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Angela Merkel reconnaît que la Grèce a payé un lourd tribut pendant crise de la dette

Publié dans La Tribune le
Angela Merkel en déplacement au Royaume-Uni, le 2 juillet dernier.
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Angela Merkel en déplacement au Royaume-Uni, le 2 juillet dernier. (Crédits : POOL)

Onze ans après le début de la crise de la dette grecque, Angela Merkel s'est rendue ce vendredi à Athènes où elle a achevé sa dernière visite officielle, tirant ainsi sa révérence au terme de seize années à la Chancellerie allemande. Le social-démocrate Olaf Scholz lui succèdera bientôt, à la tête d'une coalition entre les sociaux-démocrates du SPD, les Verts et les libéraux du FDP, qui vise une entrée en fonction début décembre.

Lors de son déplacement dans la capitale grecque, la chancelière allemande, classée par le tabloïd allemand Bild en septembre dernier comme « l'une des femmes les plus détestées de Grèce », a reconnu que les Grecs avaient payé un lourd tribut pendant la crise de la dette, entamée en 2010.

Des propos qui interviennent alors que la fermeté d'Angela Merkel envers la Grèce, lui avait valu le surnom de « dame de fer » de l'Europe. Concrètement, la chancelière allemande et son ministre des Finances de l'époque Wolfgang Schäuble avaient demandé des efforts considérables à la Grèce, dont ils avaient exigé une politique d'austérité (avec des coupes budgétaires et des hausses d'impôts) pour réduire les déficits publics du pays, en échange de...