Alors que la colère du peuple grec ne s'apaise pas, six jours après la catastrophe ferroviaire, le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, fait pression sur la justice pour que l'enquête avance. Dans une lettre adressée au procureur de la Cour suprême lundi 6 mars, M. Mitsotakis a demandé de donner « une priorité » aux investigations relatives à l'accident survenu le 28 février et de les attribuer aux services « d'instruction au plus haut niveau ». Il a précisé qu'il s'agissait d'une enquête distincte de celle diligentée par des « experts » nommés par le gouvernement après l'accident qui a fait 57 morts à Tempé, en Thessalie, dans le centre de la Grèce.
Kyriakos Mitsotakis a demandé à la Cour suprême « une clarification immédiate et approfondie de toutes les affaires criminelles liées au tragique accident de train de Tempé ».