En septembre dernier, lors de son discours de rentrée à Thessalonique, Kyriakos Mitsotakis créait la surprise en annonçant l'acquisition par la Grèce de 18 Rafale* quatrième génération. Depuis, le premier ministre grec n'a pas perdu de temps pour concrétiser l'accord interétatique avec la France. Il a supervisé en personne l'avancée de la procédure, pour éventuellement palier le moindre obstacle bureaucratique.
Les députés grecs ont ainsi ratifié hier, à la majorité l'accord pour l'acquisition de six appareils neufs et de douze d'occasion, propriété de l'armée de l'air française. Ils remplaceront les Mirage acquis par la Grèce il y a près de vingt ans. Cet achat s'inscrit dans le budget d'armement de la Grèce, qui représente 2 % du PIB, l'un des plus élevés de l'Union européenne.
Mais la position géographique du pays, à l'extrémité de l'Europe et les tensions croissantes avec son voisin turc justifient cet achat pour le gouvernement. «