La fin de non-recevoir de Londres n'a pas laissé Athènes de marbre. La déclaration du premier ministre britannique publiée vendredi au sujet de la collection de marbres du Parthénon a provoqué l'exaspération du gouvernement grec qui, par l'intermédiaire de sa ministre de la Culture et des Sports Lina Mendoni, a étrillé Boris Johnson. Selon elle, il n'a « ».
Rappelant dans un communiqué qu'un faisceau de nouveaux indices indique que les marbres du Parthénon « » et que, par extension, « », la ministre Lina Mendoni en a appelé au sens de la responsabilité de ses homologues britanniques et au respect du droit international concernant les biens culturels. « », a-t-elle affirmé vendredi, en soulignant que son pays restait disposé à communiquer au Royaume-Uni les éléments historiques qui semblent faire défaut.
Deux blocs opposés
Revendiquée par la Grèce mais conservée depuis 1816 au British Museum, la collection de chefs-d'œuvre en marbres du Parthénon - la grande frise, les métopes et les sculptures qui ornaient le grand temple de l'Acropole dédié à Athéna - fait l'objet depuis des années d'une vive dispute internationale. Celle-ci s'est vue relancée ces...