminine. À l'image, par exemple, des sculptures, bijoux et autres œuvres de Sophia Wallace glorifiant la cliteracy.

Mais le chemin a été long.

Le clitoris et le poète

Dans la série Rome (2005-2007), le légionnaire Titus Pullo donne quelques conseils au centurion Lucius Vorenus, qui souhaite faire plaisir à sa femme, Niobé :

- Dis-lui qu'elle est belle, tout le temps, même quand elle ne l'est pas.

- Autre chose ? demande Vorenus.

- Oui, réplique Pullo, quand tu fais l'amour avec elle, touche le bouton qu'elle a entre...

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